Dans la tradition culturelle de l’extrême droite européenne, les humains à peau noire ont été considérés comme une sous-humanité durant plus d’un siècle. En Allemagne, cela donna dès les années 1920 :

 une propagande terrible présentant les Noirs comme des violeurs, des dégénérés porteurs de maladies vénériennes...

 une loi du Parlement allemand interdisant les mariages mixtes dans les colonies africaines

Dans les années 1930, la politique raciste du nazisme n’était pas seulement antisémite :

 Noirs et métis furent moqués (par exemple dans les Actualités de la télévision), marginalisés (logement...), interdits d’enseignement supérieur, interdits d’accès à certains métiers comme dans l’armée

 La première rafle de Noirs par la Gestapo date de 1937. Elle fut suivie d’expérimentations médicales ignobles, de stérilisations forcées, de disparitions...

 Les assassinats de Noirs furent nombreux dès 1933 (Hilarius Gilges, danseur professionnel, abattu par les SS) et ensuite.

 Dans les camps de concentration souffrirent et moururent des Noirs comme Lionel Romney (à Monthausen), Jean-Marcel Nicolas, haïtien (à Buchenwald puis Dora), Bayume Mohamed Hussein, tanzanien (à Sachsenhausen)...

 Beaucoup de soldats noirs prisonniers subirent les pires traitements ou furent immédiatement exécutés.