Un bon exemple d’atelier de lecture : PRS invité par la LDH sur la loi Prévention de la Délinquance

samedi 10 février 2007.
 

Un grand merci à la LDH Château-Thierry qui a invité PRS à animer l’atelier de lecture sur le projet de loi relatif à la "prévention de la délinquance". Des camarades exemplaires dans leur sérieux et leur enrichissement du débat qui nous ont accueillis en outre avec café et petits gâteaux !

Avis aux gourmands de l’Aisne et de la Seine-et-Marne voisine, l’expérience sera renouvelée dès le 17 février avec un atelier de lecture sur le logement. Pour vous mettre en bouche, vous pouvez d’ores et déjà lire le compte rendu réalsé par le secrétaire de la Ligue des Droits de l’Homme Château-Thierry, Jean-Pierre Leroy

PROJET DE LOI « Prévention de la Délinquance » Loi Sarkozy

Compte-rendu de de l’ATELIER DE LECTURE du 27 janvier 2007 15h-18h

Tout le matériel de l’Educ Pop présenté à la LDH...

Présents : Bernadette Bourdat, Marie-Christine Burlet, Blaise Chabanis, Michel Helet, Eugénie Hochet von Heyden, Dalila Kerouani, Louisette Lefranc, Mireille Leroy, Jean-Pierre Leroy.

Cet atelier a été conduit par l’association d’Education Populaire P.R.S (Pour la République Sociale) et animé conjointement par Audrey GALLAND, responsable nationale des ateliers de lecture de PRS, et Marcel DEBROSSE, militant de La Ferté-sous-Jouare.

La conviction profonde de PRS réside dans le fait qu’on ne peut espérer une mobilisation sans une connaissance approfondie du texte de loi incriminé. Lisez et vous vous mobiliserez !

A partir du texte du Projet de loi Sarkozy amendé et adopté par le Sénat en première lecture, en passe d’être soumis à l’Assemblée Nationale, tout en s’appuyant sur des documents d’analyse élaborés par PRS, des articles ont été examinés et commentés au gré des thématiques abordées.

Répression toujours, prévention jamais !

Ce projet de loi, malgré son nom, nie le rôle de la prévention. Il présente des mesures purement répressives comme des mesures éducatives. Pour Sarkozy, la meilleure prévention c’est la répression. Le projet de loi instaure un principe de soupçon en direction des individus dès le plus jeune âge et stigmatise aussi les malades relevant de la psychiatrie. Alors que depuis la Libération, la délinquance des mineurs est abordée dans sa dimension éducative, le texte organise seulement la répression. Les causes de la délinquance ne sont jamais traitées.

« La sanction, pour les mineurs comme pour les adultes revêt une dimension éducative et dissuasive forte. Aujourd’hui, les mineurs de moins de treize ans ne peuvent être ni condamnés à une peine d’emprisonnement, ni faire l’objet d’un placement en détention provisoire. Or, de plus en plus, certains mineurs entrent dans la délinquance avant l’âge de treize ans et s’y enfoncent faute de répons adaptée (...) Il est nécessaire d’élargir la gamme des mesures applicables aux enfants de moins de treize ans. »


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