Nous l’avons retrouvé sur YouTube à l’adresse suivante :

https://www.youtube.com/watch?v=voS...

Ce fonds d’investissement qui a pour mission de faire fructifier les placements de fonds de pension ou de particuliers gère environ 6000 milliards de dollars d’actifs soit 2,5 fois le PIB de la France.

Il emploie dans le monde 14 500 salariés. Les porteurs particuliers utilisent des ETF (Exanj Tradij Fonds) qui sont, non pas des actions, mais des indices boursiers concernant ainsi simultanément plusieurs entreprises comme le CAC 40 par exemple.

Cela correspond à environ un tiers des actifs de BlackRock.

BlackRock est présent dans 17 000 entreprises notamment dans celles du CAC 40, notamment chez Total.

Il est présent chez Sanofi et Pfizer.

Il dispose d’une gigantesque banque de données financières gérées par le logiciel d’intelligence artificielle Aladin.

Aucun état, même les États-Unis, ne dispose d’un outil aussi puissant en analyse financière.

Ainsi plusieurs états et la commission européenne utilisent BlackRock comme conseiller dans la stratégie financière.

Et c’est là que réside la partie la plus intéressante de ce documentaire qui n’est pas dépourvu de défauts par ailleurs.

Cela montre que les États gérés par des ultralibéraux ont été désarmés d’une véritable expertise financière indépendante. Mais c’est le cas aussi dans le domaine industriel où les états ne disposent pas d’un personnel en quantité et en qualité suffisante pour élaborer des contre-expertises indépendantes.

Cela devient particulièrement inquiétant dans le domaine de la santé et en particulier dans celui des vaccins qui peuvent être cotés en Bourse

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Il existe certes des normes nationales, européennes ou internationales pour assurer la sécurité, la fiabilité des produits industriels et de santé mais encore faut-il que les états disposent de l’expertise pour s’assurer que ces normes sont réellement respectées.

À cette carence des états s’ajoute le pantouflage et le rétro pantouflage de la haute fonction publique française ou européenne qui aggrave encore la situation.

Ces très grosses entreprises pour éviter d’être remises en cause en raison de la défectuosité de certains de leurs produits ou du non-respect d’un certain nombre de règles commerciales utilisent entre autres techniques : la dissimulation, la publication d’expertise truquée rédigée par des « experts » corrompus à des niveaux divers.

La puissance financière considérable de ces multinationales permet de mettre sous influence un certain nombre de décideurs politiques pour protéger leurs intérêts.

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L’assujettissement des états aux gros actionnaires privés, les nouveaux seigneurs, se réalise par les moyens suivants :

 > Forcer les états à emprunter sur les marchés financiers privés et rendre ainsi la dette publique à la merci des investisseurs et spéculateurs privés.

 > Déposséder les états de leur expertise financière et industrielle réalisée par des fonctionnaires indépendants.

 > Empêcher les états d’avoir une action, un pouvoir dans les orientations économiques du pays : la privatisation d’entreprises publiques en est un moyen.

 > Favoriser le pantouflage et rétro pantouflage des hauts fonctionnaires vers le secteur privé et si ce n’est pas suffisant, utiliser la corruption.

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Hervé Debonrivage