Le capitalisme traverse une crise historique. Chaque jour de nouveaux plans sociaux sont annoncés. Les services publics sont démantelés. Les droits sociaux reculent. La hausse du chômage est dramatique et sans précédent, près de 3 000 nouvelles personnes se retrouvent au chômage par jour, soit 2 chômeurs de plus toutes les minutes ! A ce rythme là, on risque d’arriver à 1 million de chômeurs de plus à la fin de l’année !

La colère sociale grandit. Les manifestations unitaires du 29 janvier et du 19 mars ont donné le ton et de nouvelles échéances de mobilisation contre la politique gouvernementale se pointent à l’horizon. Le cortège de la manifestation du 1er mai 2009 est unitaire car nous syndicalistes connaissons la nécessité d’une réponse syndicale historique dans une situation sociale d’une gravité et d’une urgence que nous n’avions pas connues depuis des décennies.

Face à l’internationalisation capitaliste, l’Europe devrait être la solution. Or, elle est devenue le problème. Au lieu d’être un bouclier protégeant de la mondialisation économique, elle est devenue le cheval de Troie des politiques libérales sur le Vieux Continent. On en mesure aujourd’hui les conséquences. C’est le dumping social et fiscal, qui tire vers le bas les droits sociaux des travailleurs et démantèle les services publics. Elle met en concurrence les salariés européens pour dégager des profits maximums. Sans oublier que les dirigeants d’entreprises continuent dans l’indécence, d’augmenter leurs revenus, les multiplient par trois, s’octroient stocks options, parachutes dorés etc.…

La crise est devenue la justification de tous les plans sociaux, à toutes les remises en causes que le monde du travail subit. Mais en réalité ce sont les politiques libérales menées par l’Europe, Sarkozy, et les Banques qui en portent la responsabilité.

Ça suffit comme ça !

Loin des gesticulations et des postures improductives, Le Front de Gauche que nous construisons chaque jour est un bel outil pour donner un débouché politique constructif aux batailles que nous menons contre tout cela.

Nous disons avec détermination qu’une autre politique est possible. Le Front de Gauche s’inscrit dans une Europe sociale. Il faut changer d’Europe avec :

 l’harmonisation vers le haut des normes sociales

 la mise en place d’un smic européen égal à 60% du salaire moyen dans chaque pays (1600 euros par mois en France)

 une politique de la relance économique par les salaires et la consommation

 l’arrêt immédiat des ouvertures à la concurrence des services publics

 L’interdiction des licenciements dans les entreprises qui font des profits

 Nationalisations bancaires pour créer un pole financier public, mettre fin à l’indépendance de la BCE

 Un droit de veto des salariés sur les plans de licenciement dans leur entreprise

 Pour une véritable écoute des syndicats dans un échange constructif

 Pour améliorer la défense du droit des travailleurs actifs et inactifs

Unité dans la rue - Unité dans les urnes

Unitaire et pluraliste, à l’image de la manifestation du 1er mai, le Front de Gauche est le lieu de l’implication de tous les citoyens, militants politiques et syndicalistes qui veulent dire « stop aux politiques libérales en Europe et en France ! ».

Le Front de Gauche doit devenir un véritable Front populaire et les salariés s’en saisir pour porter le 7 juin leurs luttes dans les urnes.

Parce que l’heure n’est pas à la résignation mais au combat, luttons, résistons, et construisons une perspective politique

Comme ces premiers signataires, je soutiens le Front de Gauche

LASCOUX Jean François (secrétaire union régionale IDF, La Poste) ;

LAUFFENBURGER Isabelle (bureau académique , Education Nationale) ;

PINTUREAU René (membre de la commission exécutive nationale, Territoriaux) ;

JURAVER Philippe (secrétaire de section, Transports) ;

FAYET Catherine (secrétaire départementale, centre hospitalier) ;

ROBERT Jean Marc (membre d’un conseil régional, Pôle Emploi) ;

MARSAULT Guillaume, (secrétaire académique adjoint, Education Nationale) ;

LAGRIFOUL Regis (membre d’un bureau départemental, Impôts) ;

GUENARD Christine (secrétaire académique, Education Nationale) ;

LEGRAS Jean Luc (délégué syndical, Métallurgie) ;

ANGRAND Christophe (délégué syndical, Transports) ;

MONTAGNA Pascal (conseil national, Intermittents).

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Signature

A retourner à : Christophe Angrand – Parti de Gauche, 63, avenue de la République 75011 Paris christopheangrand@orange.fr