Réunion des organisations anti-libérales, campagne pour le non au traité de constitutionnel

mardi 29 mars 2005.
 

ATTAC a pris l’initiative de réunir, à son siège, le Mercredi 9 janvier, toutes les organisations (partis, syndicats, associations) anti-libérales pour faire le point sur la campagne contre le projet de Traité constitutionnel européen et examiner les possibilités d’actions communes.

Les organisations syndicales présentes, FSU notamment, ont indiqué que tout en s’opposant à ce traité, elles n’avaient pas, pour l’immédiat, décidé d’appeler à voter non (CGT, FO, CFDT, n’étaient pas représentées). En résumé, à quelques exceptions prés, le mouvement syndical, ne participera pas à cette bataille même si à titre individuel nombre de syndicalistes s’engageront dans les comités locaux. Il en est de même de certaines associations. Par contre, L’UFAL et la Confédération Paysanne, appèlent à voter non.

Toutes les organisations et associations politiques, anti-libérales qui militent pour le non étaient présentes : PCF, PRS (MELENCHON), LCR, Parti des Travailleurs, MRC... et même LO à titre d’observateur. La CNGR était représentée par Pierre CARASSUS et Jean-Luc GONNEAU Co-présidents.

La discussion a assez vite porté sur l’opportunité d’appeler à constituer de larges comités locaux. Pour certains, il suffisait de se rallier à l’appel de Copernic. Pour nôtre part, en tant que CNGR, nous avons précisé que le contenu de l’appel Copernic ne nous posait pas de problèmes, certains d’entre nous l’ayant signé, mais qu’il fallait prendre une initiative faisant apparaître la situation nouvelle créée, entre autre, par l’engagement d’ATTAC et de PRS dans la bataille. Il est apparu qu’un appel commun, allant dans ce sens, n’était pas possible dans l’immédiat.

Jacques NIKINOFF et Pierre CASSEN, qui s’exprimaient au nom d’ATTAC, ont rappelé que leur démarche d’organisation d’éducation populaire était bien distincte de celle des organisations politiques. Au cours des échanges ils ont proposé :

qu’on interpelle le pouvoir sur l’équité des moyens d’expression entre les partisans du oui et du non.

La mise en place d’un comité de liaison au niveau national avec les organisations présentes.

Cette proposition étant identique sur le fond à celle faite par la CNGR de mettre en place un centre de ressources (argumentaires, slogans, intrevenants)

Pour l’immédiat n’a été retenu que la proposition d’interpeller le pouvoir pour exiger une information objective et pluraliste. Sur proposition de la CNGR cette interpellation devrait aussi demander un délai suffisant (3 mois) entre la date d’envoi du texte « projet de constitution » et la date du vote.

Une nouvelle réunion est prévue Mercredi .

Pierre CARASSUS Jean-luc GONNEAU


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