Dans une interview à paraître demain, Nicolas Sarkozy annonce qu’il convoquera de nombreux référendums s’il était réélu. C’est une manipulation grossière d’un président à l’agonie. Sarkozy se moque du peuple !
Il refuse catégoriquement d’envisager un référendum sur le nucléaire. Il a trahi le vote souverain du peuple Français en refusant de convoquer un référendum sur le Traité de Lisbonne après le vote non des Français. Il s’oppose à la convocation d’un référendum sur le nouveau traité européen qu’il prépare avec Mme Merkel.
Sarkozy n’envisage d’utiliser le référendum que contre les acquis sociaux et le service public, à travers des questions secondaires ou biaisées. Ce cynisme est absolument insupportable.
Le peuple ne se laissera pas abuser. Il chassera Sarkozy. Et il pourra dire "non" à l’austérité et à l’abandon de sa souveraineté grâce au bulletin de vote "Front de Gauche".
Communiqué de François Delapierre directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon
Plus que jamais candidat, Nicolas Sarkozy part à l’abordage dans une interview du Figaro Magazine.
A toutes les mesures anti-sociales déjà annoncées (TVA « sociale », fin de la durée légale du travail, Traité européen d’hyper austérité) et toutes confirmées dans cet entretien, le président en ajoute une particulièrement grave : l’obligation qui sera faite aux chômeurs, en contre partie de la fin du versement de leurs indemnités, d’accepter le premier et n’importe quel emploi précaire et sous-payé.
Afin de se soustraire à la sanction du scrutin d’avril et mai prochains, l’ancien chef de l’UMP camoufle son offensive de régression sociale accélérée dans une cascade d’hypothétiques référendums à venir, sur cette question comme sur celle de l’immigration.
En revanche, dans ces pages, Nicolas Sarkozy ne dit pas un mot du traité européen qu’il a concocté avec la chancelière Angela Merkel, et se tait sciemment sur le coup de force qu’il s’apprête à perpétrer, par majorité parlementaire interposée, au Parlement, à partir du 13 février, avec l’adoption de la TVA dite sociale le 14.
Si le « rendez-vous approche », la riposte doit être immédiate ! Pour la déclencher, j’appelle toutes les forces engagées dans la campagne du Front de gauche à se rassembler, mardi 14 février à 18h30, devant l’Assemblée nationale.
Pierre Laurent secrétaire national du PCF
Paris, le 9 février 2012
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