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Cette réunion a pour but de discuter d’une initiative commune, un an après la victoire du Non au Traité Constitutonnel Européen.
Par ailleurs, après le CPE, l’affaire Clearstream est la dernière illustration en date d’une crise qui tourne à vide, faute d’une issue politique qui permettrait de rétablir un pouvoir légitime, c’est-à- dire un pouvoir bénéficiant du consentement populaire. Le principal obstacle qui empêche de trouver une issue à cette crise permanente n’est pas la disponibilité du peuple : après l’insurrection civique du 29 mai, le grand mouvement contre le CPE montre sa capacité de mobilisation contre les projets néo-libéraux, quels qu’en soient les auteurs. La permanence de cette crise vient plutôt de l’absence d’une force politique capable d’exprimer la volonté populaire et de construire une autre voie pour notre pays que la destruction à petit feu de son modèle social et républicain.
La question n’est pas alors de savoir si le décalage entre le peuple et sa représentation va se manifester, mais plutôt de savoir comment et au profit de qui il va le faire.
Nous pensons donc qu’il est urgent d’offrir une
perspective politique de gauche au rejet du
libéralisme. Faute de quoi l’extrême droite
pourrait reprendre la main. Les orientations
débattues lors de la dernière Convention
nationale de PRS (voir le compte-rendu en ligne
sur notre site) en faveur d’une Union dans
l’Union sont plus que jamais d’actualité. Il n’y
aura pas d’issue à la crise sans une force
nouvelle qui satisfasse deux exigences :
pour battre la droite , l’union de toute
la gauche sans exclusives
pour changer la gauche, l’union des
partisans d’une gauche de rupture
Ces deux exigences ne sont pas contradictoires. Elles sont au contraire intimement liées. Il n’y aura pas d’Union populaire sur une orientation bobo-blairiste. Il n’y aura pas plus d’hégémonie de la gauche des ruptures pour changer la gauche si celle-ci ne s’inscrit pas dans le cadre d’une union sans exclusives contre la droite.
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