Une semaine d’extrême droite : Agressions, fraude financière, tentative d’extorsion de fonds...

lundi 13 juillet 2015.
 

Adrien Desport, cadre du FN, brûlait des voitures pour dénoncer l’insécurité

" Marine Le Pen se constitue un petit trésor de guerre. Le détournement pourrait dépasser 6 millions d’euros"

Front National : candidats peu fréquentables (néo-nazi, négationiste, machiste...)

Marine Le Pen photographiée entre deux néo-nazis

Front National, service d’ordre, barbouzeries et opérations armées

Semur-en-Auxois : Un pas de plus dans les agressions d’extrême-droite (par Martine Billard)

5 et 6 juin 2013 Clément Méric tué ! Le fascisme apporte toujours la mort ! 25 articles

Le local du PG 35 vandalisé par l’extrême droite

Violences d’extrême droite de plus en plus nombreuses et inquiétantes

A) Nouvelle agression de militants du parti de gauche par l’extrême droite

La violence prônée par l’extrême droite lors des manifestations contre le mariage pour tous continue de se déchaîner.

Des militants du Parti de gauche ont été agressés le 11 novembre alors qu’ils collaient des affiches. Des propos à l’encontre de Jean-Luc Mélenchon ont été prononcés, et un militant du parti de gauche a été frappé au visage.

Une plainte a été déposée, un des agresseurs a été interpellé. Ces événements surviennent après des menaces de mort contre des militantes et trois dégradations de locaux du PG en un mois.

Nous demandons à M. Valls qu’il donne des instructions pour que l’enquête soit menée à son terme et que tous les auteurs soient identifiés et traduits en justice."

Le Parti de Gauche

B) Le FN condamné définitivement à payer 6,3 millions

La condamnation du Front national à rembourser plus de 6,3 millions d’euros de dettes, majorées de près de 600.000 euros d’intérêts, à Fernand Le Rachinel est devenue définitive jeudi 15 novembre après le rejet du pourvoi en cassation du FN, a-t-on appris vendredi 15 novembre de sources judiciaires.

Fernand Le Rachinel, vieux compagnon de route de Jean-Marie Le Pen, avait saisi la justice pour se voir reconnaître une dette d’environ 6,7 millions d’euros de la part du parti, en difficulté financière depuis ses scores défavorables aux législatives 2007.

Mais le Front national avait argué de "surfacturations" de la part de Fernand Le Rachinel pour justifier son refus de payer. L’argent prêté - près de 8 millions d’euros - était en effet utilisé par le parti pour acheter des documents électoraux et des services aux candidats, notamment auprès de sociétés appartenant à Fernand Le Rachinel, imprimeur de profession.

Dans son jugement rendu en octobre 2008, la 6e chambre civile du tribunal de grande instance de Nanterre avait nommé un expert, qui devait donner son avis sur plusieurs points, notamment sur l’existence d’une éventuelle "surfacturation" et sur "les prix pratiqués" par l’eurodéputé auprès des candidats du FN.

Fernand Le Rachinel avait fait appel de cette décision et la cour d’appel de Versailles avait tranché en sa faveur.

Elle avait considéré notamment que "rien n’autorise à conclure que Fernand Le Rachinel aurait lors de la souscription des prêts litigieux ’surpris la bonne foi des dirigeants du Front national dans une vaste opération financière visant à détourner à son profit une partie des actifs du Front national’ ".

L’arrêt de la Cour de cassation "met donc un terme définitif à cette affaire dans laquelle Fernand Le Rachinel a été victime d’une tentative d’extorsion de fonds", selon un communiqué transmis par son avocat, Me Robert Apéry...

Source : http://www.challenges.fr

C) Nancy : prison ferme requise contre 3 jeunes d’extrême droite

Des peines de 6 à 9 mois de prison ferme ont été requises ce vendredi à Nancy contre trois jeunes de l’ex-groupuscule d’extrême droite "autonomes lorrains" pour une série d’agressions.

Le procureur adjoint de Nancy, Yvon Calvet, a requis, ce vendredi, en début d’après-midi, des peines de 6 à 9 mois de prison ferme contre trois jeunes de l’ex-groupuscule d’extrême droite "autonomes lorrains". Le trio, aujourd’hui repentant, est jugé pour une série d’agressions commises à Nancy entre fin 2009 et 2011.

La plupart des victimes étaient des militants ou sympathisants d’extrême gauche dont le seul tort était d’apparaître, à leurs yeux, comme gauchistes.. Mais certaines des personnes passées à tabac étaient de simples passants.

Le tribunal rendra sa décision le 6 décembre.

Source : http://www.estrepublicain.fr

D) L’ex-cerveau du Front national lillois soupçonné de fraudes financières en cascade

Philippe Bernard, ancien patron de la fédération du Nord du Front national, deux de ses proches et un ancien trésorier du FN comparaissent pour des soupçons d’escroquerie. « Vous avez été le grand patron de la fédération du Nord », lance le président Jean-Marc Defossez. « Grand par la taille », riposte Bernard.

Après une plainte déposée en 2005 par Éric Portejoie, candidat FN aux élections cantonales de 2004, la justice se penche sur le FN du Nord. Cantonales de 2004, législatives de 2007, etc. Tout y passe. La police judiciaire relève alors une « épidémie » de comptes de campagne signés en blanc par les candidats. Elle soupçonne vite un bourrage avec des fausses factures afin de ponctionner de l’argent via les remboursements fournis par l’État aux candidats. Depuis, Philippe Bernard, Frédéric Butez et Sylvie Langlois ont été exclus du FN, partie civile dans cette affaire. Mais pas Guy Cannie, longtemps trésorier au Front, défendu par Éric Cattelin-Denu.

Comment nier tout en pointant le doigt sur ses anciens mentors ? Philippe Bernard n’admet rien. Les comptes bidonnés, les abus de biens sociaux (plus de 100 000 euros retracés en quatre ans), etc. En même temps, le Lillois se révèle expert en élections. D’où des joutes avec le président Defossez. D’où, aussi, un lapsus malheureux. L’ex-boss du FN du Nord évoque des « dépenses fictives » lors d’une campagne où il aurait finalement cédé la place à Éric Portejoie.

« La liberté du renard dans le poulailler »

Enfin, il y a Initiales BB (comme Butez et Bernard), société basée à Roubaix. Ou comment « optimiser » le travail des sympathisants. « C’était l’occasion de faire travailler des militants et des amis », décrit Philippe Bernard. Pour les motiver, des personnes « sont défrayées ». La justice, elle, veut savoir si Initiales BB n’a pas fourni des fausses factures ou servi de « pompe à fric » (abus de biens sociaux)… Devant les juges d’instruction, Jean-Marie Le Pen avait qualifié ce type de structure de « sociétés parasites ». Jurant vent debout son innocence, Bernard réplique à la barre par une description du système du FN lourde de sous-entendus : « Le FN est une organisation soviétique et pyramidale. L’autonomie est fictive. Nous avions la liberté du renard dans le poulailler. »

« L’enquête a duré des années, s’emporte aussi Éric Dassa, l’avocat du FN. Le siège du parti a été perquisitionné. S’il y avait eu quelque chose, nous serions sur le banc des prévenus. » Suite des débats aujourd’hui.

Source : http://www.lavoixdunord.fr


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