Le 26 octobre, le Réseau Insoumis antifasciste de Nantes a protesté contre un rassemblement avec Sébastien Chenu, le vice-président du Rassemblement National, à Vertou. Les manifestants – antifascistes, syndicalistes et étudiants – ont dénoncé les idées d’extrême droite. La répression policière a causé plusieurs blessés. Les ordres du ministre de l’Intérieur illégitime Bruno Retailleau ont une nouvelle fois fait de l’institution policière un instrument de protection du fascisme plutôt que de la République. Notre brève.
La ville de Vertou piétine le droit de manifester contre l’extrême droite Au départ de Vertou en Loire Atlantique, plusieurs centaines de militants marchaient contre la venue du vice-président du parti de Marine le Pen. Antifascistes, syndicalistes, étudiants, militants antiracistes portaient la voix contre les idées d’extrême droite.
La ville de Vertou avait pris un arrêté municipal ce samedi pour interdire toute manifestation et piétiner le droit de manifester. Le préfet de Loire-Atlantique, Fabrice Rigoulet-Roze a lui aussi pris plusieurs arrêtés complémentaires selon France Bleu Loire Océan, pour museler les manifestants : captation et enregistrement d’images avec des drones, surveillance aérienne…
La police de Retailleau déployait ici les grands moyens pour protéger les descendants des Waffen-SS et selon France 3 plusieurs manifestants ont été blessé par les forces de l’ordre. Des blessures graves : traumatismes crâniens, blessures à la jambe …
La préfecture et la municipalité de Vertou main dans la main protègent les intérêts particuliers des racistes qui veulent diviser le peuple pendant que la police du ministre de l’Intérieur issu d’un vol du résultat des urnes Bruno Retailleau matent par la matraque les voix des militants antiracistes.
Plusieurs centaines de compagnies de gendarmerie, la brigade cynophile avec ses molosses écumant de violence, un hélicoptère spécialement affrété, la BAC du 44 au complet… et tout ça pour quoi ? Pour permettre à un parti d’extrême droite de tenir une réunion privée avec une poignée de ses militants les plus extrêmes et un obscure député raciste du nord de la France.
Comment peut-on justifier le blocage des routes et la mise en place démesurée des moyens de l’État pour protéger des racistes ?
Le gouvernement en roue libre, assurance vie de l’extrême droite, calque son agenda politique sur les racistes et piétine les libertés fondamentales de ceux qui se dressent contre ces séditieux qui veulent diviser le peuple.
La France Insoumise, fidèle a sa ligne antifasciste et populaire, s’est encore une fois illustrée en première ligne dans ce combat. Le groupe local de son Réseau Insoumis Antifasciste, fondé il y a quelques semaines, n’a rien cédé pour renvoyer les fascistes à la niche.
Damien François, porte parole du Réseau Insoumis Antifasciste Nantes.
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