Législatives 2012 pour le Front De Gauche : échec et exploit (par Debonrivage)

vendredi 27 décembre 2019.
 

Certes, il ne s’agit pas de nier ici l’évidence : le résultat global pour le FDG aux élections législatives n’est pas bon et est décevant. Mais il faut aller plus loin que ce constat de surface et saisir le rôle majeur joué par les médias dans cet affaiblissement

1 - Analyse quantitative

Le lecteur peut se référer aux sources du ministère de l’intérieur suivantes ou au fichier joint Word qui compare dans un seul tableau les principaux résultats. (Extraits)

http://elections.interieur.gouv.fr/... http://elections.interieur.gouv.fr/...

Analyse des résultats.

Word - 55.5 ko

Rappelons qu’il y avait 6 591 candidats (7 639 en 2007) se présentant dans les 577 circonscriptions : 556 en métropole, 10 pour les collectivités d’outre-mer et 11 pour les Français résidant à l’étranger.

La moyenne du nombre de candidats par circonscription est donc de 11,4.

Le taux d’abstention pour les élections législatives de 2012 au premier tour s’élève à 42,8 % ce qui correspond à près de 20 millions de voix. C’est le record d’abstention durant toute la cinquième république.

Le précédent record date de 2007 où le taux d’abstention avait été de 39,6 % au premier tour (40 % second tour). Cela représente à peu près la même quantité de voix que celle correspondant à la somme de toutes les voix réunies obtenues par l’UMP, le PS, le FN et EELV. Donc, si les abstentionnistes constituaient un parti, il mettrait en échec simultanément une coalition de ces quatre partis ! Cela devrait rendre dérisoires les battements d’ailes d’autosatisfaction des petits coqs de la politique.

Entre le 1e tour des présidentielles et le 1e tour des législatives, on constate une perte de près de 10 000 000 de suffrages exprimés, soit une perte relative de 27,67 % , ce qui est considérable.

Si cette perte était répartie dans la même proportion sur les différents partis, on obtiendrait alors, en multipliant les scores du 1e tour des présidentielles par le coefficient multiplicateur 0,7233 (qui représente une perte de 27,67 %), les résultats suivants :

- PS seul : 7 430 247 mais le PS obtient avec ses alliés : PS + PRG + DVG : 8 928 394
- L’UMP : 7 054 800
- FN : 4 644 617
- FDG : 2 882 222
- EELV : 599 142

Reprenons ces résultats :

En comparant ces résultats théoriques correspondant à une perte moyenne de 27,67 % aux résultats réels obtenus au 1e tour des législatives, et en faisant la différence avec le résultat obtenu au 1e tour des présidentielles, on obtiendrait alors :

- PS seul : gain de 186 849 et avec ses alliés 1 498 147 (sans le FDG). Donc le PS n’a pas souffert de l’abstention du fait des transferts de voix.

- L’UMP : résultat stable : un petit gain de 17 329 voix. Le transfert d’une partie des voix du centre et des divers droites ou du FN ont compensé l’abstention.

- FN : malgré un petit apport d’une autre mouvance extrême droite, il enregistre une perte de 2 843 552 voix soit 44,28 % en perte relative. Ainsi il perd 1066743 voix supplémentaire par rapport à la perte de voix due à l’abstention moyenne. Le FN a été donc particulièrement touché par l’abstention : il est probable que les électeurs frontistes se sont plus abstenus que la moyenne. Le

- EELV : Le score global écologiste s’élève à 1 667 346 voix soit un gain de 1 068 204 voix malgré une abstention moyenne théoriques possible de près de 600 000 voix. La mouvance écologiste a donc bénéficié de transferts de voix de l’autre mouvance écologiste et peut-être d’une partie des voix du FDG.

- Le FDG perd 2 161 899 voix soit une perte relative de 54,25 % et qui est donc à peu près le double de la perte due à une abstention moyenne de 27 %. Le Front de gauche enregistre une perte de 1 102 600 voix supplémentaire par rapport au résultat théorique de 2 880 000 voix s’il avait subi l’abstention moyenne.. En supposant que le FDG ait subi l’abstention moyenne, il perd en outre plus d’un quart de ses voix par transfert sur le PS ou le parti écologiste. mais une autre explication est possible : l’abstention à pu être nettement plus forte que la moyenne pour ce parti.

Le FDG subit comme tous les autres partis l’effet du présidentialisme mais peut-être aussi renforcé par la disparition de "l’effet Mélenchon", qui a été dynamisant pour la campagne.

On peut trouver des explications classiques à cette forte abstention : présidentialisme, proximité des deux élections avec effet de lassitude, absence de débats dynamisant, contexte de crise, etc. mais il y a aussi d’autres éléments à prendre en compte : manque de confiance envers les partis politiques, diminution du rôle des députés en raison des pouvoirs de la commission européenne.

Mais il y a aussi un autre facteur jamais évoqué : l’entre – neutralisation des arguments des différents partis les uns par rapport aux autres  : l’électeur ne sait plus alors qui croire et se trouve désemparée. Il ne s’agit pas à proprement parler d’un rejet ou d’une méfiance à l’encontre des hommes politiques mais d’une perplexité paralysant une prise de décision. Il est étonnant que cet argument n’est jamais été évoqué dans les médias, du moins à ma connaissance.

Concernant le FDG et plus largement l’Autre gauche, il y a une raison spécifique à cette baisse des résultats : l’attitude hostile des médias à leur égard et la censure constante et larvée pratiquée à leur encontre.

Un exemple récent parmi des dizaines : l’émission de France Inter, le téléphone sonne, animée par Pierre Weill, datée du 12 juin 2012, intitulée : "questions sur l’Europe". Véritable offensive contre la retraite à 60 ans et propagande pour la retraite à 65 ans ou 67 ans, avec les arguments catastrophistes archiconnus, resservis comme plat d’entrée au menu de l’émission, en direct du parlement de Strasbourg.

La "pression de conformité" résultant des différentes politiques libérales préconisées par les gouvernements européens est ici abondamment instrumentalisée. Tout le monde est retraité à 65 ans pourquoi pas nous ? http://www.franceinter.fr/emission-...

Sont invités pour répondre aux questions : un représentant du PS, et une représentante des écologistes, un représentant de l’UMP et un parlementaire du Luxembourg. Mais pas le moindre invité du FDG, comme par hasard. Indiquons au passage, qu’il n’aurait pas été intéressant aussi, en même temps, d’inviter un représentant du FN pour connaître sa position sur la retraite à 60 ans !

Cet événement ne mériterait pas qu’on s’y arrête s’il ne témoignait d’une pratique systématique des grands médias : cette situation scandaleuse est tout à fait emblématique de la censure dont est victime l’Autre gauche La plupart des débats organisés sur les plateaux de télévision (notamment LCP, France 5, BFMTV) ou de radio se font très rarement avec la présence d’un représentant du FDG ou de l’Autre gauche.

Quand on constate cette situation, on ne peut s’empêcher de comparer les journalistes responsables à des militaires en civil, chargés de la diffusion de la propagande politique, de les comparer à des soldats de la guerre idéologique et cognitive.

Il faudra bien un jour que le FDG mesure l’ampleur et les conséquences de cette censure et prenne toutes dispositions légales possibles pour y répondre. Dans la situation précédemment décrite, on pourrait imaginer, par exemple, que des milliers d’auditeurs téléphonent au standard de l’émission pour manifester leur indignation. Ce genre de situation de censure devrait être démasquée abondamment sur Internet et faire prendre conscience progressivement au public de la militarisation de l’information pour "neutraliser les forces hostiles" que sont, pour un certain nombre de journalistes, les citoyens du FDG et de l’Autre gauche. Nous allons revenir sur cette stratégie globale d’affaiblissement du FDG organisée par les médias dans la deuxième partie.

2- Analyse qualitative.

Dans son article : http://www.jennar.fr/?p=2399 Jennar propose des explications conjoncturelles à ce qu’il considère comme un échec du FDG aux élections législatives de juin 2012. Évidemment on comprend sa déception : le résultat à deux chiffres de Mélenchon ne fut pas confirmé.

En condensant, il donne les explications suivantes :

- 1) La pauvreté pour ne pas dire l’absence de débat politique à l’occasion de ces législatives
- 2) Une image effritée du FDG liée à la fois au nombre de ses composantes et la multiplicité des candidats dans les circonscriptions.
- 3) L’attitude hostile du PS qui a mis des bâtons dans les roues du FDG.

Les explications 1) et 2) me paraissent assez évidentes mais pas la seconde.

Peu de personnes dans le grand public connaissent exactement la composition du FDG. Pour la plupart des gens, il est constitué du PCF et du PG. Les médias ont d’ailleurs essentiellement donné la parole à Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent. Qui connaît la FASE et ses constituants ? Le GU ? Le POF ? D’autre part, les candidats à la députation du FDG ont tous porté, dans l’unité, le programme l’Humain d’abord du FDG qui avait déjà été popularisé par Mélenchon lors des présidentielles. Les candidats ont bien établi le lien avec l’action de Mélenchon. L’indépendance par rapport au PS a été clairement affirmée. Non, personnellement, je ne vois pas de perception d’effritement de l’image du FDG. En revanche, il est vrai que la plupart des candidats du FDG n’ont bénéficié d’aucune médiatisation de leur candidature, ce qui n’a pas facilité leur visibilité.

Par ailleurs, contrairement à ce que pense Jennar, me semble-t-il, l’échec du FDG n’est pas causée par des facteurs conjoncturels mais vient de loin et était malheureusement, dans une certaine mesure, prévisible.

Le FDG, comme tous les partis analogues en Europe, doit faire face à une gigantesque bioprogrammation des cerveaux par l’armée médiatique . La puissance de feu des fusils et canons pour empêcher les opposants au système capitaliste de prendre le pouvoir a fait place à la puissance technologique des moyens de conditionnement des esprits.

Voir nos articles :
- Mélenchon aux prises avec deux pieuvres http://www.gauchemip.org/spip.php?a... JL

- La télé implémentation du biologiciel libéral dans les 45 millions de cerveaux connectés aux médias http://www.gauchemip.org/spip.php?a...

Chaînes de radio nationales ou locales, chaînes de télévision publiques et privées, presse locale, départementale, régionale, nationale, sites Internet quadrillent et bombardent chaque millimètre carré de territoire et chaque neurone de cerveau de leurs flux d’informations aliénantes . Mieux encore : vous vous déplacez, alors Smartphone, iPhone et autres i –pad peuvent prendre le relais : un flash d’info par ici, un flash de pub par là, et ainsi de suite.

Les journalistes bons apôtres de la foi libérale récitent chaque jour leur chapelet anachronique sous le nom de chronique, les économistes appointés tels des astrologues- voyants ou théologiens rappellent chaque jour l’impossibilité de transgresser les grandes règles du marché, de la compétitivité et dressent un bilan du futur .D’autres journalistes- experts, tels des médecins au chevet d’une société malade, établissent leurs diagnostics, leurs pronostics sans la moindre analyse scientifique.

Un Mélenchon serait-il invité ? Oui il faut le faire, pour donner l’apparence d’objectivité. Mais alors : temps de parole extrêmement limité, coupures fréquentes, présence d’une multitude de contradicteurs préférant la diversion ou la caricature au débat d’idées, invitation à des heures tardives ou sur des médias de faible audience, sauf dans les cas où la totalité des autres candidats doit être invitée. Le temps de parole des antilibéraux sur l’ensemble des chaînes audiovisuelles est infime au regard de la totalité des temps de parole et de présence des représentants du PS, de l’UMP et même du FN. Par exemple, à la soirée électorale du deuxième tour des législatives, la plupart des candidats FN ont été interviewés mais aucun du FDG (sauf Mélenchon, mais il n’était plus alors candidat). Dans toute la presse, la présence photographique du FN est permanente. Le FN est instrumentalisé par les grands médias comme force de neutralisation du FDG c’est le cheval de Troie anti FDG (et pas seulement anti IVG !)

Examinons deux cas ou les journalistes se comportent comme des soldats de la guerre idéologique ou de la guerre cognitive.

- Des débats sont la plupart du temps organisés avec invitation d’un représentant du PS, de l’UMP, d’EELV mais sans la présence de représentants du FDG notamment à l’occasion des débats portant sur les questions sociales sensibles où le FDG a une position originale : retraite, niveau du SMIC, etc. L’objectif de l’émission est alors double : marginaliser le FDG et neutraliser son argumentaire sans contradiction possible. Il s’agit bien d’un acte de guerre ou pour le moins , d’une intention de nuire. Evidemment, tout cela se réalise sous l’égide d’une Information Pluraliste et Réaliste des auditeurs ou des téléspectateurs.
- Une autre technique de guerre consiste à inviter un représentant du FDG pour lui nuire. On évite alors le débat d’idées sur des questions économiques fondamentales intéressant les auditeurs et on pose des questions du genre : "le régime à Cuba ou en Chine est – il , selon vous, une dictature ?" alors que le FDG n’a aucun lien particulier avec les dirigeants de ces pays. En revanche a- t-on posé, à un représentant du PS , la question : "êtes-vous ou étiez vous d’accord avec votre ami de l’internationale socialiste sud américaine Alan Garcia, président du Pérou, lorsqu’il a fait tirer à balles réelles sur des manifestants indigènes désarmés et pacifiques en 2009 , provoquant ainsi plusieurs dizaines de victimes ?" Non, évidemment. une telle question n’a jamais été posée au PS, et pourtant ils font partie de la même internationale. (voir entre autres : http://www.foei.org/fr/get-involved... ).

Mais la censure du Front de gauche dépasse nos frontières  : Ollanta Humala, bat Alan Garcia aux élections présidentielles du Pérou en juillet 2011 : quasiment aucun écho dans la presse française. Pourquoi ? Parce que cet homme politique défend un programme très proche de celui du FDG : c’est le Mélenchon du Pérou. Personne ne doit savoir en France qu’un programme analogue à celui du FDG puisse être appliquée réellement L’Humain d’abord doit rester du domaine du rêve.

Non la situation est structurelle et le débat d’idées a non seulement pas eu lieu aux législatives de 2012 sur les questions de fond, mais aussi très peu peu lors des présidentielles et d’une manière générale, les journalistes préfèrent des observations de comportement, faisant intervenir la personnalité des hommes et femmes politiques plutôt que des débats sur des programmes et sur les fondements économiques ou philosophiques des positions politiques lorsqu’ils existent. Les médias sont, en revanche, friands des prises de positions subjectives fortement teintées d’émotion, sur des problèmes sociétaux . L’une des raisons du relatif bon score de Mélenchon est d’avoir su imposer, autant qu’il le pouvait, le débat d’idées.. Il s’est ainsi attaqué à une stratégie centrale des grands médias au service de la classe dominante : éviter le plus possible les débats d’idées sur des questions fondamentales et faire proliférer les discussions sur une foule de questions subalternes.

C’est dans ce contexte hostile, de diversion et de dépolitisation permanentes que le FDG doit faire avancer ses idées. On mesure donc l’ampleur de la difficulté. Mais il faut bien comprendre que cette situation existe non seulement avant les élections mais existe en permanence. Le logiciel libéral tourne jour et nuit, 365 jours par an sur plusieurs années. Ce logiciel de formatage est l’objet de mises à jour périodiques (update) au gré des décisions gouvernementales, de la commission de Bruxelles et de la conjecture économique. Bien entendu, les contre-feux des argumentaires du FDG sont intégrés à ce logiciel de guerre.

La lutte politique médiatique est donc un enjeu majeur dont une grande partie des adhérents du FDG n’ont pas encore saisi l’ampleur et l’importance.

Face à cette situation, la réaction des anti libéraux a été souvent le déni, la fuite , la soumission : "parce que ce n’est pas nous qui possédons ou contrôlons les médias, c’est pas la peine de s’en occuper !". "Il ne faut pas exagérer : les français n’ont-ils pas répondu non au référendum de 2005 malgré le matraquage médiatique ?". Il est vrai que leréflexe, après une première prise de conscience de l’ampleur et de la sophistication de ce conditionnement de masse des cerveaux, est la démoralisation voire la peur.

Le grand mérite de Mélenchon est d’avoir rompu avec cette attitude de soumission et d’avoir engagé le combat médiatique . Certes, ce conditionnement intensif a des limites : la réalité concrète de la vie des gens  : heureusement ! Il se peut alors que la majorité de la population ne vote pas pour les partis préférés de la grande bourgeoisie :ceux de la droite. En effet, la population constate, que leur politique économique et sociale réelle est en décalage avec les promesses annoncées et certains discos libéraux.

Mais le logiciel est conçu de manière à prendre en compte une telle attitude. L’essentiel est de faire intégrer les idées libérales avec leurs différentes déclinaisons possibles : le social libéralisme en est une. Alors la population votera en majorité pour les partis sociaux libéraux.

Il y a encore beaucoup à faire pour continuer le combat entamé par Mélenchon !

Pour contrecarrer une telle puissance de feu, il faut faire appel à une réflexion stratégique. Sans audience suffisante, le programme et l’organisation du FDG restent inopérants.

Le FDG ne pourra améliorer son audience qu’en améliorant la qualité de son organisation, notamment en développant les réseaux entre les comités locaux, en impliquant davantage leurs élus dans l’action militante de terrain : aide logistique pour l’amélioration des sites Internet, distribution de tracts de formation des citoyens, organisation d’assemblée citoyennes, riposte aux censures des médias locaux à l’encontre des représentants locaux du FDG, etc.

Le démontage du logiciel libéral implanté dans les cerveaux par les médias ne peut pas se faire en la courte durée d’une campagne mais sur une durée dépassant largement ces périodes de fièvre électorale. Ce travail de formation ne peut être que long, patient et exigeant.

Cela demande une formation et une motivation des militants et des élus, mais aussi , et surtout, une masse critique de forces militantes. Ce n’est pas une dizaine ou une vingtaine de personnes de bonne volonté qui peuvent couvrir l’ information et la formation d’une circonscription de 100 000 électeurs sur une longue durée.

L’une des priorités est donc l’augmentation du nombre de militants, mais cela passe par une amélioration de l’organisation et par un travail de réflexion collective. Comment solliciter de nombreux citoyens pour qu’ils se réunissent sur des thèmes variés qui les intéressent ? Ne faudrait-il pas leur permettre d’être aussi des acteurs en valorisant leur savoir, leur expérience et leur compétence qu’ils peuvent apporter aux autres ? Il faut aller au-delà du vieux schéma de réunion où un petit collectif occupant la tribune apporte ses doctes lumières à un auditoire, le plus souvent, dans sa majorité, déjà convaincu.

C’est faute d’avoir mis en œuvre cette stratégie de longue haleine – mais faut-il encore rappeler que le FDG est une entité politique récente – que le score électoral attendu n’était pas au rendez-vous.

Mais compte tenu du contexte médiatique précédemment décrit, du niveau organisationnel encore embryonnaire du FDG et de la relative faiblesse de sa puissance militante, les scores obtenus ne peuvent pas être considérés en soi comme des échecs mais comme des exploits de ses militants, d’autant que dans certaines circonscriptions, le taux de 11 % a été maintenu et dépassé . Quant au nombre de députés, on n’insistera pas ici sur le caractère féodal des institutions de la Ve république qui gomment les partis minoritaires.

Hervé Debonrivage


Signatures: 0

Forum

Date Nom Message