Sur France 2, Nicolas Sarkozy a répété mécaniquement ses fariboles libérales. Il s’est acharné à vouloir démolir le service public en proposant de réduire encore les effectifs de fonctionnaires, avec une hémorragie de 40 000 postes dans les collectivités locales.

Après avoir dénoncé la stigmatisation des grandes fortunes, il s’est livré à une charge contre les étrangers "trop nombreux sur notre territoire ". Nicolas Sarkozy relance ainsi sa surenchère odieuse avec le FN contre l’immigration. En proposant de réduire l’accès des résidents étrangers au RSA et au minimum vieillesse, il a levé une digue supplémentaire en épousant la préférence nationale défendue par le FN.

Sarkozy a repris les mots des Le Pen et désormais leur programme. On est donc fondé à lui poser la question : serait-il prêt demain à gouverner avec Marine Le Pen ?

François Delapierre, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon