Sondages : Mélenchon à 22% si !!! (50 articles)

vendredi 8 avril 2022.
 

- 39) 60% de côte d’influence parmi les sympathisants de gauche
- 38) Mélenchon, le candidat qui progresse le plus depuis janvier
- 37) Mélenchon, candidat du peuple pour 43% des Français
- 34) Jamais été aussi proche du second tour (1er février 2022)
- 30) Sondage : Mélenchon en tête chez les jeunes (18/34 ans)

50) Sondage : Mélenchon à 22% si les indécis font basculer le vote 8 avril 2022

Jean-Luc Mélenchon pourrait obtenir 22% des suffrages le soir du 1er tour si ceux qui hésitent encore à voter pour lui franchissaient le pas. Ce sont presque 5 points de plus que la moyenne de son score dans les derniers tous sondages : 17,5%. Le candidat de l’Union populaire n’en finit plus de monter depuis quelques semaines et profite ainsi de la plus importante dynamique en faveur d’un candidat dans les ultimes jours de la campagne. Dimanche, chaque voix comptera, d’autant qu’entre 30% et 40% des Français n’ont pas encore décidé pour qui ils allaient voter. La vraie gauche a une occasion historique de se qualifier au second tour ce dimanche. Cette possibilité tient dans le choix de chacun.

La question que tout électeur indécis doit se poser à deux jours du 1er tour est : « quel second tour je souhaite pour mon pays ? Les Français souhaitent-ils vraiment voir deux candidats des riches débattre au second tour pour parler des dangereuses obsessions de l’extrême-droite ? Par ailleurs, la patronne de l’extrême-droite française promet un programme qui serait une saignée pour les classes populaires. De son côté, le président-candidat nous annonce un nouveau saccage social qui commencerait. « Monsieur Macron, c’est le programme économique de Mme Le Pen, plus le mépris de classe. Mme Le Pen, c’est le programme économique de M. Macron, plus le mépris de race » , avait résumé Jean-Luc Mélenchon à Marseille.

Les Français ne préfèrent-ils pas voir le président des riches être mis face à ces contradictions et à son hypocrisie ? Être mis face à un candidat défendant un monde radicalement opposé au sien ? Le quinquennat d’Emmanuel Macron a été celui des deux plus longs mouvements sociaux depuis 50 ans en France, les Gilets Jaunes et les retraites, celui du mépris du Parlement, du gavage des plus riches, de l’inaction climatique et un tremplin pour les idées d’extrême-droite. Face à lui, Jean-Luc Mélenchon défendrait la 6ème République, le partage des richesses, la bifurcation écologique et se poserait en opposant sans concession à une extrême-droite qu’il a toujours combattue.

L’espoir est là, il n’a jamais été aussi grand. L’occasion est historique. Si l’on souhaite voir les idées portées par l’Union populaire atteindre le second tour de l’élection présidentielle, il n’y a qu’un seul bulletin à glisser dans l’urne dimanche, celui de Jean-Luc Mélenchon. S’il est au second tour, une nouvelle campagne commencerait. Les cartes seraient complètement rebattues et un autre monde pourrait advenir.

49) Mélenchon monte à 18,6 % dans un sondage

48) Sondage de la présidentielle : Mélenchon s’envole (extrait d’un article de Paris Match)

L’insoumis Jean-Luc Mélenchon (17,5%) gagne un point au lendemain de ses meetings hologrammes.

Jean-Luc Mélenchon est plus que jamais dans la course pour le second tour. Lui qui avait obtenu 19,58% au premier tour en 2017 s’en approche de plus en plus, avec 17,5% (+1) d’intentions de vote à quatre jours du scrutin.

Le vote utile commence à se faire ressentir chez certains militants soucieux de ne pas voir la gauche représentée au second tour : +3 chez ses électeurs de 2017 (66%), +2 chez les électeurs de Benoît Hamon (27%), +2 chez les « ouvriers » (24%) et +3 chez les « employés » (20%).

L’insoumis bénéficie d’une sûreté du vote au premier tour de 80% également, de quoi rassurer l’Union Populaire. Les électeurs de Fabien Roussel (-0,5 ; 2,5%) semblent aussi rejoindre Jean-Luc Mélenchon, même si la majorité reste derrière le candidat communiste.

47 A 16%, Mélenchon n’a jamais été aussi haut et aussi proche du second tour (avril 2022)

Jean-Luc Mélenchon n’a jamais été aussi haut dans les sondages, en plus de n’avoir jamais été aussi proche du second tour. À 9 jours de l’élection présidentielle, les instituts Ipsos-Sopra-Steria et Cluster17 placent tous les deux le candidat de l’Union populaire à 16%. Un bond de 4 points en deux semaines. Le candidat de l’Union populaire est dans la marge d’erreur pour le second tour et peut être devant Marine Le Pen, qui a toujours été surestimée dans les sondages. La dynamique en faveur de l’Union populaire ne cesse de s’accélérer depuis plusieurs semaines. Pour Jean-Luc Mélenchon, le second tour est à portée de main. Tout est possible dans la toute dernière ligne droite de cette campagne. Notre article.

+4 points en deux semaines, la folle dynamique en faveur de Mélenchon

La dynamique en faveur de Jean-Luc Mélenchon semble encore s’accélérer. En deux semaines, les intentions de vote en sa faveur ont augmenté de 4 points. Dans les derniers sondages Custer 17 et Ipsos-Sopra-Steria tous deux sortis aujourd’hui, il est maintenant à 16%. Dans le sondage Cluster 17, il est à deux points de Marine Le Pen, soit à deux points du second tour, dans la marge d’erreur. Plus que jamais, un affrontement entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon est possible.

La poussée de Jean-Luc Mélenchon dans les sondages s’explique par plusieurs facteurs. Sa stratégie d’union par la base porte aujourd’hui ses fruits. Il se présente devant les Français avec une équipe prête à gouverner, mais surtout avec programme complet et chiffré, avec des mesures plébiscitées par une large majorité de Français. Il a multiplié les démonstrations de force : Montpellier, Lyon, ou encore Paris devant plus de 100 000 personnes. La dynamique est là et Jean-Luc Mélenchon peut créer la surprise en atteignant le second tour dans 9 jours. Enfin, à côté d’une sociale-démocratie crépusculaire, il est la seule alternative à Marine Le Pen et Emmanuel Macron, tous deux candidats des riches.

Mélenchon, un vote barrage face à l’extrême-droite dès le 1er tour, un vote pour un autre monde

Jean-Luc Mélenchon peut empêcher Marine Le Pen d’atteindre le second tour grâce à cette dynamique ininterrompue en sa faveur depuis plusieurs semaines. D’autant plus que la candidate d’extrême-droite est systématiquement surestimée dans les sondages comme nous vous le rappelions dans ces colonnes. Le candidat de l’Union populaire est aujourd’hui le seul à pouvoir empêcher un duel Macron VS Le Pen au second tour, que 80% des Français ne veulent aps revivre une second fois.

Face à Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon peut incarner une véritable alternative aux politiques néolibérales qui détruisent notre pays depuis trop longtemps. Marine Le Pen se prétend être la candidate du peuple, mais son hypocrisie a été démasquée. Elle est contre la hausse du SMIC, contre le dégel du point d’indice des fonctionnaires, pour rembourser la dette, elle a reculé sur la dette et veut faire travailler une partie des Français jusqu’à 67 ans. Face à elle, Jean-Luc Mélenchon défend la 6ème République, le partage des richesses et la bifurcation écologique. Dans 9 et 23 jours, un bout de papier peut changer la vie de millions de Français grâce à une victoire de l’Union populaire : oui, un autre monde est possible.

46) Sondage : à 15,5%, Mélenchon dans la marge d’erreur pour le second tour (28 mars 2022)

Jean-Luc Mélenchon continue de monter. Le dernier sondage, le baromètre Ipsos, publié ce lundi 28 mars 2022, place le candidat de l’Union populaire à 15,5% d’intentions de vote. Un bond de 4 points en deux semaines. La plus forte dynamique de cette campagne présidentielle. Ce sondage, réalisé du 24 au 28 mars, mesure t-il l’effet de la démonstration de force de la marche pour la 6ème République, des plus de 100 000 personnes rassemblées à Paris dimanche dernier ? À 14 jours du premier tour, l’espoir est plus que jamais permis pour toutes celles et tous ceux qui refusent un nouveau duel entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Notre article.

Jean-Luc Mélenchon, le candidat du pouvoir d’achat

Le 10 du mois, pour 38 millions de Français, il reste en moyenne… 55 euros. Comme si ça ne suffisait pas, les prix explosent dans le pays, notamment le prix de l’essence du fait de la guerre russe en Ukraine. Le pouvoir d’achat est la priorité absolue des Français pour la présidentielle. Pourtant, un seul des candidats en position de se qualifier au second tour propose le blocage des prix, l’augmentation du SMIC à 1400 euros net ou la garantie d’autonomie à 1063 euros face à l’immense détresse de notre jeunesse. Et de taxer les profiteurs de crise, alors que 5 extrême-riches possèdent autant que 27 millions de personnes dans ce pays.

Et force est de constater que la candidat du pouvoir d’achat séduit. Dans le dernier baromètre Ipsos pour Le Parisien, Aujourd’hui en France et France Info, Jean-Luc Mélenchon est estimé à 15,5%. Son score le plus élevé jamais enregistré depuis le début de la campagne. Le candidat de l’Union Populaire est à 3 points de Marine Le Pen, dans la marge d’erreur pour accéder au second tour. L’enquête ayant été réalisée du 24 au 28 mars, serait-ce l’effet de la plus grande démonstration de force de cette campagne présidentielle, la marée humaine qui a rassemblé de plus de 100 000 personnes pour la 6ème République à Paris dimanche dernier ?

Sondage : un bond de 4 points en 2 semaines pour Jean-Luc Mélenchon, plus forte dynamique de la campagne

À 15,5%, Jean-Luc Mélenchon effectue un bond de 4 points par rapport au 14 mars (11,5%). La plus forte dynamique, et de loin, de cette campagne présidentielle. Et, alors qu’il reste autant de temps pour dépasser l’extrême-droite, les raisons d’espérer sont nombreuses pour les insoumis. L’intérêt pour la campagne va exploser dans ces deux dernières semaines. Entre 30 et 35% des personnes sondés sont pour l’instant abstentionnistes, et plusieurs électeurs, notamment de centre-gauche ne sont pas certains de leurs votes. Le cas le plus parlant étant certainement l’électorat de Yannick Jadot, dont la moitié des électeurs (50%) n’ont pas arrêté leur choix.

4 POINTS

Des voix à aller chercher chez les abstentionnistes, les électeurs de centre-gauche, mais également chez les électeurs « fâchés mais pas fachos », comme l’a souligné Jean-Luc Mélenchon ce dimanche à Marseille. Alors que le pouvoir d’achat est la priorité d’une immense majorité de Français, le programme économique de Marine Le Pen représente en effet une saignée pour les classes populaires. Refus d’augmenter le SMIC, de bloquer les prix, de dégeler le point d’indice des fonctionnaires, recul sur les retraites, arnaque sur l’ISF, remboursement de la dette, maintien de la flat-tax, austérité dans les services publics… Aux insoumis de démasquer l’extrême-droite.

Car c’est bien la question qui va être posée aux Français dans 14 jours : qui préférez-vous de Marine Le Pen ou de Jean-Luc Mélenchon pour affronter Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle. Un remake du second tour de 2017 entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen est rejeté par 80% des Français. Préférez-vous un débat sur l’immigration, la sécurité et l’identité nationale, ou un débat sur le partage des richesses, la bifurcation écologique et la 6ème République/

Bonne nouvelle pour les insoumis : leur programme est plébiscité par une (très) large majorité de Français. Non, les Français ne sont pas de droite. La stratégie de l’Union populaire, par la base plutôt que par des appareils politiques dépassés, semble porter ses fruits. Il reste 14 jours à la tortue pour dépasser le dernier lièvre sur la ligne d’arrivée.

https://linsoumission.fr/2022/03/28...

45) Mélenchon double Zemmour et Pécresse (Le Point)

44) Mélenchon : Succès au 1er tour de plus en plus possible, victoire au 2è tour envisageable. Tous debout !

44 a) Intentions de vote

Le sondage Elabe du 22 mars pour L’Express et BFM réalisé les 20 et 21 mars, publié le 22, donne les intentions de vote suivantes :

- Macron : 27,5%

- Le Pen : 20%

- Mélenchon : 15%

- Zemmour : 10%

- Pécresse : 10%

- Jadot : 4,5%

- Roussel : 3,5%

- Lassalle : 3%

- Dupont Aignan : 3%

- Poutou : 1,5%

- Hidalgo : 1,5%

- Arthaud : 0,5%

2) Macron n’a pas gagné d’avance

Il semble pouvoir s’appuyer sur un socle électoral de 25 à 40%, pas plus, avec une assez forte animosité contre lui dans le reste de l’électorat.

Ainsi :

- pour le 1er tour, il ne bénéficie plus que de 27,5% des intentions de vote soit 3 points de moins que la semaine dernière et six points de moins qu’il y a 15 jours pour le même institut.

- 61% des Français considérent que son programme ne permettra pas d’améliorer leur quotidien

- 69% s’opposent à son projet de "réforme des retraites" prévoyant de repousser l’âge de départ à 65 ans.

Jacques Serieys

43) Sondage : à 14%, Mélenchon l’espoir de la gauche

Jean-Luc Mélenchon est testé à 14% (+ 1) dans le dernier sondage Elabe. Il devançait déjà de loin l’ensemble des candidats de gauche, il a maintenant dépassé Eric Zemmour et Valérie Pécresse. Il se rapproche progressivement de Marine Le Pen qui est aujourd’hui 2e dans la course présidentielle. Plus que jamais, le candidat de l’Union populaire se présente comme la seule alternative à un nouveau duo Macron / Le Pen dont 80% des Français ne veulent pas. Notre article. Mélenchon, une dynamique ininterrompue

Jean-Luc Mélenchon se voit comme une « tortue sagace » qui entend épuiser « quelques lièvres« . C’est chose faite avec les autres candidats de gauche, épuisés. C’est en très bonne voie pour Valérie Pécresse et Eric Zemmour. Testé aujourd’hui à 14%, le candidat de l’Union populaire aime parler d’un « trou de souris qui s’élargit pour faire passer la tortue. » Prochain objectif : dépasser Marine Le Pen. Du fait de la dynamique ininterrompue en faveur de Jean-Luc Mélenchon, les insoumis y croient dur comme fer.

Si en janvier et février, il s’est définitivement imposé comme le « vote efficace » à gauche, face à l’effondrement du Titanic social-démocrate, les insoumis s’emploient à accélérer cette dynamique. Jean-Luc Mélenchon testé aujourd’hui à 14%, la campagne de l’Union populaire semble porter ses fruits : des dizaines de réunions publiques par semaines, des militants très actifs sur le terrain (tractages, porte-à-porte), et de grandes démonstrations de force comme à Montpellier (8 000) ou Lyon (15 000). Plus que jamais, Jean-Luc Mélenchon est l’espoir de la gauche pour avril.

L’Union populaire, seule alternative au duel Macron / Le Pen

Un nouveau « duel » Macron / Le Pen ? Une très grande majorité de Français (80%) n’en veulent pas. Les Français l’ont déjà subi en 2017. Pourquoi n’en veulent-ils pas ? Parce que nombreux ne veulent pas avoir à choisir entre l’ultra-libéralisme et l’extrême-droite. Surtout, beaucoup de Français refusent un débat du second tour qui ferait abstraction de leurs préoccupations majeures, comme le pouvoir d’achat, la santé ou l’environnement. Il est certain qu’un débat Macron / Le Pen amènerait plutôt les thèmes suivants : immigration, islam, insécurité.

Quelle alternative à ce duel annoncé et rabâché pendant des mois entre Macron et l’extrême-droite ? Un duel Macron-Mélenchon au second tour. Sur les Grandes Gueules le 10 mars, le candidat de l’Union populaire déclarait : « Si je suis au deuxième tour, on pourra avoir un vrai débat face à Macron. Sur le logement, sur l’école, sur le pouvoir d’achat, sur la retraite à 60 ans (ce que je propose) ou à 65 ans (ce qu’il propose). Un tel débat ferait du bien à tout le pays !« 

Lundi 14 mars, durant l’émission « La France face à la guerre », Jean-Luc Mélenchon s’est positionné comme la seule alternative crédible face à Emmanuel Macron : “la retraite : c’est 65 ans avec M. Macron ou 60 ans avec moi ?”, ”Le SMIC, pas de coup de pouce pendant 10 ans. On continue, ou bien on le passe à 1400 euros nets comme je le propose ?” Il reste 25 jours aux insoumis pour accéder au second tour. L’espoir est là, il n’a jamais été aussi fort. Pour qu’enfin, en France, le partage des richesses, la bifurcation et la 6e République prenne le pouvoir.

42) Sondage : À 70%, Mélenchon le politique préféré des 18-24 ans

Pour accéder à cet article, cliquer sur le titre 42, en bleu, ci-dessus.

41) Sondage : Mélenchon à 1 point du second tour

Jean-Luc Mélenchon, candidat de l’Union Populaire, est à seulement un point du second tour. Après avoir dépassé la candidate LR Valérie Pécresse et enregistré la plus forte dynamique dans les sondages, il lui manque seulement un point pour pouvoir être face à Emmanuel Macron au deuxième tour. Selon le dernier sondage de l’institut Cluster 17, il dispose ainsi de 13,5% d’intentions de vote, alors que Marine Le Pen et Eric Zemmour sont à 14,5%.

Mélenchon au second tour : une possibilité bien réelle

Dimanche dernier, Jean-Luc Mélenchon a tenu le meeting le plus important de toute la campagne présidentielle en réunissant 15 000 personnes à Lyon. Il s’est installé comme le principal opposant à Emmanuel Macron. Le leader des insoumis a appelé à tourner la page de ce quinquennat, synonyme d’austérité budgétaire sanglante et de gavage des plus riches, mais aussi d’absence d’une politique écologique à la hauteur de l’urgence climatique. Par une nouvelle démonstration de force, le candidat de l’Union populaire s’est placé comme seul candidat à gauche à pouvoir accéder au second tour et ainsi concurrencer l’extrême-droite.

Dans nos colonnes, nous étions revenus sur la petite musique que l’on entendait dans les médias au mois février : « Jean-Luc Mélenchon est dans la course pour le second tour ». Cette petite musique s’est maintenue du fait de beaucoup d’éléments en faveur de sa candidature : une forte progression dans les sondages, le crépuscule des candidatures sociale-démocrates, sa position de vote efficace à gauche, et l’impression d’une répétition du scénario de 2017, où il était passé de 11% 19,6% dans le dernier mois. Aujourd’hui, il n’est plus qu’à 1 point du second tour. Il n’en a jamais été aussi proche. Cette nouvelle ravit les insoumis, qui voient désormais son accès au second tour comme un rêve bien réel.

Les électeurs de Mélenchon beaucoup plus certains de leur vote

Jean-Luc Mélenchon laisse ainsi loin derrière lui les autres candidats de gauche. Il est à 8 points du 2e candidat le mieux placé, Yannick Jadot. De leur côté, Anne Hidalgo et Fabien Roussel oscillent entre 1,5% et 3,5%. Au-delà de ça, le vote pour le candidat de l’Union populaire est celui qui est le plus solide à gauche : 66% de ses électeurs sont tout à fait sûrs de voter pour lui.

De leur côté, les autres candidats de gauche sont à la peine. Yannick Jadot a le vote le moins solide, car 59% de ses électeurs peuvent encore changer d’avis. Pour les autres, les certitudes de votes ne dépassent pas 50%. Ainsi, tout est encore possible. À moins de 5 semaines du premier tour, les insoumis font le vœu que leur candidat soit le vote efficace à gauche, car il est le seul à pouvoir être au second tour. Ce sondage le démontre une nouvelle fois. Rendez-vous dans 33 jours, le 10 avril 2022 !

https://linsoumission.fr/2022/03/08...

Par Nadim Février

40) Ce 1er mars, l’institut Elabe place Mélenchon à 12,5%, Pécresse à 12%

D’après ce sondage :

- > A gauche, Jean-Luc Mélenchon conserve une nette avance et poursuit sa progression (+2 points en 1 mois).

En 1 mois, le candidat Insoumis parvient à remobiliser une part importante de ses électeurs de 2017 (51%, +12 points) et à convaincre des électeurs de Benoît Hamon (13%, +12).

- > Le candidat communiste Fabien Roussel est stable à 4 %), tandis que la candidate socialiste Anne Hidalgo perd un point à 1,5 %, comme sa concurrente à gauche Christiane Taubira, selon cette étude menée dimanche et lundi, après l’invasion russe en Ukraine.

Analyse BFM

https://www.bfmtv.com/politique/ele...

Emmanuel Macron, qui n’a toujours pas officialisé sa candidature, reste en tête des sondages pour la prochaine élection présidentielle. Une trajectoire bien différente que celle empruntée par Valérie Pécresse, désormais dépassée par Jean-Luc Mélenchon.

La série noire pour Valérie Pécresse. La candidate des Républicains pour l’élection présidentielle passe des semaines difficiles, et cela se ressent dans les sondages. Selon notre enquête Opinion 2022 réalisée par Elabe pour BFMTV et l’Express avec notre partenaire SFR publiée ce mardi, elle est dépassée par Jean-Luc Mélenchon et glisse au cinquième rang dans la course au second tour.

Ce recul au classement se fait alors que la présidente de la région Île-de-France progresse de 0,5 point par rapport à la semaine passée, et se retrouve avec 12% d’opinion de vote. Jean-Luc Mélenchon, lui, bénéficie d’une belle dynamique depuis un mois, qui se confirme encore un peu plus, puisqu’il atteint 12,5%, soit 1,5 point de mieux que la semaine dernière.

39) La cote d’influence de Mélenchon en forte hausse. 25 février

Selon le dernier baromètre BVA pour Orange et RTL publié vendredi 25 février, 29% des Français souhaiteraient que le candidat de La France insoumise à la présidentielle ait davantage d’influence dans la vie politique à l’avenir, en hausse de 8 points en un mois.

Un score qu’il n’avait plus atteint depuis septembre 2017 et qui lui permet de se hisser à la troisième place de ce classement, derrière Édouard Philippe (40%, +1) et Marine Le Pen (32%, =).

Auprès des "sympathisants de gauche cette cote d’influence atteint 60%, le plaçant largement en tête devant Yannick Jadot, Martine Aubry puis Fabien Roussel.

Valérie Pécresse connaît une dynamique inverse. 24% des Français souhaitent que la candidate LR à la présidentielle ait davantage d’influence à l’avenir sur le plan politique, soit 5 points de moins que le mois dernier. Elle voit surtout sa cote d’influence reculer chez ses propres sympathisants (67% ; -9), la faisant repasser derrière Nicolas Sarkozy, dont elle attend toujours le soutien officiel.

(extraits de l’article https://actu.orange.fr/presidentiel...

38) Mélenchon, le candidat qui progresse le plus depuis janvier

La dynamique de Jean-Luc Mélenchon se ressent dans les récents sondages. Dans le « rolling » de l’IFOP hier, le candidat de l’Union Populaire était à 11%. Il est aujourd’hui à 11,5%. Il laisse (très) loin derrière lui les autres candidats de gauche qui oscillent entre 2% et 4,5%. Depuis début janvier, parmi tous les candidats, c’est celui qui a le plus progressé, à savoir de 2 points.

Le dernier sondage de l’IFOP, qui vient de tomber ce mardi 15 février 2022, confirme le rapport de force à gauche en faveur de Jean-Luc Mélenchon. Estimé à 11,5% (+0,5%), le candidat de l’Union populaire peut avoir le sourire. Une augmentation liée à la nouvelle démonstration de force de l’Union populaire ce weekend ? Ce dimanche, Jean-Luc Mélenchon a en effet attiré plus de 8 000 personnes à Montpellier, meeting le plus important depuis le début de la campagne présidentielle pour un candidat de gauche.

La possibilité que le candidat de l’Union Populaire soit au second tour est dans toutes les têtes. La petite musique monte. Sur LCI, l’éditorialiste Renaud Pila l’affirmait dimanche : « ce n’est pas impossible que Jean-Luc Mélenchon soit au second tour !« . Il avait salué au même moment un meeting réussi pour les insoumis.

Loin du naufrage de la sociale-démocratie, Jean-Luc Mélenchon semble s’affirmer comme le vote efficace à gauche à 60 jours du scrutin. Dans cette campagne présidentielle, les insoumis vont chercher ceux qui votent peu ou ceux qui ne votent plus, pour les ramener dans le jeu politique : les jeunes et les classes populaires. Le candidat de l’Union Populaire est déjà le candidat le plus populaire chez les 16-25. Il peut encore mobiliser davantage, alors que la campagne ne fait que s’accélérer

Là est toute la stratégie de la campagne des insoumis : un programme de rupture complet de mesures plébiscitées par une (très) large majorité de Français, porté par une équipe et son candidat prêts à gouverner, le tout en faisant l’union à la base. À moins de 60 jours de la présidentielle, les insoumis ont le sourire et vont continuer dans cette dynamique. Pour la victoire de l’Union Populaire en avril.

37) Sondage : Mélenchon, candidat du peuple pour 43% des Français

Jean-Luc Mélenchon était l’invité de « Partie de Campagne » dans le 20H de TF1 dimanche 6 février. Il a pu s’exprimer notamment sur sa volonté de blocage des prix et d’augmentation du SMIC à 1400€ net face à la crise sociale qui fracasse le pays.

Le candidat de l’Union Populaire a rappelé que les prix ont explosé, et que les gens crèvent aujourd’hui de froid ou de faim. Dans la 6ème puissance économique du monde, il y a 8 millions de personnes qui ont besoin de l’aide alimentaire et 10 millions de pauvres. Cette situation ne peut plus durer !

Pour Jean-Luc Mélenchon, il faut faire revenir « l’Etat, le collectif dans la marche de la société » : « on a beaucoup fait respirer le capital, il est temps de faire respirer le travail » a-t-il notamment déclaré. Il a pu défendre sa volonté d’augmentation du SMIC à 1400€ net. Comme le blocage des prix, c’est une mesure qui peut être mise en place immédiatement, s’il accède à l’Elysée. Enfin, il a fait le souhait de n’avoir en France plus aucune allocation en-dessous du seuil de pauvreté, c’est-à-dire 1000€.

À la fin de « Partie de Campagne » ont été présentés à Jean-Luc Mélenchon différents sondages. L’un deux posait la question suivante : « Jean-Luc Mélenchon est-il le candidat du peuple ?« . À 43%, les sondés ont répondu « oui ». C’est un chiffre très positif pour le candidat de l’Union Populaire. Ils reconnaissent, à lui et à son programme, d’être les mieux à même de défendre les intérêts du peuple.

SMIC à 1400€ net, blocage des prix, taxes très élevées sur les ultra-riches, aucune allocation en-dessous du seuil de pauvreté… Face aux puissances du capital, Jean-Luc Mélenchon est le seul à défendre un programme de rupture, portant les intérêts du peuple et non ceux de la minorité des ultra-riches.

36) « Mélenchon est dans la course pour le second tour » : l’analyse de Jean-Michel Apathie

Pour accéder à cet article, cliquer sur le titre 36 en bleu ci-dessus.

35) Mélenchon, candidat le plus populaire chez les 16-25 ans (février 2022)

34) Mélenchon n’a jamais été aussi proche du second tour

Depuis sa déclaration de candidature en novembre 2020, il a toujours été le grand favori à gauche. Dans le dernier sondage de l’institut Cluster 17, il est donné à 13% d’intentions de vote, soit 1,5 points du second tour ! Jean-Luc Mélenchon n’est plus qu’à 1 point de Valérie Pécresse (14%, =) et 1,5 points d’Eric Zemmour et Marine Le Pen (14,5%, +0,5%). L’institut de sondage a réalisé son dernier sondage entre le 25 et le 29 janvier sur un échantillon de 2055 personnes. 1997 personnes ont exprimé une intention de vote.

L’institut Cluster 17 indique le taux de participation au sondage qu’il effectue, et prend en compte le vote de ceux qui ne sont pas encore sûrs à 100% d’aller voter. Ce n’est pas le cas des autres instituts comme l’IFOP ou IPSOS qui retirent de leur panel les sondés qui ne sont pas sûrs d’aller voter. Cela biaise par conséquent le résultat. C’est Jean-Yves Dormagen, fondateur de Cluster 17 qui a décidé de suivre cette méthode. Celui-ci est un père de la sociologie électorale et spécialiste de l’abstention. Avec Cécile Braconnier, il a écrit un ouvrage qui fait référence en science sociale : La démocratie de l’abstention.

Jean-Luc Mélenchon continue de maintenir un écart important avec les autres candidats de gauche. Nous parlions dans nos colonnes la semaine dernière des nombreuses preuves de la dynamique Mélenchon en cours. Ainsi, le candidat de l’Union Populaire est à 7 points de Christiane Taubira et 8 points de Yannick Jadot dans le sondage de l’institut Cluster 17. Les deux candidats n’atteignent pas le score de Jean-Luc Mélenchon en additionnant les leurs. Coup de massue pour eux. À part Christiane Taubira, aucun candidat de gauche n’arrive à dépasser la barre des 5%. À noter que le sondage a été effectué avant le résultat final de la primaire populaire. Il faudra voir dans quelle mesure l’investiture de Christiane Taubira par cette dernière aura un effet dans les sondages.

Nous notons que seulement 68% des sondés sont sûrs d’aller voter. Plus de 30% d’abstention à une présidentielle, c’est inacceptable. Les insoumis savent que du score de Jean-Luc Mélenchon dépendra la participation à l’élection, notamment celle des classes populaires. L’abstention vote Macron ! Si les classes populaires sont au rendez-vous, les insoumis peuvent l’emporter.

C’est là toute la stratégie de la campagne de Jean-Luc Mélenchon : un programme de rupture complet de mesures plébiscitées par une (très) large majorité de Français, en faisant l’union à la base. L’Union populaire fait souffler un vent d’espoir dans le pays à moins de 70 jours désormais du premier tour de l’élection présidentielle. La dynamique en faveur de la campagne Jean-Luc Mélenchon se ressent notamment avec tous les nouveaux visages qui rejoignent le Parlement de l’Union populaire : Aymeric Caron, Claire Lejeune, Alma Dufour pour les plus récents. Le vote efficace à gauche en avril, c’est le bulletin de l’Union populaire !

33 Mélenchon se rapproche du second tour

Un vent d’espoir incroyable. À contre-sens du logiciel déprimant d’une union impossible, de candidatures de témoignages, du marasme du Titanic sociale-démocrate, l’Union populaire est en train de faire la démonstration de l’Union par la base. Loin d’appareils politiques dépassés, l’Union autour de mesures plébiscitées dans le pays séduit. Le bulletin de vote Jean-Luc Mélenchon apparait comme le vote efficace à gauche pour avril.

Dès que les instituts de sondages prennent en compte le vote populaire et que le taux de participation est important, la candidature de l’Union populaire grimpe. C’est l’un des enseignants de Cluster 17, institut présidé par Jean-Yves Dormagen. Ce dernier est spécialiste de la sociologie électorale et de l’abstention et l’auteur de La démocratie de l’abstention avec Céline Braconnier, ouvrage de référence sur l’abstention en France.

Dans la dernière enquête de l’institut, réalisée entre le 18 et le 22 janvier 2022, Jean-Luc Mélenchon est ainsi estimé à 13%. À deux petits points de Marine Le Pen (15%) et du second tour, et à un petit point d’Éric Zemmour et Valérie Pécresse (14%). Le seuil d’accès au second tour s’étant abaissé, cette présidentielle semble plus que jamais ouverte. C’est ce qu’indiquaient dès décembre Harris Interactive, Odoxa, BVA, l’ensemble de ces instituts de sondage confirmant la dynamique Mélenchon.

32) Mélenchon aux portes du second tour (10 janvier 2022)

En hausse et toujours en tête de la gauche, Jean-Luc Mélenchon n’est plus qu’à deux points du second tour de l’élection présidentielle de 2022 selon un sondage Cluster-17 pour Marianne réalisé du 27 au 31 décembre sur un échantillon de plus de 2000 personnes. Avec 13% des suffrages (+1), le candidat de l’Union populaire talonne les trois candidats de droite et d’extrême droite. Il n’est ainsi plus qu’à 1,5 points de Le Pen (14,5%) et à 2 points de Zemmour et Pécresse (15%).

À gauche, Mélenchon creuse l’écart

Ce bon résultat pour Jean-Luc Mélenchon confirme la dynamique déjà observée pour lui à la fin du mois de décembre. Comme nous l’écrivions dans nos colonnes, il enregistrait ainsi déjà une hausse de plus de 3 points dans un sondage Elabe pour BFMTV. Une hausse d’ailleurs confirmée par l’ensemble des instituts de sondage. Mais également par les chiffres de mobilisations en ligne du candidat, alors qu’il a levé plus de 1 millions d’euros de dons avant la fin de l’année 2021 et que près de 270.000 personnes soutiennent déjà sa candidature sur son site de campagne.

Bonne nouvelle pour Mélenchon, ce sondage de Cluster 17 pour Marianne est en revanche un coup de massue pour les autres candidats de gauche : aucun ne franchit la barre des 5%, précieux sésame pour pouvoir prétendre à un remboursement des comptes de campagne. Christiane Taubira perd 2,5 points et plafonne à 4,5%, Jadot atteint un plus bas à 4% (-1 point) et Hidalgo reste encalminée à 2%. Ils semblent collectivement payer l’épisode de la fin de l’année où était discutée l’idée d’une primaire de la gauche entre les candidats sociaux-démocrates mais dont le résultat a surtout été une perte de lisibilité des différentes candidatures.

Les électeurs de Mélenchon sont sûrs de leur choix

Autre bonne nouvelle pour le candidat de l’Union populaire : ses électeurs sont aussi les plus sûrs de leur choix à gauche. 69% d’entre eux affirment ainsi être sûrs de voter pour lui. Un chiffre qui tombe à 51% pour Christiane Taubira alors même qu’elle n’est pas officiellement candidate, et qui s’effondre sous la barre des 50% pour Jadot (41%), Roussel (46%), Hidalgo (37%) et Montebourg (33%).

Des chiffres important à avoir en tête quand on sait qu’il existe à gauche une logique de « vote utile » consistant à se rassembler autour du candidat ayant le plus de chances d’arriver en tête. Jean-Luc Mélenchon peut donc avoir bon espoir, dans les prochaines semaines, de convaincre les soutiens indécis des autres candidats de gauche de le rejoindre. D’autant plus qu’il a commencé l’année 2022 par un discours à l’Assemblée nationale pour défendre les libertés qui compte près de 700.000 vues cumulées sur YouTube et Facebook et qui a d’ores et déjà marqué les esprits, comme le montre par exemple deux tweets d’un ex-militant socialiste ayant décidé de découper sa carte du PS pour soutenir Mélenchon.

Seul candidat ayant un programme à 3 mois du premier tour de l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon est décidé à mener campagne sur ses idées. Une stratégie respectueuse du grand rendez-vous démocratique qu’est l’élection présidentielle en France. Et une stratégie payante si l’on en croit les résultats des derniers sondages. Le candidat sera en meeting le 16 janvier à Nantes pour continuer à creuser le sillon qui l’amène aujourd’hui déjà aux portes du second tour.

31) Sondage : Mélenchon plus que jamais favori à gauche

Pour accéder à cet article, cliquer sur le titre 31, en bleu, ci-dessus.

30) Sondage : Mélenchon en tête chez les jeunes (18/34 ans)

Pour accéder à cet article, cliquer sur le titre 30, en bleu, ci-dessus.

29) Sondage 2022 : Mélenchon peut battre l’extrême droite

Sondage : Mélenchon à portée de main du second tour. Le nouveau sondage Cluster17, publié ce vendredi 17 décembre 2021, confirme la dynamique solide qui se crée autour du candidat de l’Union Populaire, Jean-Luc Mélenchon. Favori à gauche, il devance nettement ses concurrents, d’au moins 8 points. Avec 13% d’intentions de votes, il laisse loin derrière lui Anne Hidalgo ou Yannick Jadot, respectivement à 3% et 5%. Qui d’autre que Jean-Luc Mélenchon peut faire gagner la gauche en 2022 ?

Sondage : plus la participation est forte, plus Mélenchon est fort

Nous avons déjà pu saluer plusieurs fois la méthodologie de l’institut de sondage Cluster 17 qui, en plus d’afficher clairement le pourcentage de participation estimé, prend en compte les positions des électeurs indécis. En effet, les sondeurs ne les éjectent pas de leur échantillon s’ils ont le malheur d’indiquer qu’ils ne sont pas sûrs à 100% de voter pour le candidat qu’ils ont choisi. En l’occurrence, pour ce sondage effectué sur un échantillon de 1520 personnes, la participation est estimée à 75%. C’est au moins entre 15 et 20 points de plus que la participation estimée dans la plupart des sondages effectués par des instituts tels que l’IFOP ou IPSOS.

Le pourcentage d’intention de vote pour Jean-Luc Mélenchon est justement à mettre en lien avec cette participation estimée assez élevée. Il s’avère que tous les instituts de sondages nous expliquent que plus la participation augmente, plus le score du candidat de l’Union Populaire est élevé, et celui d’Emmanuel Macron baisse. Ainsi, Jean-Luc Mélenchon est à 13% d’intentions de vote sur un sondage où la participation estimée est de 75% !

Sondage : la certitude du vote Mélenchon beaucoup plus importante que le vote Jadot ou Hidalgo

L’autre point intéressant à noter dans ce nouveau sondage est la certitude du vote des électeurs. A ce niveau là, Jean-Luc Mélenchon domine largement ses concurrents. En effet, 71% des personnes ayant indiqué qu’elles souhaitaient voter pour lui sont « tout à fait sûr » de glisser le bulletin de l’Union Populaire dans l’urne. De leur côté, le trio perdant composé d’Anne Hidalgo (38%), Arnaud Montebourg (48%) et Yannick Jadot (48%) n’atteignent même pas 50% concernant la certitude de vote de leurs potentiels électeurs.

La semaine dernière, Cluster 17 indiquait que Jean-Luc Mélenchon était à 3 points du premier tour. En effet, Marine Le Pen et Valérie Pécresse y étaient toutes deux indiquées à 16% d’intention de vote. La montée de cette dernière (18%, +2) est d’ailleurs mettre en lien avec l’affaiblissement des intentions de vote pour Macron (22%, – 1). Mais le seuil pour arriver au second tour du scrutin sera, nous le savons, entre 16% et 18% avril 2022,

A gauche aujourd’hui, seul Jean-Luc Mélenchon peut arriver au second tour et battre l’extrême-droite. Il y a une dynamique certaine autour de l’Union populaire, il progresse dans les intentions de vote, tout en ayant une des bases électorales les plus solides. Il est le seul candidat de gauche à même de faire voter les classes populaires et les abstentionnistes, clé du scrutin en 2022. Pour la VIème République, la planification écologique et le partage des richesses, il y a urgence.

28) Jean-Luc Mélenchon plébiscité par les électeurs de gauche

D’après un sondage Ipsos-Sopra Steria pour France 2 publié ce 14 décembre 2021 :

- Mélenchon se place loin devant les autres candidats de gauche

- 74% des sympathisants de gauche estiment qu’il veut "vraiment changer les choses".

- Il est également considéré comme celui qui "comprend le mieux les problèmes" de la vie quotidienne, à 65% pour les électeurs de gauche,

- Plus largement, les sympathisants de gauche ont une meilleure perception de Jean-Luc Mélenchon que de tous les autres candidats. 62% d’entre eux estiment qu’il a "un projet clair" pour le pays contre 35% pour Yannick Jadot et 31% pour Anne Hidalgo.

- 45% des Français de gauche jugent également qu’il a "l’étoffe d’un président" contre 33% pour la socialiste et 28% pour l’écologiste

27) La dynamique Mélenchon confirmée par 4 sondages cette semaine

Harris interactive, Odoxa, BVA, Cluster 17, quatre sondages confirment cette semaine la dynamique Mélenchon. Le candidat de l’Union Populaire fait plus que jamais office de favori pour qualifier la gauche au second tour, à présent à portée de main.

Pendant que le Titanic social-démocrate Hdalgo et Montebourg continue de sombrer sous nos yeux après le désastre du quinquennant Hollande, le rapport de force à gauche se précise.

Contrairement aux instituts IPSOS et IFOP qui ne gardent dans leur échantillon que les électeurs certains d’aller voter 10 sur 10, gommant le vote populaire, le nouvel institut Cluster 17 prend en compte aussi d’autres électeurs. Il arrive au résultat suivant en cette mi-décembre : Macron 23%, Pécresse 16%, Le Pen 16%, Zemmour 15%, Mélenchon 13%, Jadot 5%, Hidalgo 3%, Roussel 2%, Montebourg 1%, Poutou 1%, Arthaud 0,5%.

Jean-Luc Mélenchon à 3 points du second tour. Loin devant Yannick Jadot (5%), très loin devant Hidalgo (3%), Roussel (2%) et Montebourg (1%). Au regard de ce sondage, on comprend mieux les tentatives désespérées d’Anne Hidalgo et Arnaud Montebourg pour des primaires de la gauche, pour sortir par la moins petite porte possible de ce naufrage.

Trois autres sondages parus cette semaine confirment en effet la dynamique du candidat de ’Union Populaire et la chute des autres candidats de gauche. Harris Interactive, Odoxa et BVA notent ainsi chacun une hausse respectivement une hausse de + 1%, +1,5% et +1,5%. Yannick Jadot chute lui de -2%, -1% et -0,5%.

Mélenchon cartonne chez les 18/24 ans

Dans cette tranche d’âge, le candidat de l’Avenir en commun est estimé à 22%, c’est à dire à la première place au coude à coude avec Emmanuel Macron.

La dynamique de l’Union Populaire

Le constat est simple du côté de La France Insoumise : l’unité ne peut actuellement s’engager par le commet mais par la base de la gauche autour de mesures plébiscitées par une très large majorité de Français.

Autre bonne nouvelle : loin de la zemmourisation médiatique, le pouvoir d’achat est la priorité absolue des Français pour la présidentielle 2022.

Il sera l’élément déterminant du vote pour 45% des Français devant la santé (30%), l’écologie (21%)...

Pierre Joigneaux

26) Sondage : Mélenchon creuse l’écart à gauche

8 décembre 2021

Jean-Luc Mélenchon en hausse, Yannick Jadot en baisse, Anne Hidalgo dans les choux. C’est l’enseignement à gauche du nouveau sondage Harris interactive publié ce lundi 6 décembre 2021. Jean-Luc Mélenchon, qui vient de présenter ce week-end le parlement de l’Union Populaire composé de plus de 200 personnalités (artistes, associatifs, syndicalistes, intellectuels, politiques) et qui a rassemblé plus de 5 000 personnes pour son meeting de la Défense, creuse l’écart à gauche. La dynamique est du côté du candidat de l’Union populaire. Notre article.

Estimé à 11% (+1), Jean-Luc Mélenchon creuse l’écart à gauche. Les personnalités qui ont réclamé l’« union de la gauche » durant de longs mois et qui sont tous partis dans leurs couloirs, sont distancées. Yannick Jadot (7%), secoué par l’affaire Nicolas Hulot et les tensions internes autour de Sandrine Rousseau, est donné en baisse pour la deuxième semaine consécutive. Anne Hidalgo (5%) ne parvient toujours pas à lancer sa campagne. Fabien Roussel (2%) et Arnaud Montebourg (1%) sont quant à eux inexistants, ne faisant parler d’eux qu’à l’occasion de polémiques défavorables.

Autre bonne nouvelle : loin de la zemmourisation médiatique, le pouvoir d’achat est la priorité absolue des Français pour la présidentielle 2022. C’est ce que révèle un sondage Odoxa paru ce lundi 29 novembre 2021. Le pouvoir d’achat sera l’élément déterminant du vote en 2022 pour 45% des Français, devant la santé (30%) et l’écologie (21%), loin, très loin de l’identité nationale (10%). Face à l’urgence sociale et écologique qui fracasse le pays, face à l’urgence démocratique alors que 70% des citoyens sont restés chez eux lors des dernières élections, face à l’explosion des violences d’extrême-droite, l’urgence est à l’Union populaire.

Pour le partage des richesses, la bifurcation écologique et la 6ème République, la candidature du candidat de l’Union populaire creuse l’écart à gauche.

Par Pierre Joigneaux.

https://linsoumission.fr/2021/12/08...

25) Mélenchon grand favori des sympathisants de gauche

8 octobre 2021

Le plus à même de se qualifier au second tour de la présidentielle, d’avoir une stature présidentielle, de gouverner le pays, d’incarner la gauche, le plus convaincant, le plus proche des préoccupations des Français, le plus compétent, le meilleur début de campagne… Jean-Luc Mélenchon est le grand favori des sympathisants de gauche, selon un nouveau sondage Odoxa publié ce jeudi 7 octobre 2021.

Estimé à 11% (+1), Jean-Luc Mélenchon creuse l’écart à gauche. Les personnalités qui ont réclamé l’« union de la gauche » durant de longs mois et qui sont tous partis dans leurs couloirs, sont distancées. Yannick Jadot (7%), secoué par l’affaire Nicolas Hulot et les tensions internes autour de Sandrine Rousseau, est donné en baisse pour la deuxième semaine consécutive. Anne Hidalgo (5%) ne parvient toujours pas à lancer sa campagne. Fabien Roussel (2%) et Arnaud Montebourg (1%) sont quant à eux inexistants, ne faisant parler d’eux qu’à l’occasion de polémiques défavorables.

Autre bonne nouvelle : loin de la zemmourisation médiatique, le pouvoir d’achat est la priorité absolue des Français pour la présidentielle 2022. C’est ce que révèle un sondage Odoxa paru ce lundi 29 novembre 2021. Le pouvoir d’achat sera l’élément déterminent du vote en 2022 pour 45% des Français, devant la santé (30%) et l’écologie (21%), loin, très loin de l’identité nationale (10%). Face à l’urgence sociale et écologique qui fracasse le pays, face à l’urgence démocratique alors que 70% des citoyens sont restés chez eux lors des dernières élections, face à l’explosion des violences d’extrême-droite, l’urgence est à l’Union populaire.

Pour le partage des richesses, la bifurcation écologique et la 6ème République, la candidature du candidat de l’Union populaire creuse l’écart à gauche.

Par Pierre Joigneaux.

25) Mélenchon grand favori des sympathisants de gauche

25a) 30% des sympathisants de gauche estiment que Jean-Luc Mélenchon est le plus capable de se qualifier au second tour de la présidentielle

Favori. Jean-Luc Mélenchon écrase la concurrence à gauche. Et ce, quelque soit la question posée. C’est l’enseignement d’une étude de l’institut de sondage Odoxa pour Le Figaro et Backbone-Consulting publiée ce jeudi 7 octobre 2021.

À la question « parmi ces 5 candidats de gauche et/ ou écologistes lequel vous semble le plus capable de se qualifier au second tour de la présidentielle », le constat est limpide. 30% des sympathisants de gauche répondent Jean-Luc Mélenchon. Favori, loin devant Yannick Jadot (19%), très loin devant Anne Hidalgo (14%), Arnaud Montebourg (10%) et Fabien Roussel (4%).

25b) Meilleure incarnation de la gauche, meilleure stature présidentielle, le plus compétent : Jean-Luc Mélenchon plie le match à gauche

Qui incarne le mieux la gauche ? Pour 35% des sympathisants de gauche, la réponse est Jean-Luc Mélenchon. La concurrence arrive (très) loin derrière : 17% pour Anne Hidalgo, 14% pour Arnaud Montebourg, 12% pour Yannick Jadot et 8% pour Fabien Roussel.

À la question « quel candidat vous semble le plus avoir une stature présidentielle », le résultat est également sans appel : 26% des sympathisants répondent Jean-Luc Mélenchon, contre 17% pour Anne Hidalgo et Yannick Jadot, et 4% pour Fabien Roussel.

Autres questions, toujours le même constat : que ce soit sur la « compétence », le travail de « conviction » ou encore la « capacité à gouverner le pays ».

Jean-Luc Mélenchon est ainsi « le plus compétent » pour 25% des sympathisants de gauche, contre 16% pour Arnaud Montebourg, 15% pour Anne Hidalgo et Yannick Jadot, 8% pour Fabien Roussel. Le « plus convainquant » pour 27% des sympathisants de gauche, contre 20% pour Yannick Jadot, 13% pour Anne Hidalgo, 12% pour Arnaud Montebourg et 8% pour Fabien Roussel. Jean-Luc Mélenchon considéré comme 2 à 3 fois plus proche des préoccupations des Français que tous les autres candidats de gauche

Le leader des insoumis est également le plus « capable de gouverner le pays » pour 26% des sympathisants de gauche, contre 16% pour Anne Hidalgo, 15% pour Yannick Jadot et Arnaud Montebourg, et 6% pour Fabien Roussel.

Enfin, Jean-Luc Mélenchon est le candidat perçu comme étant le plus proche des préoccupations des Français. Et de loin. Pour 32% des sympathisants de gauche, le candidat largement en tête à gauche dans les sondages, est celui qui est le plus proche des attentes des Français, contre seulement 16% pour Yannick Jadot, 13% pour Arnaud Montebourg, 12% pour Anne hidalgo et 9% pour Fabien Roussel. Des candidats tous perçus comme 2 à 3 fois moins proches des préoccupations des Français que le leader de la gauche. 59% des sympathisants de gauche estiment que la gauche peut remporter la présidentielle

Et bonne nouvelle supplémentaire pour celui qui est donc le grand favori de la gauche dans la course à la présidentielle : 59% des sympathisants de gauche estiment qu’« une candidature de gauche et/ou écologiste » pourrait remporter l’élection présidentielle en avril prochain, toujours selon ce sondage Odoxa Backbone-Consulting pour Le Figaro.

Enfin, 1 sympathisant de gauche sur 4 estime que c’est Jean-Luc Mélenchon qui réalise le meilleur début de campagne, là encore très loin devant la concurrence. Anne Hidalgo n’arrive par exemple à convaincre qu’un tiers des sympathisants… du Parti socialiste (PS). Des sympathisants socialistes lui préférant… Jean-Luc Mélenchon. L’homme qui, après le quinquennat Hollande, a rassemblé plus de 7 millions d’électeurs et près de 20% des suffrages, quand le PS s’écroulait à 6%. Le leadership à gauche a plus que jamais un visage. Rupture sociale, écologique et démocratique : le programme des insoumis ultra majoritaire dans le pays à gauche comme à droite

25c) Et au delà de la personne de Jean-Luc Mélenchon, c’est bien le programme du favori de la gauche qui suscite une adhésion très large dans le pays, dépassant largement le clivage gauche droite.

C’est ce que révèle une enquête d’Harris interractive : 8 Français sur 10 sont pour l’augmentation du SMIC à 1400 euros net par mois, 7 Français sur 10 sont pour que l’impôt baisse pour ceux qui gagnent moins de 4000 euros par mois, 7 Français sur 10 sont favorables à ce que les personnes vivant à l’étranger versent au Trésor Français la différence entre ce qu’elles paient comme impôt sur place et ce qu’elles paieraient si elles étaient restées en France, 86% des Français sont pour faire payer plus d’impôts à Google, Amazon, Facebook et Apple qu’ils n’en payent aujourd’hui, 83% des Français sont pour que chaque retraité touche au minimum une pension égale au SMIC, et ainsi de suite.

Sur les propositions écologiques, là aussi, les Français plébiscitent les mesures proposées par les insoumis : 83% des Français sont d’accord pour interdire de prélever chaque année plus de matière première que la Terre est capable de reconstituer en un an, la fameuse « règle verte » que Jean-Luc Mélenchon porte depuis plus de 10 ans comme en témoigne son ouvrage du même nom publié en 2012, 74% des Français sont favorables à l’objectif de 100% d’énergies renouvelables en 2050, 87% des Français sont favorables à un plan national d’isolation des bâtiments pour lutter contre la précarité énergétique, à un plan de création de 300 000 emplois dans l’agriculture (86%) et de 300 000 emplois dans le domaine de la Mer (83%), ou encore près de 9 Français sur 10 (89%) sont pour un plan de relocalisation en France des produits essentiels à la vie quotidienne : autant de plébiscites allant dans le sens de la planification de la bifurcation écologique portée par LFI.

Sur la rupture démocratique et le passage à la 6ème République, là aussi, ce sont près de deux tiers des Français qui se prononcent en faveur de la convocation d’une Assemblée constituante chargée de rédiger une nouvelle Constitution pour la France, la fameuse « constituante » portée là aussi depuis des années par Jean-Luc Mélenchon et actuellement en cours au Chili.

25d) Le seuil du second tour plus que jamais à portée de main pour Jean-Luc Mélenchon

Et c’est justement la stratégie de l’« union populaire » développée ces dernières semaines par les insoumis : convaincre autour de ces mesures plébiscitées dans le pays. Jean-Luc Mélenchon pourra cette fois-ci s’atteler à la tâche dans la peau du grand favori de la gauche.

Et bonne nouvelle supplémentaire pour les insoumis, le seuil du second tour est plus que jamais à portée de main avec l’effondrement de Marine Le Pen et la division des voix à l’extrême-droite. Le duel Macron / Le Pen, annoncé depuis de longs mois, n’a plus rien d’inéluctable. Le Président de la République ne constitue plus un rempart mais un trampoline à l’extrême-droite.

Face à la zemmourisation médiatique de plus en plus forte, l’explosion des idées d’extrême-droite dans le pays, la proliférations des agressions et des groupuscules fascistes, Jean-Luc Mélenchon s’est posé comme la candidature antifasciste, sociale et écologique en démasquant Éric Zemmour devant plus de 4 millions de personnes. La gauche, plus généralement le camp républicain, tient son meilleur rempart face à la pente que prend notre pays.

Par Pierre Joigneaux.

24) 40% le dimanche, 87% le lundi : quand l’IPSOS contredit… l’IPSOS sur la participation des jeunes en 2022

Pour accéder à cet article 24, cliquer sur le titre 24 en bleu ci-dessus.

En ce moment, le comique sondagier fonctionne à plein chez IPSOS et chez IFOP (facétieusement rebaptisé « opif » par nos amis). De tous côtés montent des mises en garde contre leur méthodes de travail.

23) Les chiffres secrets des sondages – Par Jean-Luc Mélenchon

Nous reproduisons ici le texte publié par Jean-Luc Mélenchon sur son blog le samedi 2 octobre 2021.

https://linsoumission.fr/2021/10/02...

D’énormes écarts entre deux sondages rendent perplexes nombre d’observateurs et d’électeurs. Beaucoup mettent en cause les entreprises qui les réalisent les soupçonnant de manipulation. C’est plus compliqué. Bien sûr, il est troublant de voir que les variations n’atteignent jamais le score attribué au Président de la République. Cette constance semblent même signifier que si tous sont d’accord sur ce point, alors l’affaire est entendue. Mais d’aucuns en déduisent que certains sondeurs comme IPSOS et IFOP n’auraient pas envie de mordre la main qui leur donne à manger car ce sont ces deux entreprises qui ramassent l’essentiel des contrats de sondages du gouvernement qui se chiffrent par millions d’euros. D’autres soupçonnent que les liens de parenté du directeur des études de IFOP avec le président de la République influent sur son jugement. Toutes ces critiques me semblent passer à côté du vrai problème posé.

Tout tient à la méthode de calcul et à la flemme des commentateurs qui ne lisent ni ne se soucient des notices techniques qui accompagnent ces sondages. Nuançons là encore. Souvent les notices ne sont publiées que deux ou trois jours après l’émotion des chiffres du moment. On a même constaté une fois quinze jours de retard. Sur ce point, comme nous l’avons pointé à plusieurs reprises, il est certain qu’il y a volonté de dissimulation. Mais pourquoi ?

Enquêtons. On se souvient peut-être de l’énorme plantage des sondages produits par ces mêmes « instituts » avant les régionales. Ce qui fut spécialement grave c’est qu’en faisant croire à des duels de second tour avec le RN partout, ils ont évidemment faussé les intentions de vote au premier tour. C’est-à-dire qu’ils ont provoqué un effet « vote utile » sur une base qui n’avait aucun fondement. À partir de là, un certain nombre des sondeurs sont tombés d’accord entre eux pour changer la méthode de calcul pour leurs évaluations. Un peu comme ils l’avaient fait dans le passé en supposant que les gens avaient peur de dire qu’ils voteraient FN. Donc ils réévaluaient continuellement le score brut du FN que trouvaient leurs enquêtes. À présent, cet exercice de rectification a lieu avec l’abstention. Plusieurs sondeurs la surévaluent. Pourquoi pas. Mais alors pourquoi le cacher ? Et pourquoi les commentateurs ne le disent-ils pas ? Car ce serait là une information majeure, non ? Dans les enquêtes IFOP et IPSOS par exemple le taux d’abstention pris en compte est de 50 %. Chiffre secret ? Pourquoi ? En tous cas ce qui est certain c’est que cela produit plutôt qu’une prudence une vraie manipulation du vote « utile » dans chacun des électorats, à droite, à gauche et à l’extrême droite. Nos mises en garde ne sont donc pas seulement destinées à nos propres électeurs. Il s’agit de l’ensemble des citoyens de toutes les opinions qui sont trompés. Qu’on ne dise pas que ce n’est pas vrai. Encore aujourd’hui on a vu Jean Marie Le Pen déclarer que si « Zemmour est le mieux placé, bien sûr il votera pour lui ». « Mieux placé » par qui ? Nous avons saisi la commission des sondages sur ces sujets. Elles nous a reçus. Cette procédure a donc déjà commencé avant les vacances d’été. Et nous attendons les conclusions depuis. Patience.

Mais ce n’est pas tout. Nous avons nous LFI des raisons supplémentaires d’être inquiets de cette méthode. Car elle nous frappe davantage que d’autres. Cela, les auteurs des sondages le savent aussi très bien car nous leur en avons parlé directement. Voyons nos raisons. À chaque fois, la méthode de ces sondeurs est la même : on demande aux personnes sondées d’indiquer, sur une note de 1 à 10, quelle est la certitude qu’ils aillent voter au premier tour de l’élection présidentielle. Puis on retire de l’échantillon toutes les personnes qui n’affirment par leur intention d’aller voter avec une certitude de 10/10. Les conséquences sont radicales.

Comme je l’ai dit, si seuls sont retenus les avis des personnes se disant certaines d’aller voter (10/10 sur cette échelle), alors on obtient une estimation du taux de participation incroyablement basse. Pour le sondage IFOP publié au mois de juillet, selon la notice, cette participation est estimée à 49,7%. Pour le sondage IPSOS de cette semaine, cette estimation est de 53%. Cela représente un taux de participation de 25 à 30 points inférieur au premier tour de l’élection présidentielle de 2017. On comprend bien, dès lors, que l’information principale si l’on croit ces sondages devrait être le taux de participation estimée et non pas les intentions de vote qui y correspondent. Nous avons alerté toutes les rédactions. Sans aucun résultat. Elles continuent de publier sans un mot sur ce « détail » !

Le bizarre de cette affaire est que cette estimation de l’abstention ultra haute est en contradiction avec les informations des sondeurs eux-mêmes. En fouillant dans le détail les notices, nous avons fait une découverte troublante. Ainsi, dans le sondage IFOP publié en juillet, l’institut estime la participation à 49,7%. Mais dans la même enquête (la notice est consultable sur le site de la Commission des Sondages), il est indiqué que 95% des personnes interrogées indiquent qu’elles envisagent d’aller voter ! 70% d’entre elles disent d’ailleurs que « c’est tout à fait certain », 23% que « c’est pratiquement certain » et 5% « qu’il y a de grandes chances ». C’est-à-dire que même si on ne retient que les 70% des 95% qui se disent « tout à fait certains » d’aller voter, on aurait une participation estimée à 66,5%, bien au-delà des 49,7% utilisés pour le calcul des intentions de vote.

Enfin, et c’est le plus choquant, cette méthode introduit un « biais sociologique » évident et terrible. Ainsi, le calcul effectué sur le blog Médiapart de Eliot Thibault sur un précédent sondage IPSOS donne des chiffres édifiants à ce sujet. En ne retenant que les personnes certaines d’aller voter (10/10), on retient 67% des plus de 65 ans mais seulement 40% des personnes âgées de 25 à 34 ans. Par contre si l’on ajoute aussi les personnes quasi-certaines d’aller voter (8/10 et 9/10), alors on obtient 88% des plus de 65 ans et 70% des personnes âgées de 25 à 34 ans. Donc la méthode IFOP IPSOS élimine massivement les intentions de vote des jeunes. Et ce n’est pas tout. Cette méthode tape dur dans nos rangs. Pour IFOP et IPSOS 57% des « électeurs de Jean-Luc Mélenchon en 2017 » seulement se disent certains d’aller voter. Bizarrement ils sont 66% pour les électeurs de 2017 de Benoît Hamon. Par contre, si on retient également les « presque certains d’aller voter » (8/10 et 9/10), alors le chiffre monte à 85% chez les électeurs de Mélenchon et à 83% chez les électeurs de Benoît Hamon. Conclusion : avec cette méthode, on confie donc aux classes supérieures et aux personnes âgées le choix des candidats qui feront des bons sondages. On retrouve là un parfum de vote de classe. Ce n’est plus alors un sondage mais la mise en chiffre de la société dont rêvent les commanditaires. Sans doute est-ce pourquoi le résultat les faits rêver… à 100%

Pour finir notons comment cette méthode réduit de manière très importante et même grotesque la taille des échantillons. Ainsi, en ne retenant qu’une personne sur deux sur un échantillon de 925 personnes (celui de l’institut IPSOS du 3 septembre), on ne retient que 490 personnes pour calculer les intentions de vote !!!!! Qui le dit ? À cette bouffonnerie il faut encore en ajouter une autre. En effet il faut retirer de cet échantillon les personnes se disant certaines d’aller voter mais n’exprimant pas d’intention de vote (entre 11 et 16% selon les hypothèses). On se retrouve donc à publier un sondage pour l’élection présidentielle en France calculé sur un échantillon d’environ 430 personnes !!!! On peut rire, ça soulage ! Sur un tel échantillon, les marges d’erreur sont de quasiment 3 points pour un candidat dont le score est estimé à 10%. Bien sûr cela n’est pas précisé.

Bien évidemment, il existe de nombreux autres axes de critique des sondages. Les fondements mathématiques des enquêtes d’opinion, les échantillons utilisés, les méthodes de redressement opaques sont autant de biais dans le calcul des intentions de vote. Mais cette nouvelle méthode introduit une manipulation évidente qui ne peut être acceptée. Elle a une influence considérable sur les intentions de vote affichées. À l’heure où vont se cristalliser les différentes propositions politiques en présence, son impact falsificateur peut être énorme sur le déroulement de la campagne électorale à venir. C’est la raison pour laquelle nous avons déjà saisi la Commission des Sondages. Nous l’avons rencontrée et nous ne lui demandons qu’une chose : l’obligation pour les sondeurs et ceux qui les publient de faire connaître le taux d’abstention qu’ils prévoient en même temps qu’ils annoncent leurs prévision pour les candidats.

22) Sondage 2022 : Mélenchon à 3 points du 2nd tour

https://linsoumission.fr/2021/09/28...

Ce jeudi 23 septembre 2021, Jean-Luc Mélenchon affrontait Éric Zemmour devant plus de 4 millions de téléspectateurs, record historique pour une émission politique. Nombre de journalistes concluaient à une victoire du leader des insoumis. Ce mardi 28 septembre, un sondage Harris Interactive vient de tomber. Et il vient confirmer que Jean-Luc Mélenchon est le grand favori de la gauche pour 2022. Mieux, il se rapproche du seuil du second tour. Estimé à 13%, Jean-Luc Mélenchon n’est plus qu’à 3 points de Marine Le Pen, en chute libre. L’espoir est plus que jamais permis pour la candidature de l’« union populaire » tant les mesures portées par le programme des insoumis sont plébiscitées dans le pays. Notre article.

Le sourire. Ce jeudi, sous les coups de 23 heures, on avait quitté un Jean-Luc Mélenchon tout sourire sur le plateau de BFMTV. Devant plus de 4 millions de personnes et durant plus de 2 heures, le leader des insoumis venait de démasquer Éric Zemmour, l’attraction médiatique de cette rentrée. Fake news sur l’immigration et le « grand remplacement », vide absolu sur l’écologie et le social, Jean-Luc Mélenchon a révélé aux yeux de la France entière ce qu’est Éric Zemmour : un obsessionnel monomaniaque. Une œuvre de salubrité publique en cette rentrée placée plus que jamais sous le signe de la zemmourisation médiatique.

5 jours plus tard, un sondage Harris Interractive vient de tomber. Et le leader des insoumis peut garder son sourire : estimé à 13%, il est plus que jamais le grand favori de la gauche pour 2022, loin devant Anne Hidalgo (7%), Yannick Jadot (6%), Arnaud Montebourg (2%) et Fabien Roussel (1%).

Mieux, le favori de la gauche se rapproche de plus en plus du seuil du second tour. Celui qui avec plus de 7 millions de voix et près de 20% des suffrages était passé à 600 000 voix du second tour en 2017, n’est plus qu’à 3% de Marine Le Pen. En chute libre, la candidate du Rassemblement National (RN) n’est plus qu’à 16% des intentions de vote. C’est tout le discours médiatique autour du duel Macron / Le Pen annoncé d’avance, qui s’effondre.

21 Mélenchon à 13% (d’après l’institut Redfield et Wiltion Stratégies)

C’est le principal enseignement d’un sondage réalisé sur un échantillon de 1500 personnes. Derrière Marine Le Pen (25%) et Emmanuel Macron (21%), Jean-Luc Mélenchon (13%) est de loin le mieux placé pour contrer le duel annoncé. Et au regard de l’ampleur du soutien aux différentes mesures de rupture écologique, sociale et démocratique, listées ci-dessus, que les Français appellent de leurs vœux, l’espoir est plus que légitime.

Quelles sont les intentions de vote pour les différents candidats de gauche ?

- Mélenchon : 13%

- Jadot : 6%

- Hidalgo : 5%

Quelles sont les intentions de vote pour les différents candidats de droite (Zemmour non proposé au choix) ?

- Le Pen : 25%

- Macron : 21%

- Bertrand : 8%

- Barnier : 6%

- Dupont-Aignan : 5%

- Pécresse : 4%

20) IPSOS / IFOP : UN TRIPATOUILLAGE INACCEPTABLE !

Au mois de juillet dernier, j’avais dénoncé la méthode de sondage utilisée par l’institut IFOP. Aujourd’hui, c’est l’institut IPSOS qui se livre au même exercice de tripatouillage pour faire disparaître les électeurs populaires des échantillons utilisés dans le calcul des intentions de vote.

A chaque fois, la méthode est la même : on demande aux personnes sondées d’indiquer, sur une note de 1 à 10, quelle est la certitude qu’ils aillent voter pour le premier tour de l’élection présidentielle. Puis on retire de l’échantillon toutes les personnes qui n’affirment pas leur intention d’aller voter avec une certitude de 10/10.

Les problèmes d’une telle méthode sont multiples :

- D’abord, les instituts se gardent bien de publier le taux de participation qui correspond à un tel raisonnement. Pourtant, si l’on ne retient que les personnes se disant certaines d’aller voter (10/10 sur cette échelle), alors on obtient une estimation du taux de participation ridiculement basse. Pour le sondage IFOP publié au mois de juillet, cette participation est estimée à 49,7% selon la notice. Pour le sondage IPSOS du jour, cette estimation est de 53%. Cela représente un taux de participation de 25 à 30 points inférieur au premier tour de l’élection présidentielle de 2017. On comprend bien, dès lors, que l’information principale si l’on croit ces sondages devrait être le taux de participation estimée et non pas les intentions de vote qui y correspondent. Mais personne n’en parle !

- De plus, cette estimation de l’abstention est en contradiction avec les informations publiées par les mêmes sondeurs. Ainsi, dans le sondage IFOP publié en juillet, l’institut estime la participation à 49,7%. Mais dans la même enquête (la notice est consultable sur le site de la Commission des Sondages), il est indiqué que 95% des personnes interrogées indiquent qu’elles envisagent d’aller voter : 70% d’entre elles disent d’ailleurs que « c’est tout à fait certain », 23% que « c’est pratiquement certain » et 5% « qu’il y’a de grandes chances ». C’est à dire que même si on ne retient que les 70% des 95% qui se disent « tout à fait certains » d’aller voter, on aurait une participation estimée à 66,5%, bien au delà des 49,7% utilisés pour le calcul des intentions de vote.

- Troisièmement, cette méthode introduit un biais sociologique évident. Ainsi, le calcul effectué sur le blog Médiapart de Eliot Thibault sur un précédent sondage ELABE donne des chiffres édifiants : en ne retenant que les personnes certaines d’aller voter (10/10), on retient 67% des plus de 65 ans mais seulement 40% des personnes âgées de 25 à 34 ans. Par contre si l’on ajoute aussi les personnes quasi-certaines d’aller voter (8/10 et 9/10), alors on obtient 88% des plus de 65 ans et 70% des personnes âgées de 25 à 34 ans. De même, seulement 57% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon en 2017 se disent certaines d’aller voter contre 66% des électeurs de Benoit Hamon. Par contre, si on retient également les « presque certains d’aller voter » (8/10 et 9/10), alors le chiffre monte à 85% chez les électeurs de Mélenchon et à 83% chez les électeurs de Benoit Hamon. Avec cette méthode, on confie donc aux classes supérieures et aux personnes âgées le choix des candidats qui feront des bons sondages. On retrouve là un parfum de vote censitaire.

- Enfin, cette méthode réduit de manière très importante la taille des échantillons. Ainsi, en ne retenant qu’une personne sur deux sur un échantillon de 925 personnes (celui de l’institut IPSOS du 3 septembre), on ne retient que 490 personnes pour calculer les intentions de vote. Pire encore, il faut retirer de cet échantillon les personnes se disant certaines d’aller voter mais n’exprimant pas d’intention de vote (entre 11 et 16% selon les hypothèses). On se retrouve donc à publier un sondage pour l’élection présidentielle en France calculé sur un échantillon d’environ 430 personnes, ce qui est ridiculement bas. Sur un tel échantillon, les marges d’erreur sont de quasiment 3 points pour un candidat dont le score est estimé à 10% (c’est à dire que, si on applique la théorie statistique - ce qui est contestable d’un point de vue mathématique vu la méthode d’échantillonnage utilisée, il y a 95% de chance que le résultat exact soit entre 7 et 13%).

Bien évidemment, il existe de nombreux autres axes de critique des sondages. Les fondements mathématiques des enquêtes d’opinion, les échantillons utilisés, les méthodes de redressement opaques sont autant de biais dans le calcul des intentions de vote. Mais cette nouvelle méthode introduit une manipulation évidente qui ne peut être tolérée. Elle a une influence considérable sur les intentions de vote affichées. A l’heure où vont se cristalliser les différentes propositions politiques en présence, son impact peut être énorme sur le déroulement de la campagne électorale à venir. C’est la raison pour laquelle nous avons écrit à la Commission des Sondages que nous rencontrerons dans quelques jours pour lui demander de réagir face à la multiplication de ces pratiques inacceptables.

19) Montagnes russes dans les sondages (Jean-Luc Mélenchon)

On comprend qu’un sondage qui me place à huit pour cent deux jours après un autre qui me place a 12 ou 13% retienne mon attention. Au minimum on a le droit d’être surpris. Non parce que les « instituts » concernés étaient les vainqueurs de l’attribution des gros lots de commande de sondage de l’Élysée et que je suis toujours très réservé sur ce que proclament IPSOS ET IFOP (malicieusement rebaptisé « au pif » par mes camarades). Les montagnes russes du grand cirque sondagier donnent la nausée. Je veux m’en prémunir. Je veux comprendre. Je suis certain que vous êtes nombreux à penser de même. Même s’ils m’accordent comme tous les autres sondage un gain de un point, je ne m’ébahis pas.

Ce n’est pas le cas des journaux et de l’audiovisuel gouvernemental. Ils avalent tout rond, font semblant de découvrir et répètent sans même faire semblant d’être étonnés. « Le sondage qui rebat les cartes » plastronne même « Le Parisien ». Pourtant c’est une arnaque. Et c’est la seconde fois qu’elle est commise depuis juin. La tambouille des deux instituts est très simple : on demande aux personnes sondées d’indiquer, sur une note de 1 à 10, quelle est la certitude qu’ils aillent voter pour le premier tour de l’élection présidentielle. Puis on retire de l’échantillon toutes les personnes qui n’affirment pas leur intention d’aller voter avec une certitude de 10/10.

Si l’on ne retient que les personnes se disant certaines d’aller voter (10/10 sur cette échelle), alors on obtient une estimation du taux de participation ridiculement basse. Pour le sondage IFOP publié au mois de juillet, cette participation est estimée à 49,7% selon la notice. Pour le sondage IPSOS du jour, cette estimation est de 53%.

Cela représente un taux de participation de… 25 à 30 points inférieur au premier tour de l’élection présidentielle de 2017. L’information principale, si on croit ces sondages, et qui devrait faire la « Une » de tous les médias du pays devrait donc être la suivante : « 50% d’abstention prévu pour la présidentielle ! ». Mais ce n’est pas ce qui préoccupe ces sondeurs régalés par l’Élysée. Qui disparaît dans cette opération ? Quelles catégories sociales ? Celles qui votent le moins. Les milieux populaires ! Qui sont alors les votants surreprésentés : les beaux quartiers et les personnes les plus âgées, c’est à dire les milieux les plus conservateurs en majorité. Effacer les milieux populaires et donner le pouvoir d’injonction du sens du vote aux milieux dominant c’est davantage un projet politique qu’une méthode scientifique d’évaluation. Le blog Médiapart de Eliot Thibault a évalué avec précision et d’après la notice des sondeurs l’ampleur de ce biais sociologique.

En ne retenant que les personnes certaines d’aller voter (10/10), on retient 67% des plus de 65 ans mais seulement 40% des personnes âgées de 25 à 34 ans. Par contre si l’on ajoute aussi les personnes quasi-certaines d’aller voter (8/10 et 9/10), alors on obtient 88% des plus de 65 ans et 70% des personnes âgées de 25 à 34 ans. De même, seulement 57% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon en 2017 se disent certaines d’aller voter contre 66% des électeurs de Benoît Hamon. Par contre, si on retient également les « presque certains d’aller voter » (8/10 et 9/10), alors le chiffre monte à 85% chez les électeurs de Mélenchon et à 83% chez les électeurs de Benoit Hamon. Avec cette méthode, on confie donc aux classes supérieures et aux personnes âgées le choix des candidats qui feront des bons sondages…. À vous d’apprécier.

En tous cas cela confirme ce que je disais ce dimanche à Valence aux AMFIS : plus le peuple vote plus nous montons, moins le peuple vote plus Macron monte. Simple comme un sondage IFOP et IPSOS. Les deux entreprises n’agissent sans doute pas sur ordre ni conseils. Sans doute sont-elles encore traumatisées par leurs échecs aux régionales. On s’en ficherait si celles ci n’avait pas déjà cette fois là défiguré le vote en faisant croire à un duel avec le RN partout au second tour. Il est donc vain de faire comme si les sondages n’avaient pas un pouvoir d’injonction et de conditionnement des votes. D’ailleurs le titre du Parisien affiche l’intention, « rebattre les cartes », car pour ce genre de journalisme l’élection présidentielle est un jeu de cartes avec un classement de petits chevaux. Si les sondeurs affichaient le taux d’abstention sur lequel ils se fondent et si les journaux s’en préoccupaient, il n’y aurait rien à reprocher. La question vient de ce qu’ils ne le disent pas et que les « journalistes » qui voient des cartes « rebattues » n’en soufflent mot et se contentent de recopier le commentaire que le sondeur fournit avec ses chiffres.

Copie jusqu’a l’absurde. Manuel Bompard, euro-député insoumis et directeur de ma campagne présidentielle, fait justement remarquer quelle contradiction non signalée par les commentateurs contient cette méthode. « Cette estimation de l’abstention est en contradiction avec les informations publiées par les mêmes sondeurs. Ainsi, dans le sondage IFOP publié en juillet, l’institut estime la participation à 49,7%. Mais dans la même enquête (la notice est consultable sur le site de la Commission des Sondages), il est indiqué que 95% des personnes interrogées indiquent qu’elles envisagent d’aller voter : 70% d’entre elles disent d’ailleurs que “c’est tout à fait certain”, 23% que “c’est pratiquement certain” et 5% “qu’il y a de grandes chances”. C’est-à-dire que même si on ne retient que les 70% des 95% qui se disent “tout à fait certains” d’aller voter, on aurait une participation estimée à 66,5%, bien au-delà des 49,7% utilisés pour le calcul des intentions de vote ».

« Enfin, cette méthode réduit de manière très importante la taille des échantillons, sans le dire. Ainsi, en ne retenant qu’une personne sur deux sur un échantillon de 925 personnes (celui de l’institut IPSOS du 3 septembre), on ne retient que 490 personnes pour calculer les intentions de vote. Pire encore, il faut retirer de cet échantillon les personnes se disant certaines d’aller voter mais n’exprimant pas d’intention de vote (entre 11 et 16% selon les hypothèses). On se retrouve donc à publier un sondage pour l’élection présidentielle en France calculé sur un échantillon d’environ 430 personnes, ce qui est ridiculement bas ».

Si nous pensions qu’il s’agit d’un vrai plan politique que devrions nous conclure ? Que les insoumis ne sont pas visés en particulier. ce sondage pousse à la multiplicité des candidatures. Tout le monde est à « touche-touche », tout le monde est encouragé à prolonger sa candidature et d’autres à venir s’y joindre dès lors que le ticket d’entrée dans le panorama est faible. Pécresse et Bertrand a un point l’un de l’autre. Hidalgo et les verts réduit a Jadot de même. Montebourg (2%) et Roussel (0,5%), Le Pen (15%) et Zemmour (8%) : toute les courses en sac sont encouragées. Unique bénéficiaire de cette situation : Macron, placé invariablement a 24 % des suffrages. D’un certain point de vue ce sondage nous sert quand même en contribuant à cette atomisation de la concurrence et son enracinement.

https://www.facebook.com/mbompard/p...

Nous avons donc demandé et obtenu un rendez vous avec la Commission nationale des sondages. notre dossier est en béton. Nous ne mettons pas en cause les sondages mais leurs procédures et leur valeur mathématique. Le directeur de notre campagne présidentielle étant un docteur en math et comme nous avons nous même un outil de sondage en privé réalisé par des professionnels, les plaisantins devraient s’abstenir de plaisanter face à nous.

Manuel Bompard

18) Sondage 2022 : Mélenchon creuse l’écart avec Hidalgo et Jadot

Une rentrée qui sourit décidément aux insoumis. Les bonnes nouvelles s’accumulent ces derniers jours du côté de La France insoumise (LFI). Après une enquête soulignant le plébiscite des Français pour l’« Avenir en commun », une très large majorité de Français appelant de leurs vœux les différentes mesures de rupture écologique, sociale et démocratique portées par le programme des insoumis, la réussite cet été des caravanes de l’Union populaire qui ont sillonné le pays, des universités d’été à Valence en mode démonstration de force avec 4 500 personnes et plus de 100 débats de fond organisés, faisant des « AMFIS » l’évènement politique le plus important de cette rentrée, après un ralliement de poids, celui de la Présidente de la Réunion, Huguette Bello, la cerise sur le gâteau : le baromètre Harris interactive publié ce 1er septembre confirmant la dynamique de Jean-Luc Mélenchon.

Le programme des insoumis plébiscité par une très large majorité de Français

Un sourire qui ne s’efface pas. À peine rentrés des « AMFIS », les universités d’été qui ont galvanisé les troupes insoumises, les militants insoumis ont de quoi avoir la patate. Leurs propositions sont plébiscitées par une immense majorité de Français, c’est ce que révèle une enquête d’Harris interractive : 8 Français sur 10 sont pour l’augmentation du SMIC à 1400 euros net par mois, 7 Français sur 10 sont pour que l’impôt baisse pour ceux qui gagnent moins de 4000 euros par mois, 7 Français sur 10 sont favorables à ce que les personnes vivant à l’étranger versent au Trésor Français la différence entre ce qu’elles paient comme impôt sur place et ce qu’elles paieraient si elles étaient restées en France, 86% des Français sont pour faire payer plus d’impôts à Google, Amazon, Facebook et Apple qu’ils n’en payent aujourd’hui, 83% des Français sont pour que chaque retraité touche au minimum une pension égale au SMIC, et ainsi de suite.

Sur les propositions écologiques, là aussi, les Français plébiscitent les mesures proposées par les insoumis : 83% des Français sont d’accord pour interdire de prélever chaque année plus de matière première que la Terre est capable de reconstituer en un an, la fameuse « règle verte » que Jean-Luc Mélenchon porte depuis plus de 10 ans comme en témoigne son ouvrage du même nom publié en 2012, 74% des Français sont favorables à l’objectif de 100% d’énergies renouvelables en 2050, 87% des Français sont favorables à un plan national d’isolation des bâtiments pour lutter contre la précarité énergétique, à un plan de création de 300 000 emplois dans l’agriculture (86%) et de 300 000 emplois dans le domaine de la Mer (83%), ou encore près de 9 Français sur 10 (89%) sont pour un plan de relocalisation en France des produits essentiels à la vie quotidienne : autant de plébiscites allant dans le sens de la planification de la bifurcation écologique portée par LFI.

Sur la rupture démocratique et le passage à la 6ème République, là aussi, ce sont près de deux tiers des Français qui se prononcent en faveur de la convocation d’une Assemblée constituante chargée de rédiger une nouvelle Constitution pour la France, la fameuse « constituante » portée là aussi depuis des années par Jean-Luc Mélenchon et actuellement en cours au Chili.

Le candidat qui porte l’Avenir en commun continue sa progression dans les sondages

En plus du plébiscite des Français pour leur programme, du succès de leurs caravanes qui ont sillonné le pays cet été, de leurs universités d’été particulièrement réussies à Valence, qui, avec plus de 4 500 participants constituent de loin l’évènement politique le plus important de la rentrée, en plus du soutien non négligeable mais peu commenté d’un poids lourd politique, la charismatique Présidente de la Réunion Huguette Bello, les insoumis ont décidément de quoi attaquer cette rentrée regonflés à bloc.

Ce mercredi 1er septembre vient en effet de paraître le baromètre politique de rentrée de l’institut de sondage Harris interactive. Et avec 12%, le candidat de l’Avenir en commun, continue sa progression. Après avoir déjà progressé en juillet (11%, +1), Jean-Luc Mélenchon est en hausse pour le deuxième mois de suite. Les procès en « complotisme » semblent loin derrière les insoumis.

Jean-Luc Mélenchon est le seul candidat à gauche au dessus de la barre des 10% depuis de longs mois, et ce malgré les innombrables attaques en « islamogauchisme », « complotisme » ou en « antisémitisme » qu’essuie le candidat le mieux placé à gauche. Le leader des insoumis creuse même l’écart avec Anne Hidalgo (6%) et Yannick Jadot (7%), avec le double de leur score. Alors que Europe Écologie les Verts (EELV) et le Parti socialiste (PS) n’ont pas encore désigné leur candidat, la gauche tient clairement son favori.

Par Pierre Joigneaux.

17) Sondage : le programme de Mélenchon fait l’unanimité à gauche… et au-delà (27 août 2021)

Sondage après sondage, la tendance se confirme : le programme de Jean-Luc Mélenchon, candidat à l’élection présidentielle de 2022, rassemble une majorité de Français. C’est l’enseignement qu’on peut tirer d’une nouvelle enquête Harris Interactive qui a testé plusieurs propositions du candidat insoumis. En effet, sur les 42 mesures du programme de Jean-Luc Mélenchon proposées aux sondés, toutes obtiennent un taux de soutien supérieur à 57% et beaucoup franchissent même la barre des 80% !

Un programme plébiscité à gauche

Dans le détail, les propositions de Jean-Luc Mélenchon reçoivent, auprès des électeurs de gauche, 70% à… 92% d’opinions favorables. Un résultat littéralement écrasant. Ainsi, 72% d’entre eux sont « favorables à la convocation d’une Assemblée constituante chargée de rédiger une nouvelle Constitution pour la France », 89% sont « favorables à la réouverture des lits hospitaliers fermés depuis 2010 » et 86% sont « favorables à ce que l’ONU joue un rôle plus important pour assurer la paix sur Terre ».

Même résultat pour les propositions de Jean-Luc Mélenchon sur les questions écologiques. Le candidat insoumis à l’élection présidentielle propose en effet le programme le plus ambitieux en la matière de tous les candidats, gauche et droite confondue, à l’élection présidentielle. Un programme largement soutenu par les électeurs de gauche. Ainsi, 88% d’entre eux sont d’accord pour mettre en place la règle verte, c’est à dire « pour interdire de prélever chaque année plus de matière première que la Terre est capable de reconstituer en un an ». 86% sont quant à eux « favorables à un objectif de 100% d’énergie renouvelables », et 92% sont pour « un plan national d’isolation des bâtiments pour lutter contre la précarité énergétique ».

Mais le candidat insoumis peut également être satisfait de voir que ses propositions en matière de partage des richesses sont largement soutenues à gauche. C’est en particulier très net pour ce qui concerne l’augmentation du SMIC à 1 400 euros : 88% des électeurs de gauche y sont favorables. Un chiffre qui monte même à 90% pour une autre proposition de Jean-Luc Mélenchon : que chaque retraité touche au minimum une pension égale au SMIC. Enfin, et c’est l’une des mesures centrales de celui qui a fait du droit à l’eau un axe majeur de sa campagne, pas moins de 80% des électeurs de gauche « sont favorables à la gratuité des compteurs d’eau et des premiers m3 nécessaires à la vie ».

Mélenchon : le seul qui peut rassembler à gauche… et au-delà

On le voit, donc : à l’heure où les candidatures de gauche se multiplient sans qu’on sache où chacun des candidats supposés ou déclarés veulent mener le pays, le candidat insoumis peut se féliciter de voir son programme littéralement plébiscité par les électeurs de gauche. Ainsi, au moment où Hidalgo et Le Foll se disputent une investiture du PS, où Montebourg veut partir en solo, où Jadot, Piolle et Rousseau veulent être candidats d’EELV, où Fabien Roussel semble plus occupé à critiquer la gauche que Macron et où l’extrême gauche compte déjà deux candidats avec Poutou et Arthaud, Jean-Luc Mélenchon peut se féliciter que son programme rassemble largement à gauche. Il peut donc constituer autour de sa candidature un pôle stable et sûr pour les électeurs de gauche, un « bulletin de vote sans face cachée » comme il le disait dans une interview à Libération en février dernier.

Mais plus largement, ce sondage donne raison à la stratégie de campagne initiée par le candidat insoumis le 1er juillet 2021 avec le lancement de l’union populaire. Avec autour de cette stratégie une idée simple : pour rassembler une majorité, il faut compter sur (et avec) le peuple. Et proposer un programme capable de le rassembler et non de le diviser. Le candidat insoumis est en passe de réussir ce pari. Car ce sondage montre que ses propositions sont soutenues entre 57% et 89%, tous bords confondus. Jean-Luc Mélenchon a donc fait en deux mois la démonstration que son programme est non seulement capable de rassembler les électeurs de gauche, mais aussi au-delà. Et de prendre le pouvoir en avril et mai 2022.

Article publié sur le Bon Sens par Antoine Léaument

16) Mélenchon en hausse, il plie toujours le match à gauche

25 août 2021

Cet été 2021 réussirait-il à Jean-Luc Mélenchon ? Le leader des insoumis est en effet le seul candidat à la présidentielle à progresser dans les sondages, pliant toujours largement le match à gauche. C’est l’enseignement d’un sondage Harris Interactive pour Challenge publié ce mercredi 25 août 2021. Notre article.

Seul candidat à la présidentielle en hausse

Le vent en poupe. Alors que les candidatures se multiplient dans le paysage, à droite avec Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Florian Philippot, François Asselineau, Jean-Christophe Lagarde ou encore Nicolas Dupont-Aignan, comme à gauche avec les candidatures d’Anne Hidalgo et d’Arnaud Montebourg qui se précisent, venant s’ajouter à celles des verts, de Fabien Roussel ou encore de Philippe Poutou, c’est bien le leader des insoumis qui tire son épingle du jeu.

Estimé à 11% dans les différentes configurations, en hausse (+1) par rapport au mois de Juillet, Jean-Luc Mélenchon est en effet le seul candidat à la présidentielle à progresser dans le baromètre Harris Interactive publié ce mercredi 25 août 2021. Si Emmanuel Macron (LREM) et Marine Le Pen (RN) restent stable (24%), Xavier Bertrand (LR) et Yannick Jadot (EELV) chutent tout deux d’un point.

Jean-Luc Mélenchon toujours (largement) en tête à gauche

À gauche, Jean-Luc Mélenchon est donc toujours solidement en tête, loin devant Anne Hidalgo (7%), Yannick Jadot (6%), Arnaud Montebourg (5%), Fabien Roussel (2%), Nathalie Arthaud (1%) et Philippe Poutou (1%). Le leader des insoumis a donc de quoi attaquer sa rentrée politique avec le sourire.

Elle se tiendra du côté de Valence dans la Drôme où La France insoumise (LFI) tient ses universités d’étés, les « AMFIS », qui s’ouvrent ce jeudi 26 août. Durant 4 jours, plus de 150 intervenants vont débattre dans plus de 100 ateliers et conférences.

Clou du spectacle, le meeting de Jean-Luc Mélenchon qui se déroulera ce dimanche à 10h et sera retransmis sur l’ensemble de ses réseaux sociaux. Un meeting que le leader des insoumis peut donc aborder en leader de la gauche.

Source : https://linsoumission.fr/2021/08/25...

15) Sondage 2022 : Mélenchon conforté en tête de la gauche

16 juin 2021

Jean-Luc Mélenchon candidat le mieux placé à gauche. L’information est confirmée par un sondage Harris Interactive paru ce mercredi 16 juin 2021. Le leader des insoumis est en tête à gauche, quelles que soient les configurations testées.

L’intense séquence de bashing anti-Mélenchon, relayée par la quasi intégralité du champ médiatique et politique ces derniers jours, n’a donc pas porté ses fruits. Jean-Luc Mélenchon est estimé à 11%, largement devant les autres candidats de gauche : Anne Hidalgo (7%), Yannick Jadot (6%), Fabien Roussel (2%) et Philippe Poutou (1%).

Dans le scénario d’une « candidature unique », testée par Harris Interactive mais fortement improbable dans la réalité, là encore le leader des insoumis est en tête. Jean-Luc Mélenchon est donné à 13%, mais il faut noter que l’institut de sondage ne comptabilise pas les scores de Fabien Roussel (3%) et de Philippe Poutou (2%). Si on inclue ces scores, le pôle de rupture est donc estimé à 18%. Des bizarreries sondagières

Le choix de l’institut de sondage d’exclure Fabien Roussel et Philippe Poutou d’une improbable « union de la gauche » n’est pas neutre. On constate aussi que les voix à gauche ne s’additionnent pas. Anne Hidalgo est par exemple testée comme candidate unique, et même dans cette hypothèse, la Maire de Paris n’atteint pas la barre des 10%. Elle est estimée à 9% en cas d’« union », contre 7% en cas de candidatures séparées.

Notons l’arrivée d’un petit nouveau, testé dans un sondage Ifop publié pour Le Point : Éric Zemmour. Ce dernier est estimé à 5,5%. Fait notable, le polémiste d’extrême droite semble prendre des points à l’ensemble des candidats de gauche, mais pas à Marine Le Pen. Difficile d’imaginer des électeurs de Jean-Luc Mélenchon (-2%), Anne Hidalgo (-2%) ou Yannick Jadot (-1%) constituer le cœur de l’électorat du polémiste de CNEWS.

Notons enfin que Harris interactive « corrige » le score de Jean-Luc Mélenchon en lui enlevant 3 points, partant du principe que l’abstention sera plus forte chez les électeurs insoumis. Sans ce procédé de l’institut de sondage, le candidat le mieux placé à gauche est donné à 14,2%.

Mélenchon, candidat de l’union populaire

La tendance observée depuis de longs mois se confirme donc : Jean-Luc Mélenchon est de loin le candidat le mieux placé à gauche. Et le leader des insoumis est en train de développer une stratégie potentiellement beaucoup plus rassembleuse que celle d’une hypothétique « union de la gauche » alors même que les voix à gauche ne s’additionnent donc pas. Cette stratégie du leader de la gauche, c’est celle de l’union populaire.

9 Français sur 10 sont pour l’augmentation du SMIC, la garantie d’emploi, la création d’un pôle public du médicament, le conditionnement des aides publiques aux entreprises à des contreparties sociales et environnementales, l’interdiction du glyphosate. 8 Français sur 10 sont pour le rétablissement de l’ISF, la taxe sur les profiteurs de crise, un grand plan d’investissement dans les services publics (en particulier la santé), pour que les premières quantités d’eau soient gratuites, le plafonnement des frais bancaires, la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle, les parrainages citoyens pour l’élection présidentielle, l’interdiction des publicités pour des produits polluants. 7 Français sur 10 sont pour la retraite à 60 ans, la proportionnelle aux législatives, le référendum d’initiative citoyenne (RIC), la sortie du nucléaire. 6 Français sur 10 sont pour la semaine de 4 jours, le RSA jeune, l’interdiction du travail détaché, des fermes usines, et pour la 6ème République.

Des mesures portées par… l’Avenir en commun, le programme des insoumis qui a déjà rassemblé 7 millions d’électeurs et près de 20% des voix en 2017. Ces mesures soutenues par une immense majorité de Français constituent donc une base (très) intéressante pour la stratégie d’union populaire portée Jean-Luc Mélenchon. Au regard de ces chiffres, on comprend mieux l’incroyable séquence de bashing anti-Mélenchon : le candidat le mieux placé à gauche fait peur au système. Sa marge de progression autour de ces mesures largement soutenues est grande. Encore plus dans le cadre d’une campagne présidentielle. On sait que le tribun tire à chaque fois bénéfice de ces séquences où la politisation est de loin la plus forte dans le pays. En 2012, Jean-Luc Mélenchon est ainsi passé de 3% à un an du scrutin, à 11% dans les urnes. En 2017, de 11% à un an de l’échéance, à près de 20% et 600 000 voix du second tour. Cette fois-ci Jean-Luc Mélenchon part pour la première fois en position de leader de la gauche. Il faut donc s’attendre à de nouvelles séquences de bashing anti-Mélenchon de la part du système. Pas certain cependant qu’elles soient efficaces.

Par Pierre Joigneaux.

14) Sondage 2022 : le grand flop du bashing anti-Mélenchon

Malgré un déferlement de la quasi intégralité du champ médiatique et politique contre Jean-Luc Mélenchon ces derniers jours, accusant notamment le leader des insoumis de « complotisme » depuis son passage dans l’émission Questions politiques ce dimanche 6 juin, le candidat des insoumis à la présidentielle n’est pas atteint dans les sondages, toujours largement en tête à gauche. C’est ce que nous révèle le dernier baromètre Harris Interractive publié ce mercredi 9 juin. Le leader des insoumis reste stable à 11% avec un score largement supérieur à ses adversaires Yannick Jadot (EELV) et Anne Hidalgo (PS). Malgré une séquence de bashing anti-Mélenchon d’une rare violence de la part de la meute médiatique. Un grand flop. Notre article.

Flop. Depuis ce dimanche 6 juin 2021 et son passage sur le plateau de Questions politiques, le champ médiatique essaie de passer Jean-Luc Mélenchon à la lessiveuse. Un déferlement d’une rare violence se concentre sur le leader des insoumis. Les coups pleuvent de partout. Une nouvelle étiquette est collé au candidat de loin le mieux placé à gauche dans la course à la présidentielle : « complotiste ».

La justification ? Une séquence de l’émission dans laquelle le leader des insoumis alerte sur l’instrumentalisation politique des attentats et des faits divers lors des dernières semaines des campagnes présidentielles. Instrumentalisation dénoncée par de nombreux politiques et médias avant lui, du Premier ministre Bernard Cazeneuve au Figaro ou France Inter. Jean-Luc Mélenchon de citer en exemple les campagnes de 2017, 2012 et 2002, où à chaque fois, dans la dernière semaine avant le scrutin, un attentat ou un fait divers a été instrumentalisé par la droite et l’extrême droite pour servir sa surenchère sécuritaire. L’attentat sur les Champs-Élysées en 2017, l’attentat de Mohammed Merah en 2012, le fait divers Papy Voise en 2002. Factuels.

Mais peu importe les faits, la quasi intégralité du champ médiatique et politique est tombé sur le candidat en tête des sondages à gauche, déformant ses propos et l’accusant non seulement de complotisme mais de nier la réalité des attentats et la souffrance des victimes. Les médias juxtaposant notamment deux passages : cette fameuse séquence où Jean-Luc Mélenchon dénonce l’instrumentalisation politique des attentats et des faits divers dans la dernière semaine des campagnes présidentielles, et un autre passage où le leader des insoumis dénonce la concentration capitalistique des médias dans les mains de 9 milliardaires ayant le pouvoir de propulser un candidat à l’Élysée à l’image d’Emmanuel Macron en 2017.

La meute médiatique a ensuite tenter un second raide sur le candidat en tête des sondages à gauche. Quand Jean-Luc Mélenchon a tenté de lancer l’alerte sur un appel au meurtre des électeurs de gauche par le youtubeur d’extrême droite Papacito le lundi 7 juin, les médias ont crié au « contre feu » et à la « diversion ». Un mannequin représentant les 7 millions d’électeurs de Jean-Luc Mélenchon sauvagement poignardé à 14 reprises à coup de machette et mitraillé par deux militants d’extrême droite en treillis militaires, expliquant comment se procurer des « calibre 12 » pour « buter ces fils de pute » ? Un contre feu créé par Jean-Luc Mélenchon.

Manque de chance dans cette tentative de décrédibilisation médiatique à grande échelle de la parole du leader des insoumis, le lendemain, le mardi 8 juin, le Président de la République, en déplacement dans la Drôme, a reçu une gifle d’un… militant de l’extrême droite royaliste. Comme… Papacito, le youtubeur ami d’Eric Zemmour, dont la menace de morts contre les insoumis n’avaient pas été prise au sérieux la veille par les médias. Le Président de la République visé, un ouvrage de Mein Kampf et des armes retrouvés chez l’un des deux interpellés, le champ médiatique a bien été obligé de reconnaître, du bout des lèvres, la menace de que représente l’extrême droite pour la République.

Et comme le hasard fait parfois bien les choses, ce samedi 12 juin des marches sont organisées dans tout le pays pour alerter et protester contre… l’explosion des idées d’extrême droite. À l’initiative de La France insoumise (LFI) et de plus de 110 organisations (associations, syndicats, partis politiques, collectifs), ces marches prévues dans plus de 130 villes à travers le pays tombent donc à pic.

Malgré ce climat nauséabond, malgré l’incroyable déferlement de la meute médiatique ces derniers jours contre le leader des insoumis, Jean-Luc Mélenchon reste stable et largement en tête de la gauche dans les sondages. Une sacrée prouesse. C’est ce que nous enseigne le dernier baromètre politique Harris Interractive publié ce mercredi 9 juin. Le sondage a été réalisé du 4 au 7 juin (le pic des attaques en complotisme les 6 et 7 juin), et malgré le bashing médiatique le leader des insoumis reste stable à 11% et largement en tête à gauche devant Anne Hidalgo (PS) et Yannick Jadot (EELV).

Le philosophe Frédéric Lordon avait annoncé la couleur il y a deux semaines : Jean-Luc Mélenchon va concentrer les coups en 2022. Face aux trois blocs de droites (LR – LREM – RN) et à leur diversion sécuritaire et identitaire, le candidat le mieux placé à gauche, qui tente de ramener la question sociale et écologique au centre du débat, va être la cible. La stratégie d’union populaire du leader des insoumis fait peur au système. Et on comprend pourquoi : les mesures proposées par les insoumis sont soutenues par une immense majorité de Français.

9 Français sur 10 sont pour l’augmentation du SMIC, la garantie d’emploi, la création d’un pôle public du médicament, le conditionnement des aides publiques aux entreprises à des contreparties sociales et environnementales, l’interdiction du glyphosate. 8 Français sur 10 sont pour le rétablissement de l’ISF, la taxe sur les profiteurs de crise, un grand plan d’investissement dans les services publics (en particulier la santé), pour que les premières quantités d’eau soient gratuites, le plafonnement des frais bancaires, la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle, les parrainages citoyens pour l’élection présidentielle, l’interdiction des publicités pour des produits polluants. 7 Français sur 10 sont pour la retraite à 60 ans, la proportionnelle aux législatives, le référendum d’initiative citoyenne (RIC), la sortie du nucléaire. 6 Français sur 10 sont pour la semaine de 4 jours, le RSA jeune, l’interdiction du travail détaché, des fermes usines, et pour la 6ème République ! Des mesures toutes portées par… l’Avenir en commun, le programme des insoumis qui a déjà rassemblé 7 millions d’électeurs et près de 20% des voix en 2017.

Voici pourquoi la quasi intégralité du champ médiatique et politique tente de décrédibiliser Jean-Luc Mélenchon et de le disqualifier de la course à la présidentielle : car il fait peur. Les mesures proposées dans le programme des insoumis sont largement majoritaire. Tout va donc être fait pour mettre hors jeu Jean-Luc Mélenchon « l’islamogauchiste complotiste ». Les coups ont été d’une incroyable violence ces derniers jours mais le leader des insoumis est toujours debout. La séquence lui a même finalement donné le point sur la menace que représente l’explosion de l’extrême droite dans le pays. Les insoumis appellent depuis de longs mois à un sursaut républicain et l’organisation de grandes marches pour nos libertés et contre les idées d’extrême droite. Elles auront lieux partout dans le pays ce samedi. Loin de la zemmourisation médiatique, face au climat nauséabond dans le pays, la résistance s’organise.

Par Pierre Joigneaux.

13) Sondage 2022 : la dynamique Mélenchon se confirme

Déjà identifié comme la véritable alternative au duo Macron/Le Pen pour 2022, Jean-Luc Mélenchon amplifie sa dynamique de campagne avant l’été. Alors que ses concurrents à gauche stagnent, le leader des insoumis continue de gagner du terrain. Une progression confirmée par les derniers baromètres Harris Interactive pour Challenges sur les intentions de vote à l’élection présidentielle de 2022.

Des indicateurs au vert pour Jean-Luc Mélenchon

Si les médias continuent de mettre en scène le duo Macron/Le Pen pour 2022, les sondages démontrent qu’un troisième homme se positionne de plus en plus comme une alternative pour déjouer ce récit médiatique : Jean-Luc Mélenchon. Le candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle poursuit sa campagne lancée en novembre 2020 et les indicateurs sont au vert. Les derniers sondages Harris Interactive confirment sa progression avec 2 points de gagnés depuis le début de l’année pour être désormais crédité de 13% des intentions de votes (avec une marge d’erreur établie entre 2 et 4%). Pour Jean-Luc Mélenchon, largement sous-estimé dans les sondages (voir notre analyse ici), ces chiffres viennent appuyer un début de campagne réussi.

Toujours aussi populaire chez les jeunes et les catégories populaires dans les sondages, le président du groupe LFI a récemment fait part d’autres indicateurs positifs. Sur son blog, il a ainsi indiqué que « les créations de groupes d’action, versement de dons, entrées de personnes (nouvelles ou de retour) dans les groupes d’action, nombre d’évènements signalés sur la plateforme « noussommespour.fr » » étaient en hausse et supérieurs au lancement de sa précédente campagne en 2016. Au moment où nous écrivons ces lignes, ce sont près de 235 000 parrainages citoyens qui ont été récoltés sur le site de sa campagne.

Rassembler le peuple autour d’un programme

La bonne dynamique du candidat insoumis s’explique également par ses récentes prises de position qui ont su le démarquer de ses adversaires sur plusieurs sujets. C’est le cas sur les thématiques de sécurité ou de justice où le discours de l’extrême droite a été largement adopté par LREM, LR mais aussi de façon plus inquiétante par certains partis de la « gauche » traditionnelle, notamment lors de la manifestation des policiers contre la justice devant l’Assemblée nationale.

Dans le même temps, face au chacun pour soi d’Emmanuel Macron ou à la surenchère identitaire de Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon continue de proposer un projet solide pour construire une majorité d’adhésion. Alors que 70% des Français refusent un duel Le Pen/Macron en 2022, l’union populaire proposée par Jean-Luc Mélenchon pourrait bien séduire les électeurs pour l’élection présidentielle à venir. Pour ce faire, le président du groupe LFI à l’Assemblée a expliqué sa stratégie : rassembler le peuple autour de propositions concrètes comme la 6ème République, soutenue par 60% des Français, le rétablissement de l’impôt sur la fortune, soutenue à 90% ou encore la retraite à 60 ans demandée par 70% des Français. Des mesures qui seront présentes dans le programme du candidat qui doit être finalisé d’ici la fin de l’année.

https://linsoumission.fr/2021/06/02...

12) Sondage 2022 : Mélenchon première alternative au duo Le Pen & Macron

26 mai 2021

Jean-Luc Mélenchon est le mieux placé pour empêcher un second tour Macron & Le Pen en 2022. Vous ne l’entendrez pas dans les médias, qui annoncent ce duel comme inéluctable depuis de longs mois, c’est pourtant l’enseignement du dernier baromètre de l’élection présidentielle Ifop-Fiducial pour LCI et Le Figaro publié ce lundi 24 mai 2021. Jean-Luc Mélenchon est en troisième position, devant le candidat de la droite traditionnelle dans 4 scénarios sur 5, et loin devant les autres candidats de gauche où le décrochage du pôle bourgeois se précise. Face à la pente fasciste et autoritaire que prend le pays, face aux trois blocs de droite imposant les thématiques sécuritaires et identitaires à l’agenda médiatique, Jean-Luc Mélenchon et les insoumis ont la possibilité de constituer un bloc populaire.

Jean-Luc Mélenchon en troisième position

Intercalé entre le duo de tête et le peloton, Jean-Luc Mélenchon est le poursuivant le mieux placé pour empêcher le duel Marine Le Pen et Emmanuel Macron en 2022. C’est ce que nous enseigne le dernier baromètre de l’élection présidentielle Ifop-Fiducial pour LCI et Le Figaro publié ce lundi 24 mai 2021. Dans 4 scénarios testés sur 5, Jean-Luc Mélenchon est en effet en troisième position.

On le sait, le champ médiatique a tranché depuis de longs mois déjà : le second tour en 2022 opposera Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Inéluctable. Circulez, il n’y a rien à voir. Il suffit d’allumer son poste de radio ou de télévision pour s’en convaincre. Et il faut bien reconnaître que le gouvernement fait tout ce qui est en son pouvoir pour installer Marine Le Pen au second tour : « ensauvagement », « séparatisme », « islamogauchisme », polémiques sur le voile et les groupes de paroles… depuis de longs mois les différents ministres et portes paroles LREM reprennent le vocabulaire de l’extrême droite et imposent ses thématiques de prédilection à l’agenda. La stratégie d’Emmanuel Macron pour se faire réélire est claire : faire monter Marine Le Pen pour ensuite se poser en barrage au second tour.

Pourtant, loin du scénario joué d’avance dans les médias, 70% des Français refusent un second tour Macron / Le Pen. La Une du journal Libération du 28 février dernier, « 2022 : j’ai déjà fait barrage, cette fois c’est fini », avait provoqué un vent de panique en macronie. Autre caillou dans la chaussure du pouvoir, la sur-estimation du vote Marine Le Pen et la sous-estimation du vote Jean-Luc Mélenchon dans les sondages. C’est ce que nous enseignent les deux précédentes présidentielles. Créditée de 19 à 24% en 2012 et de 25 à 32% en 2017, Marine Le Pen a terminé à 18% en 2012 et à 22% en 2017. Largement en dessous des estimations. À l’inverse, crédité de 4 à 7% en 2012 et de 10 à 16% en 2017, Jean-Luc Mélenchon a terminé à 11% en 2012 et 20% en 2017. Largement au dessus des estimations. graphique présidentielle

https://linsoumission.fr/2021/05/26...

11) Le duo Macron/LePen est voué à l’échec

70% des Français ne veulent pas d’un deuxième tour en 2022 avec Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Alors que l’actuel président mise tout sur un duel avec Marine Le Pen pour avoir une chance d’être réélu, les électeurs ne se résignent pas. Ils sont une large majorité à vouloir déjouer ce plan. D’ailleurs, en 2016, un an avant l’élection de 2017, les médias annonçaient que le match était plié : Sarkozy, Le Pen, Hollande devaient s’affronter !

Ce pronostic sondagier a été défait. Pour autant, tout est fait depuis 2017, pour que l’extrême-droite soit présente au 2ème tour en 2022.

Loi sécurité globale, laïcité utilisée contre une religion, immigration désignée comme coupable du terrorisme… L’offensive des macronistes pour placer les questions sécuritaire et identitaire au centre du débat servent une seule candidate : celle de l’extrême-droite.

La dérive est grave et aboutit désormais, à ce que des militaires, certains à la retraite, d’autres en active, signent ouvertement un appel à déclencher une “guerre civile”.

Le candidat soutenu par La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon a réagi fortement lors d’une conférence de presse le lundi 26 avril 2021 : il a rappelé la loi pénale pour protéger la République contre les tentations d’extrême-droite d’un coup de force. Il a demandé que les signataires soient sanctionnés immédiatement. Il a appelé les militaires à refuser d’être amalgamés avec ce groupuscule de militaires d’extrême-droite.

D’autres personnalités à gauche ont également protesté à l’image de Benoît Hamon ou encore Pierre Laurent. Emmanuel Macron et son gouvernement semblent quant à eux incapables d’une réaction à la hauteur de la menace.

Il faut dire qu’ils sont les complices du climat actuel. Ce sont 4 ans de manipulations politiques qui prennent en otage les citoyens.

Dès les premiers mois de son mandat, Macron s’est inspiré de l’extrême droite sur l’accueil des migrants avec la loi “Asile et immigration”, offrant une tribune au Rassemblement National qui s’en est pris au vivre-ensemble et à un “humanitarisme qui tue l’humanisme”, selon le député d’extrême-droite Gilbert Collard.

Ont suivi les répressions violentes des gilets jaunes et des mouvements sociaux, les milliers d’images de violences policières contre les manifestants et les journalistes de terrain, entravant la liberté de manifester et d’informer dans notre pays. Se faisant, le pouvoir a repris de nombreux mots de la droite la plus radicale, parlant de “hordes de casseurs” et se posant en défenseur de l’ordre face aux “black blocs ».

Enfin, en menant depuis des mois une offensive dangereuse sur les questions identitaires, discriminant les citoyens de confession musulmane, les macronistes ont fait sauter les dernières digues protégeant la République et ont construit, pièce par pièce, un boulevard à l’extrême-droite.

Face à cette dérive dangereuse, la campagne de Jean-Luc Mélenchon, et son programme l’Avenir en Commun proposent une alternative républicaine. Ils portent un drapeau universel : celui de la liberté, de l’égalité et de la fraternité.

Tout au long du quinquennat, Mélenchon et les députés insoumis ont tenu bon.

Ils ont résisté aux délires identitaires et aux attaques les plus ignobles. A l’Assemblée nationale et au Parlement européen, les députés et eurodéputés insoumis, 23 au total, ont proposé des amendements, comme celui d’appliquer la laïcité en Alsace, et ont fait des propositions de loi pour plus de libertés individuelles par exemple.

À quelques mois de l’élection présidentielle, l’ensemble des élus insoumis reste mobilisé dans les assemblées pour faire face à la crise sanitaire due au Covid-19. Une crise qui rappelle que l’humanité est une et une seule : quelles que soient les origines et les croyances, tous les êtres humains sont soumis au même danger.

La vie de millions de citoyennes et de citoyens français peut changer.

La candidature de Jean-Luc Mélenchon ouvre un nouvel horizon, celui de la défense des droits et des libertés, de la planification écologique et du partage des richesses.

Le candidat insoumis a d’ailleurs lancé une campagne de dons, pour être en mesure de multiplier les événements de campagne avec des jauges restreintes. Objectif : assurer la capacité financière d’organiser des événements, comme les meetings numériques ou physiques, pendant l’année de mobilisation qu’il reste à mener.

Dans un an, tout peut changer. Une chose est sûre : les insoumis et leur candidat Jean-Luc Mélenchon mettront tout en œuvre pour débarrasser les Français du duo Macron / Le Pen.

https://linsoumission.fr/2021/04/29...

10) Malgré toutes les attaques, Mélenchon reste le seul candidat ayant des chances à gauche

En ce mois d’avril 2021, l’institut IFOP a réalisé un sondage auprès d’un échantillon de 1730 français selon la méthode des quotas.

Il présente l’intérêt d’avoir testé dix panels différents de candidats.

10a) Intentions de vote par candidat (moyenne des intentions en leur faveur dans les différents cas de figure

Arthaud (Lutte Ouvrière) : 1%

Poutou (NPA) 1,25%

Roussel (PCF) 3%

Mélenchon 11,8%

Jadot EELV 7,4%

Hidalgo PS 8,1%

Montebourg 5%

Macron LREM 26%

Lassalle 1,5%

LR (Bertrand, Pécresse, Retailleau ou Wauquiez) 14%

Dupont Aignan 5%

Le Pen 26%

10b) Remarques sur les données de ce sondage

L’institut IFOP donne le résumé suivant : A un an du premier tour, Emmanuel Macron et Marine Le Pen arrivent en tête dans tous les scénarios selon notre sondage Ifop-Fiducial pour le JDD et Sud Radio. À droite, Xavier Bertrand distance ses concurrents. À gauche, ni Yannick Jadot ni Anne Hidalgo ne percent.

Ajoutons que parmi les candidats progressistes, seul Jean-Luc Mélenchon se maintient au-dessus de 11% et même réellement au-dessus de 8%. Dans ces conditions, à un an de l’élection, tout croc-en-jambes venu de la gauche, quel que soit son prétexte, nous affaiblit collectivement.

Le fait que Jean-Luc Mélenchon mette en avant son programme au-dessus d’une simple candidature commune à gauche est présenté par ses opposants comme, également, un prétexte. Pourtant, seul un programme offensif et crédible d’Union de forces populaires peut sortir la gauche de la désaffection qu’elle connaît depuis le quinquennat Hollande.

Jacques Serieys

9) Le sondage de IPSOS pour L’OBS ! DIS-MOI QUI COMMANDE (UN SONDAGE), JE TE DIRAI….

Ce titre est repris de la dernière étude de l’Observatoire insoumis des sondages.

Sur son blog, Jean-Luc Mélenchon étudie ce même sondage

https://melenchon.fr/2021/02/05/pre...

Dans quatre cas sur huit examinés par ce sondage un score de 9 % m’est attribué. 10 % dans les autres. Point d’accord : je crois à la stabilité de ce que représente ma candidature, car elle est confirmée elle aussi depuis plus de deux ans dans les enquêtes. Mais à quel niveau ? Là est la dispute éventuelle. Je comprends parfaitement qu’il faille m’attribuer un « 9 % » dans la moitié des configurations prévues de manière à produire un effet d’identité « en dessous de 10 » avec le candidat PS ou celui d’EELV. Je m’amuse de voir que pour le faire, il aura fallu m’attribuer moins de 45 % de mes propres électeurs de 2017 ! Et le plus fort taux d’abstention de tous les candidats. Une situation jamais indiquée par aucun sondage jusqu’à ce jour. Ces derniers m’attribuent au contraire une stabilité avec 60 % de fidélité de mes électeurs dans les cas les plus bas. C’est ce que fait un autre institut de sondage une semaine avant celui-ci… Mais, passons !

Je note aussi que contrairement à d’autres sondages réalisés dans le passé à aucun moment ma candidature comme candidat de cette « union » tant désirée par les sondeurs n’est publiée. Dommage. Dans les précédentes enquêtes, même dans cette configuration, et aussi bien face à Hidalgo que Jadot dans le même rôle, j’arrivais en tête. Pourquoi ici ne publie-t-on pas ce résultat ? Parce que le but est de reconstituer la force de centre gauche d’hier, pas de formuler un nouveau bloc populaire. « L’Obs » note que le sondage confirme la stratégie de rassemblement d’Anne Hidalgo. Bonjour la novlangue ! Cette stratégie consiste à taper sur les insoumis et EELV ! Logique ! Le but est de reconstruire la suprématie du PS et rien de plus. Cela est tout simplement impossible. Mais tant qu’ils le croient…

Mais ce n’est pas, non plus, le plus intéressant à mes yeux. Voyons ce qui est spectaculaire : qu’advient-il lorsque se réalise l’union du PS et de EELV ? C’est aussi intéressant à examiner que la stabilité qui m’est attribuée. Car on note alors : Jadot fait mieux qu’Hidalgo ! Mais comme cela se joue à un point, admettons que ce soit insuffisant pour trancher leur compétition. Quoique ce ne soit pas le moindre aspect du problème qui leur est posé. Le plus remarquable à mes yeux est ailleurs. L’addition de ces deux de candidatures ne donne un résultat égal ou supérieur au total de chacun des deux qu’à la condition d’imaginer un transfert total de leurs électeurs respectifs (ce qui est peu probable) mais aussi d’une très grande partie de tous les autres dans cet espace politique. Ce qui est tout simplement impossible. Et par-dessus tout, une fois de plus il est clair que « l’union » ne suffit pas pour accéder au deuxième tour. Et il se confirme que « l’union » ne fait pas non plus remonter le « total gauche ». Elle ne change donc rien au tableau de ce que nous connaissons déjà. Cela signifie qu’il est impossible de créer une dynamique électorale sur cette base. Impossible ! Rien ne se passera sans que ce soit une dynamique d’adhésion a des mesures dans un programme qui motive les gens pour aller voter sans faire escale à l’extrême droite ou dans le macronisme.

Dans ces conditions la bonne nouvelle est ailleurs. Elle vient de tout ce qui apparaît dans le programme des uns ou des autres comme convergeant avec le contenu de « l’Avenir en commun ». Cette addition-là est propice pour créer ces nouvelles « hégémonies culturelles » dont nous avons tant besoin pour reconstituer un bloc électoral dynamique. J’ai dit ce que je trouvais de positif, de ce point de vue, dans le programme d’Arnaud Montebourg. « L’Obs » prétend du coup que je serai d’accord « au mot près » avec Montebourg. Naturellement il s’agit d’une de ces simplifications infantilisantes dont raffolent les journalistes pressés. En vérité oui, il y a des idées sur lesquelles nous sommes d’accord « au mot près ». Mais cela sans cacher ce qui pour le reste nous sépare aussi profondément.

Dans le même état d’esprit, je suis heureux de voir le programme de Laurent Joffrin comporter désormais une mesure de « rappel des élus ». Il se situe dans le même état d’esprit que notre « référendum révocatoire », même s’il n’est pas du tout identique. Cette question n’est nullement secondaire. Elle participe à la remise en cause du caractère monarchique de la fonction présidentielle pour ne parler que d’elle. Je prends le pari que ce n’est pas la dernière idée venue dans notre programme que l’on retrouvera dans celui des autres.

Je considère cela comme autant de victoires idéologiques. Non pour nous attribuer des médailles ni réclamer des droits d’auteurs. Mais pour constater que le travail accompli par nos préparations et par la mobilisation électorale porte ses fruits et contribue à construire une nouvelle « culture commune » même si elle reste parcellaire même si elle ne suffit pas à combler l’écart avec notre parti pris de rupture avec le système économique et politique dominant. Mais refuser de le voir, faire grise mine par principe ne nous aiderait guère à entraîner. Encore une fois j’ai la certitude que la dynamique électorale viendra de la force d’entrainement du programme.

8) Sondage Harris Interactive janvier 2021 : la présidentielle se joue déjà en bonne partie maintenant

8a) Tentations dégagistes de l’électorat confirmées

Dans notre partie 7 ci-dessous, nous avions cité le bilan d’une enquête menée cet automne 2020 par la Fondapol Fortes tentations antisystème, défiance à l’endroit des gouvernants et méfiance envers la mondialisation.

Le sondage de l’institut Haris en janvier 2021 confirme cela. Cette enquête illustre la distance prise par une partie de l’électorat à l’égard des différents candidats testés dans la perspective du prochain scrutin présidentiel... Cette mesure réalisée en janvier 2021 confirme une tendance déjà observée en juillet 2020 : parmi l’échantillon d’inscrits sur les listes électorales, la proportion de personnes n’exprimant pas d’intention de vote au 1er tour (comptant donc s’abstenir, voter blanc ou voter nul) atteint un niveau nettement supérieur à celui observé lors du 1er tour de la dernière élection présidentielle de 2017. À ce jour, la perspective d’un niveau d’abstention historiquement élevé n’est donc pas à exclure. Vers qui vont se diriger d’ici le printemps 2022 les électeurs de cette mouvance attirée aujourd’hui par l’abstention ? cela apparaît comme une des clefs de la victoire lors de la prochaine présidentielle.

8b) LREM, LR et PS en difficulté

Les instituts de sondage, d’ordinaire si friands en sondages dans les derniers 24 mois avant une présidentielle restent silencieux. Dans notre partie 7 ci-dessous, nous avancions comme explication les faibles intentions de vote pour LREM, LR et PS. Il a fallu attendre 4 mois avant une nouvelle "enquête" et elle confirme ce trou d’air des forces politiques de l’establishment lié à la mondialisation capitaliste.

Malgré les trémolos optimistes de nombreux médias à chaque petite montée conjoncturelle de la popularité d’Emmanuel Macron, celui-ci s’effondre dans les intentions de vote enregistrées pour 2022. Sa baisse depuis juillet 2020 est terrible ; donné alors en tête du 1er tour par tous les instituts et indépendamment de toutes les hypothèses testées, il n’apparaît en tête d’aucune hypothèse six mois plus tard.

Cet affaiblissement du candidat LREM profite-t-il à la droite, c’est à dire LR ? Non ! Deux candidatures ont été testées par l’institut Harris. Xavier Bertrand recueille 16% des intentions de vote exprimées, Valérie Pécresse 14%. Ces deux personnalités peinent à réunir derrière leur candidature l’électorat de François Fillon en 2017 dont les 20,01% avaient été considérées comme un échec.

Pour le Parti Socialiste, la situation est pire. Si Arnaud Montebourg se présente, Anne Hidalgo n’atteint pas 5% ; il y a là de quoi faire réfléchir les élus et dirigeants socialistes. L’institut Harris a testé soit Montebourg, soit Hidalgo ; dans cette configuration, en l’absence de Montebourg, Anne Hidalgo bénéficierait de 6 à 7% d’intentions de vote. Arnaud Montebourg, en l’absence de candidat socialiste, obtiendrait 5% grâce globalement aux mêmes suffrages.

8c) gauche : Jean-Luc Mélenchon toujours seul candidat en mesure de rassembler et d’atteindre le second tour

A gauche de l’échiquier politique, les candidats possibles d’extrême gauche paraissent en difficulté : depuis septembre 2020, Florence Arthaud baisse de 2% à 1% et Philippe Poutou de 3% à 1%.

Yannick Jadot obtiendrait 7 à 8% des voix si Anne Hidalgo est candidate.

Avec 10 à 11% des intentions de vote, Jean-Luc Mélenchon reste depuis six mois le seul candidat progressiste en mesure de lever une dynamique, de rassembler et d’atteindre le second tour.

8d) L’extrême droite en pole position ?

Nicolas Dupont-Aignan recueille 7% des suffrages exprimés dans chacune des hypothèses testées. Les avances d’Arnaud Montebourg en direction de l’électorat souverainiste de droite ne paraissent pas influer.

Dans toutes les configurations électorales testées, Marine Le Pen arriverait aujourd’hui en tête des intentions de vote au 1er tour, recueillant entre 26% et 27% des suffrages exprimés. Des médias essaient-ils de faire ainsi peur pour rassembler derrière Emmanuel Macron ? c’est possible et cela demande à être surveillé.

8e) Rien n’est joué !

Pour les élections présidentielles de 2017, des "importants" du monde des affaires, de la politique et des médias ont choisi de faire élire Emmanuel Macron, vu le risque que ni Fillon, ni Hollande ne soit élu.

Ils ont été bien aidé par les gens qui à gauche ont joué au chat et à la souris durant plusieurs mois autour du projet d’un prétendu candidat x d’unité de la gauche qui a également profité à Macron.

Présidentielles 2017 Quel lapin sortira du poker menteur magicien des "primaires de gauche" ?

Pour les présidentielles de 2022, la situation présente des similitudes.

Comme ni Hidalgo, ni Jadot, ni Macron, ni Xavier Bertrand n’apparaissent comme sûrs, les mêmes importants peuvent parfaitement chercher un nouveau cheval de candidature. N’ayant pour le moment pas réussi à faire passer la loi Macron de destruction des retraites, en désespoir de cause, une partie de ces importants peuvent être tentés par une solution avec Marine Le Pen dont le programme a déjà évolué en ce sens.

Europe : Le Pen rejoint la niche. Jusqu’au bout

En toute circonstance, la bien-pensance n’a ni religion ni principe qui comptent plus que ses penchants de classe !

Attention ! La présidentielle se joue déjà maintenant.

7) Vers une élection dégagiste ? (Jacques Serieys)

Lors de chaque élection présidentielle, journaux, revues et chaînes d’info raffolent du moindre sondage. Depuis plusieurs mois, tout ce petit monde médiatique reste coi sur le sujet.

Wikipedia recense de façon détaillée une " Liste de sondages sur la prochaine élection présidentielle française" par la méthode des quotas. Que se passe-t-il pour la présidentielle 2022 ? Pas de sondage à se mettre sous la dent ; le dernier date de la fin septembre.

Comment interpréter ce silence ? Quelques "enquêtes" donnent probablement l’explication. Le corps électoral français est actuellement peu favorable aux forces politiques traditionnelles, macronisme compris.

Voici par exemple le bilan tiré par Le Figaro d’une enquête diligentée par le Fondapol :

Fortes tentations antisystème, défiance à l’endroit des gouvernants et méfiance envers la mondialisation. La France post-« gilets jaunes » présentait un visage tourmenté. La France touchée par l’épidémie de Covid-19 se montre plus anxieuse encore. À un an et demi de l’élection présidentielle, jamais le pays n’a été autant tenté par un vote « protestataire », selon le dernier indicateur de la protestation électorale établi par la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol) et administré par l’institut Opinionway, en partenariat avec Le Figaro. En vue de 2022, près de huit électeurs inscrits sur dix (79%, + 2 points en un an) affirment envisager l’abstention, le vote blanc ou le vote antisystème. Déjà très forte lors de l’élection présidentielle 2017 (60,9% des inscrits), cette protestation électorale traduit...

Le site de droite Atlantico pose la question à Dominique Reynié : 79% des électeurs envisagent un vote anti-système en 2022, selon le dernier indicateur de la protestation électorale établi par la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol) et administré par l’institut Opinionway, en partenariat avec Le Figaro. Comment en est-on arrivé là ?

Dominique Reynié : Ce que je mesure avec cet indicateur c’est la disponibilité à adopter, en 2022, à la présidentielle, l’un des quatre comportements que je qualifie de protestataire. Ils sont chacun différents des autres mais ont en commun un rapport critique à la politique : l’abstention, le vote blanc, le vote pour les candidats antisystème et le vote à l’extrême gauche (LO/NPA). On voit quand on fait cette étude que 79%, soit pratiquement 8/10 personnes interrogées, sur un grand échantillon de 3.000, disent qu’ils pourraient adopter l’un ou l’autre de ces comportements en 2022. Les explications, il y en a beaucoup. Fondamentalement, c’est sans doute le sentiment que le corps électoral, les électeurs, les citoyens ne parviennent plus par la démocratie électorale à peser sur la détermination de leur destin.

Emmanuel Macron connaît évidemment cet état d’esprit de la population française. Il paraît pourtant décidé à lancer le rouleau compresseur de grandes mesures anti-sociales en 2021 pour complaire aux intérêts des grands capitalistes qui l’ont installé à l’Elysée (retraite, casse d’EDF...). Aussi, le président lui-même a indiqué publiquement qu"il pouvait se trouver "empêché" de candidater pour sa succession.

Ajoutons qu’il peut se passer bien d’autres évènements d’ici le printemps 2022.

Jacques Serieys

6) Le climat électoral à 18 mois de l’élection présidentielle de 2022 (IFOP 30 novembre 2020 pour le JDD)

L’enquête de climat électoral Ifop-Fiducial pour le JDD et Sud Radio constitue le premier sondage présidentiel d’ampleur. En effet, 11 configurations de premier tour ont été testées à 18 mois du 1er tour de 2022.

https://www.ifop.com/publication/le...

Trois principaux enseignements se dégagent

Un rapport de forces toujours dominé par Marine Le Pen et Emmanuel Macron.

Quelle que soit l’offre testée, les deux “finalistes” de 2017 parviennent systématiquement en tête des intentions de vote et se qualifieraient pour le second tour. La Présidente du RN émerge 6 fois en tête du rapport de forces (avec entre 24% et 27%), E. Macron prend la pole position à 3 reprises (23%-26%) tandis qu’on observe des scores identiques dans 3 configurations.

L’impopularité structurelle connue par E. Macron comme les doutes à l’égard de Marine Le Pen voire les défaites cinglantes connues par leurs mouvements respectifs aux dernières élections municipales n’empêchent en rien cette domination du “match présidentiel”.

Xavier Bertrand s’installe comme 3eme homme.

Avec 16% des intentions de vote (+4 points depuis juin), le président de la région Hauts de France connaît une véritable dynamique.

Il “décroche” désormais François Baroin (14%) lequel pâtit sans doute des incertitudes liées à sa candidature et domine nettement Valérie Pécresse (11%), Bruno Retailleau et Rachida Dati (8% chacun).

Dans certaines configurations, Xavier Bertrand parvient même à approcher les 20%. Dans le détail, il obtient ses meilleurs scores dans l’électorat âgé au sein duquel il devance parfois Emmanuel Macron et parmi les catégories sociales supérieures.

Un troisième 21 avril pour la Gauche ?

En effet, quel que soit le scénario et même si elle parvient à se mettre en tête sur une candidature unique en 2022, la gauche n’apparaît aujourd’hui en mesure d’éviter une nouvelle élimination au soir du premier tour.

Capitalisant sur ses 2 candidatures, Jean-Luc Mélenchon, émerge systématiquement en tête à gauche mais demeure loin de son étiage du 23 avril 2017 (19.56%).

Crédité de 6% à 8%, Yannick Jadot obtiendrait un score encore jamais vu pour un candidat écologiste mais très loin des espérances d’EELV visant à imposer un leadership à gauche.

Enfin, cette enquête révèle les difficultés d’incarnation pour le PS. Les anciens candidats S. Royal comme F. Hollande recueillent respectivement 5% et 7% et sont dépassés par Anne Hidalgo. Avec 9% des intentions de vote, la Maire de Paris, testée pour la première fois apparaît comme la meilleure mais ne franchirait pas la barre des 10%.

En candidature unitaire Mélenchon en pole position de la gauche avec 15%

Plus largement, l’échec d’un candidat de gauche unique – configuration testée avec Mélenchon (15%), Jadot (13%) ou Hidalgo (13%) – à se qualifier pour le second tour, se révèle symptomatique des difficultés de la gauche à apparaitre, faute d’une incarnation crédible, comme une alternative au duo Macron – Le Pen.

5) Point d’étape au 15 novembre 2020

L’élection présidentielle se déroulera en avril 2022, donc dans 18 mois. Bien des événements peuvent provoquer bien des changements.

Nous pouvons déjà noter de grandes évolutions au cours des deux derniers mois.

- Emmanuel Macron se maintient pour le moment à un niveau de popularité (48% d’opinions favorables) qui peut lui permettre d’envisager une chance de victoire en 2022. A 18 mois de l’élection, Nicolas Sarkozy ne bénéficiait que de 35% d’opinions favorables et François Hollande de 31%. Ceci dit, les sondages Elabe et Harris de juillet 2020 situaient les intentions de vote en sa faveur à 30% au premier tour. Aucun institut ne maintient aujourd’hui une projection aussi haute.

- Selon les instituts de sondage, Xavier Bertrand, actuel président du Conseil régional des Hauts de France, bénéficierait pour la droite traditionnelle d’intentions de vote (16% à 19%) supérieures aux basses eaux des "Républicains" depuis 2017.

- Nicolas Dupont-Aignan conserverait globalement son électorat de 2017 avec des intentions de vote entre 5% et 8%

- Ce tableau des forces de droite doit être complété par le haut niveau de la fille Le Pen (entre 24% et 28%). Dans un contexte de crises exacerbées, le risque majeur de la voir s’imposer ne doit pas être écarté.

Face au trio conservateur qui fait actuellement la course en tête (Macron, Le Pen, Bertrand ou un autre candidat LR comme Pécresse), quel candidat progressiste peut susciter une adhésion citoyenne à un projet positif pour le pays afin de briguer la victoire au second tour ??

- > Yannick Jadot ne paraît pas en mesure d’assumer la fonction de président de la république ; aussi, les intentions de vote en sa faveur ne se maintiennent pas à la hauteur de la vague verte des municipales

- > Fabien Roussel pour le PCF et Nathalie Artaud pour LO ne dépassent pas la planche d’appel de 1 à 1,5%. Philippe Poutou pour le NPA réussirait un peu mieux. Cependant, que vont peser ces scores devant le danger d’un second septennat Macron ou d’une victoire de Marine Le Pen ? Dans quel état seraient le mouvement syndical et la gauche en 2027 ???

- > Pour le Parti Socialiste, Olivier Faure n’est plus mis en avant comme candidat potentiel. Il est remplacé par Anne Hidalgo qui obtiendrait un score honorable ( 13%) si... elle était candidate unique de la gauche !!! Cette nouvelle mouture du "vote utile" ne tiendra pas longtemps vu que le seul vote utile logiquement aujourd’hui va vers le candidat le mieux placé à gauche, c’est à dire celui soutenu par La France Insoumise.

- > Reste donc Jean-Luc Mélenchon. En concurrence avec un candidat pour chaque courant de gauche, il reste en moyenne à 12%, 12,5%, ce qui est déjà beaucoup. Comme candidat commun de la gauche, il monte à 15%, soit plus que tout autre candidat mais peu au dessus de son score personnel.

C’est donc qu’actuellement, l’aspiration à l’unité pour gagner en 2022 est forte à gauche et parmi tous ceux qui subissent la crise actuelle mais qu’elle ne s’incarne pas encore clairement dans un projet unitaire et une figure. La proposition faite par Jean-Luc Mélenchon à toutes les forces de gauche de discuter programme va dans le bon sens ; reste à voir qui répondra à cette proposition.

Il faut soutenir cette ouverture surtout pour qu’apparaisse un pôle unitaire progressiste défendant un bouclier social face au développement de la précarité et de la pauvreté, un bouclier économique, écologique et sanitaire. D’ici 2022, les élections régionales et départementales doivent se tenir en juin 2021 ; il serait inconcevable de ne pas discuter de programmes communs et de listes communes ; des partis pourraient ainsi bénéficier d’élus en compensation de leur désistement unitaire pour la présidentielle.

Jacques Serieys

4) 10 novembre 2020 : Mélenchon s’envole : +7 points

Jean-Luc Mélenchon s’envole dans les sondages. C’est l’enseignement du dernier tableau de bord Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio.

Le leader des insoumis, qui vient de présenter sa candidature à l’élection présidentielle de 2022, fait un bond de 7 points ce mois-ci pour atteindre 59% d’opinion favorable à gauche. Le tribun performe notamment chez les jeunes (+10) et les ouvriers (+11). Un sondage qui vient confirmer le succès de la plateforme noussommespour.fr : 100 000 parrainages citoyens pour Jean-Luc Mélenchon en moins de 24 heures.

+ 10 points chez les jeunes, + 11 points chez les ouvriers : les attaques semblent renforcer Jean-Luc Mélenchon

Jean-Luc Mélenchon conduit à séduire la jeunesse. Le leader des insoumis, arrivé en tête chez les 18-24 ans en 2017 (30%), fait un bon de plus de 10 points chez les jeunes ce mois-ci. Le tribun séduit également chez les ouvriers avec un bon de 11 points. Mais ce n’est pas tout. Jean-Luc Mélenchon fait un bond global de 7 points dans ce tableau de bord Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio.

Enseignement intéressant de ce sondage : les attaques en « islamo-gauchisme » n’ont servi à rien. Ce sondage a en effet été réalisé les 4 et 5 novembre, après la campagne de dénigrement des adversaires macronistes et lepénistes et leurs procès en « islamo-gauchisme » contre le leader des insoumis. Il semblerait même qu’elles aient eu l’effet inverse, renforçant Jean-Luc Mélenchon. Une dynamique sondagière qui s’est en effet retrouvée quelques jours plus tard sur le site « noussommespour.fr ».

Par Pierre Joigneaux https://linsoumission.fr/2020/11/10...

3) 17 octobre 2020 : le sondage qui tombe à pic pour Jean-Luc Mélenchon

Source : https://www.lopinion.fr/edition/pol...

Le chef de file de LFI apparaît dans une enquête Ifop comme le moins mal placé pour faire gagner une gauche rassemblée. Une aubaine en pleine préparation de sa candidature

Jean-Luc Mélenchon obtiendrait 15 % des suffrages s’il était le candidat commun de la gauche au premier tour de l’élection présidentielle face à Emmanuel Macron (26 %), Marine Le Pen (24 %) et Xavier Bertrand (19 %) , selon un sondage Ifop-Fiducial pour le Journal du dimanche et Sud Radio publié dimanche. C’est plus que les deux autres candidats communs testés, l’écologiste Yannick Jadot et la socialiste Anne Hidalgo (13 %).

A La France insoumise (LFI), on appelle cela un « horoscope favorable ». Comprenez, des intentions de vote prometteuses. Il est vrai que Jean-Luc Mélenchon aime appliquer aux sondages le même traitement qu’il réserve à l’astrologie : « Quand c’est bon, j’y crois. Sinon, non », s’amusait-il déjà en 2017, quelques semaines seulement avant le premier tour de l’élection présidentielle. Alors, à dix-huit longs mois de la prochaine échéance, l’étude qui vient d’être réalisée par l’Ifop pour le Journal du dimanche devrait en toute logique être rangée au rayon divination. Les soutiens du chef de file de LFI l’ont pourtant largement relayée ce week-end.

Raphaël Proust

2) 5 octobre 2020 : Mélenchon systématiquement en tête à gauche

« Le climat électoral à 18 mois de l’élection présidentielle de 2022″, sondage Ifop pour le JDD paru le 5 octobre 2020, constitue le premier sondage d’ampleur pour 2022. Onze scénarios de premier tour ont été testés. Et un homme est systématiquement en tête à gauche : Jean-Luc Mélenchon. Que ce soit dans une configuration avec plusieurs candidats ou avec une candidature « union de la gauche », le leader des insoumis est à chaque fois en tête. Et assez largement.

Jadot (7%), Hidalgo (9%), Hollande (7%), Royal (5%), Roussel (1%), ternes résultats pour la « gauche »…

Le premier sondage d’ampleur pour les élections présidentielles de 2022 dégage une tendance assez nette. Avec onze scénarios testés, différents cas de figure ont été étudiés. Le premier volet du sondage concerne les candidatures à droite : Xavier Bertrand y devance d’une courte tête Xavier Baroin. Les deux volets suivants étudient les hypothèses de « candidatures socialistes » et d’une « candidature unique de la gauche ». Trois candidats « socialistes » sont testés : Anne Hidalgo, François Holland et Ségolène Royal. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les copies sont mauvaises. Aucune de ces trois hypothèses n’atteint la barre des 10%.

Anne Hidalgo (9%), François Hollande (7%) et Ségolène Royal (5%) sont testés comme « le candidat ou la candidate socialiste » face à d’autres candidats de gauche dont les scores ne sont pas plus rassurants : Nathalie Arthaud pour LO (1%), Philipe Poutou pour le NPA (2%), Fabien Roussel pour le PCF (1%) et Yannick Jadot (7%) pour EELV. Toute la Gauche occupée par les Romains… Toute ? Non. Un irréductible Gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur : Jean-Luc Mélenchon.

Jean-Luc Mélenchon grand gagnant à gauche

Dans les onze scénarios testés par l’Ifop, le leader des insoumis est en effet systématiquement en tête à gauche. Que ce soit avec des candidatures socialistes et vertes face à lui, ou dans un costume de candidat unique de la gauche, Jean-Luc Mélenchon dépasse systématiquement la barre des 10% et atteint même 15%. Le tribun tire son épingle du jeu, notamment chez les jeunes. Le leader des insoumis oscille en effet entre 22 et 27% chez les moins de 24 ans. Le député de Marseille séduit également les chômeurs ou encore les fonctionnaires.

Jean-Luc Mélenchon séduit également les sympathisants écolos, comme le révélait un précédent sondage : +8 points pour Jean-Luc Mélenchon chez les sympathisants EELV, -8 points pour Yannick Jadot chez ses propres sympathisants. Le leader des insoumis est en effet dans une belle dynamique. Il était la semaine passée dans le Doubs pour constater les effets du changement climatique et mettre en lumière la question cruciale de l’eau que le tribun porte haut et fort en cette rentrée politique. Jean-Luc Mélenchon était aussi ce lundi 5 octobre au perchoir de l’Assemblée nationale pour dénoncer avec éclats l’utilisation des néonicotinoïdes. Infatigable.

Par Pierre Joigneaux. https://linsoumission.fr/2020/10/05...

1) Sondages de juin 2020 : Jean-Luc Mélenchon en tête des candidats de gauche, devancé par Macron et Le Pen, à égalité avec LR

J’ai hésité à commencer cet article au vu des tendances peu enthousiasmantes relevées par les instituts IFOP, Elabe et Harris.

- > Emmanuel Macron et Marine Le Pen sont donnés qualifiés pour le 2ème tour avec une avance sur le 3ème largement supérieure à celle constatée en 2017.

- > Les candidats potentiels pour LR (Baroin, Bertrad, Pécresse) atteindraient entre 11% et 13%, c’st à dire bien plus que dans différentes études depuis 2017.

- > Yannick Jadot pour les écologistes (8% à 10%) profiterait de la vague verte déjà constatée lors des municipales.

A Gauche,

-> Philippe Poutou et Nathalie Artaud obtiendraient à eux deux environ 3% avec une avance pour le candidat du NPA

- > Fabien Roussel pour le PCF obtiendrait un score inférieur à celui réalisé par la liste de son parti aux européennes

- > Olivier Faure pour le PS ferait moins que Benoit Hamon, guère mieux que Poutou.

- > Le seul point positif apparaît grâce à l’électorat potentiel de Jean-Luc Mélenchon (11% à 13%), supérieur à celui pronostiqué à même époque en 2015. La campagne permanente de dénigrement, de manoeuvres et d’intimidations ne paraît pas avoir affaibli son socle électoral. Voilà une prouesse qui donne du baume au coeur pour l’évenir.

Jacques Serieys


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