La lutte des mineurs continue et se radicalise en Espagne. Le 3 juillet, les troupes spéciales de la garde civile ont pris d’assaut la commune minière de Ciñera (province de Léon) limitrophe avec les Asturies.
Pour visionner une vidéo sur les combats qui ont eu lieu entre les mineurs et la guarda civil, cliquer sur l’adresse URL portée en source.
Plus de 5.000 mineurs s’affrontent aux forces de la garde civile dépêchées par le gouvernement du PP pour mater la grève. Dans une trentaine de communes des Asturies et du Léon, ont lieu de véritables combats y compris dans les collines qui dominent les puits.
Le Léon (Castille) et les Asturies sont depuis deux jours en état de siège avec de nombreux check-points, fouilles au corps, contrôles d’identité abusifs, etc. La garde civile accentue la répression et a procédé à plusieurs arrestations. Et pourtant les mineurs ne se rendent pas, ils se radicalisent et résistent.
En 1934, c’était le colonel FRANCO (deux ans avant le coup d’Etat de 1936) qui avait maté la grève des mineurs dans le sang. Aujourd’hui, l’histoire se répète.
Dans une des vidéos vous pourrez observer l’assaut contre la commune de Ciñera, les arrestations qui s’ensuivent suite à la prise du village et la réaction de la population qui depuis les balcons insulte les troupes d’occupation.
La huelga de mineros españoles continúa con el bloqueo de carreteras y enfrentamientos con la policía al interior de una mina en la región norte de Asturias este viernes.
Durante varios días los bloqueos y enfrentamientos han sido la regla, mientras la Guardia Civil despliega operativos para contenerlos.
Los trabajadores hicieron frente a la policía con cohetes de fabricación casera en la mina Pozo Sotón, en El Entrego, cerca de Oviedo. Los enfrentamientos duraron varias horas hasta que los mineros se replegaron a las montañas y bosques para refugiarse.
Los mineros llevan protestando más de dos semanas y sin soluciones a la vista bloquean desde este jueves carreteras y dos vías ferroviarias en el Principado de Asturias.
Además, la huelga de carácter indefinido se ha radicalizado en las últimas jornadas con barricadas, piedras y fuegos artificiales contra efectivos de la Policía Nacional.
1) Appel de soutien à la lutte des mineurs des Asturies
Les lutte des mineurs en défense de leurs postes de travail est un exemple de lutte, par sa combativité et son auto-organisation qui doit être soutenue par l’ensemble de la classe ouvrière, la gauche et les mouvements sociaux.
L’impact de cette lutte provoque une solidarité qui s’étend dans tous les secteurs et territoires, elle inspire toutes celles et tous ceux qui luttent en ce moment contre les attaques sans fin contre nos droits sociaux et du travail.
Les mineurs ont besoin de réponses et ils ont besoin de réponses maintenant, avec des objectifs à court et moyen termes. À court terme, il est nécessaire de défendre les emplois et d’éviter la tragédie sociale que vivent depuis des années les familles ouvrières dans ces zones. Et à moyen et long terme, il est nécessaire de trouver des alternatives d’emploi réelles dans des secteurs énergétiques non polluants qui permettent de sortir de la crise sans hypothéquer l’avenir.
Pendant toutes ces années de reconversion, les fonds destinés à cette fin ont été dilapidés, ils ont servi pour le profit d’une minorité. Rechercher où ils sont allés et trouver des responsabilités est le premier pas nécessaire pour ouvrir un véritable processus qui implante un nouveau modèle productif, contrôlé par ceux d’en bas, qui soit au service des intérêts sociaux de la majorité et soit respectueux de notre planète
Alors que les banques et les banquiers sont sauvés, l’austérité retombe sur les travailleurs qui sont obligés de lutter pour défendre leur futur. Les mineurs nous montrent le chemin que nous devons parcourir pour le reste des secteurs en lutte. Nous voulons montrer notre soutien et lançons cet appel à étendre leur exemple... L’enjeu est important.
Premiers signataires :
Alfonso Sastre, écrivain et metteur en scène
Eva Sastre Forest, éditorial Hiru
Willy Toledo, acteur
Carlos Álvarez-Nóvoa, acteur et écrivain
Rafael Xambó, professeur de sociologie, Université de Valence
Carlos Gómez Gil, sociologue et professeur de l’Université d’Alicante
José Ramón González Parada, sociologue et directeur de la revue ‘Esbozos’
Salvador López Arnal, collaborateur de « Rebelión » et « El Viejo Topo »
Jerónimo Aguado Martínez, paysan
Miguel Riera, director de « El Viejo Topo »
Joxe Iriarte, Bikila, écrivain et membre de Gorripidea
Santiago Álvarez Cantalapiedra, directeur de la revue ‘Papeles de relaciones ecosociales y cambio global’
Olga Rodríguez, journaliste
María Trinidad Bretones, professeur d’economie, Universitat de Barcelona
Esther Vivas, activiste et journaliste
Santiago Alba Rico, philosophe et écrivain
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