Hénin-Beaumont : Mélenchon est "prêt à servir si les camarades pensent que c’est utile"

dimanche 28 octobre 2012.
 

Jean-Luc Mélenchon a rappelé ce matin qu’il se tenait prêt à retourner au combat à Hénin-Beaumont, si les législatives étaient invalidées. "Si les camarades pensent que c’est utile que j’y sois, j’irai. Je ne me défilerai jamais". Il est également revenu sur la position du Front de gauche, contre le projet de finances.

"Je suis toujours prêt à servir. Si les camarades pensent que c’est utile que j’y sois, j’irai. Je ne me défilerai jamais", a déclaré sur BFMTV et RMC Jean-Luc Mélenchon, qui s’était présenté en juin dans cette circonscription et avait été éliminé à quelques dizaines de voix près. Un recours avait été déposé dès le soir du second tour par le Front national. Le parti d’extrême droite se plaint "de nombreuses infractions au Code électoral" dans cette circonscription, et le litige pourrait être tranché dans les prochaines semaines. En cas d’annulation du scrutin dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais qui conduirait à une législative partielle, le co-président du PG se tient à la disposition des camarades. "Je ne suis pas allé là-bas pour ma gloire parce que ma gloire est suffisante comme ça. Et je n’irai pas dans une élection gagnée d’avance, ni cette fois-ci, ni la précédente. Moi j’y suis allé, j’ai gagné 1.000 voix en trois semaines et moi, je me suis battu loyalement, courageusement et en regardant les gens en face et sans avoir besoin d’adjuvant", a-t-il poursuivi. Et de rappeler : "J’ai trouvé l’ambiance pourrie de A jusque Z. Tout le monde m’a tapé dessus. Résultat Mme Le Pen n’a perdu qu’avec 100 voix".

"Les gens de droite ont leur vision de l’avenir, et les gens de gauche aussi. Sauf qu’aujourd’hui il y a deux lignes à gauche"

C’est ainsi que Jean-Luc Mélenchon a rappelé le vote des députés du Front de gauche, contre le projet de programmation des finances publiques et explicité mardi par André Chassaigne. Il a rappelé que "la politique d’austérité va contracter l’activité économique qui va augmenter le chômage et diminuer les recettes de l’état. Cette démonstration a été faite en Grèce en Espagne au Portugal"

Une troisième voix, constructive, tenue également à propos du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, qui "fait ce qu’il peut" avec son "ministère de la parole". "Ils ne lui ont donné aucune loi pour lui permettre d’intervenir. Par exemple le droit de réquisitionner les entreprises dont les patrons foutent le camp, par exemple la loi qui permettrait aux travailleurs de reprendre leur entreprise quand ils le décident et que le patron vend, la loi qui interdirait les licenciements boursiers". Et de rappeler : "le problème dans notre pays ce n’est pas le prix du travail c’est le prix du capital. L’année dernière il y a eu deux fois plus de dividendes payés aux patrons et aux actionnaires que de cotisations sociales".


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