Un plan secret d’ultra rigueur est prévu par Valls après les élections

lundi 23 mars 2015.
 

Les dernières heures de la campagne des élections départementales ne sont pas les plus simples à vivre. Sur le terrain, les militants et les citoyens engagés se heurtent à un mur de colère froide qui ne facilite pas les dialogues. La France se rapproche du point que j’ai nommé le point « qu’il s’en aillent tous ». Dans le contexte, notre patient travail de tricot à la base pour construire une nouvelle coalition marche à son rythme, loin des projecteurs heureusement polarisés ailleurs. Ailleurs, c’est à dire sur la mise en scène de la soirée électorale jouée d’avance qu’il faudra subir et dont tous les thèmes sont connus d’avance : la victoire du Front national, les mièvreries et pleurnicheries sur le front républicain et, bien sûr, le sketch du PS menaçant tout le monde et renvoyant sa déroute à la responsabilité des autres. La crise politique va connaître un pic dont nul ne peut prédire ce qu’il sera. François Hollande et le PS s’activent pour recomposer une ligne de coalition qui puisse faire illusion au moins jusqu’au désastre suivant. Je ne sais pas si ceux qui sont pressentis pour devenir ministres poussent la curiosité jusqu’à demander quel genre de politique sera appliqué au pays dans les mois qui viennent. Mais s’ils l’ignorent, je les invite à me lire. Ce post vous dira ce qu’est le plan secret de Valls et de Hollande. Secret parce que si les électeurs socialistes le connaissaient, ils pourraient faire passer leur colère dans les urnes bien davantage que ne le prévoient déjà les enquêtes d’opinion.

Vous le savez sans doute, j’ai eu la joie de cette décision de justice contre les diffamateurs qui m’avaient accusé d’antisémitisme pendant la campagne présidentielle de 2102. Je n’ai pas de rancœurs personnelles contre eux. Je pense qu’ils lisaient de manière irresponsables des « éléments de langage » dont ils ne n’avaient pas pris la peine de vérifier le contenu. Des excuses après vérification m’auraient parues suffisantes. Aucun n’y a consenti. Au contraire, leurs avocats ont tenté de faire la démonstration du bien fondé de cette diffamation.

L’incroyable légèreté des arguments n’a fait qu’aggraver l’impression de mauvaise foi. La justice a donc tranché. Je ne crois pas que je puisse dire que c’est un jugement en « ma faveur » même si c’est bien ce qui s’est passé puisque je suis le plaignant. Je crois que le tribunal a voulu rappeler l’importance du délit qu’est, dans notre loi, l’antisémitisme. De même qu’on ne permettrait pas que quelqu’un soit accusé de vol ou de meurtre à la légère, on ne doit pas permettre que l’accusation d’antisémitisme soit faite comme un mode d’insulte ordinaire. La banalisation de cette accusation utilisée sans arrêt et pour n’importe quelle cause produit une anesthésie bien connue : à force de crier au loup pour rien, personne ne réagit plus quand le loup y est pour de bon. Je crois que nous devons pour l’avenir en tirer une leçon positive et porter plainte chaque fois que l’on se trouve dans ce cas.


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