Les grévistes de l’usine Toyota d’Onnaing, près de Valenciennes, en arrêt de travail depuis une dizaine de jours, ont mis en place un blocage total du site ce vendredi matin. A écouter, les réactions du directeur de la communication de Toyota Onnaing et du délégué syndical CGT.

François-Régis Cuminal, directeur de la communication : « Notre proposition d’accord d’hier soir n’a pas été acceptée par les grévistes »

Eric Pecqueur, délégué syndical CGT : « On ne peut pas accepter de perdre 200 à 300 euros sur notre fiche de paye »

Eric Pecqueur : « Plutôt crever que d’arrêter la grève »

Eric Pecqueur : « Ils prennent le risque d’une multiplication des grèves »

Comme certains l’envisageaient dès hier jeudi, les grévistes de Toyota, en arrêt de travail depuis une dizaine de jours, ont mis en place un blocage total de l’usine ce matin vendredi.

La production chez Toyota est arrêtée, plus aucune voiture ne sortant de l’usine, de source sûre. La direction a engagé une procédure en référé pour obtenir le déblocage du site.

Par ailleurs, le front social s’étend. Une grève totale a également été déclenchée hier soir vers 22 h chez l’équipementier automobile Simoldès, également installé à Onnaing. Des feux de palettes étaient signalés ce matin sur ce site, et un constat d’huissier serait en cours.

La Voix du Nord