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Depuis des décennies, en France, quel que soit le gouvernement en place, la même logique a prévalu : baisse du coût du travail, précarisation du salariat, défiscalisation des plus riches et des grandes entreprises, ouverture à la concurrence, libre-échange et déréglementation financière.
Menées simultanément dans l’ensemble des pays de l’OCDE, ces politiques ont abouti à la crise actuelle, qui voit partout en Europe une austérité drastique imposée aux peuples. Elles sont présentées comme inéluctables, on se souvient du fameux TINA (« there is no alternative ») de Margareth Thatcher. Cette Note montre qu’il n’en est rien.
La gauche au pouvoir peut tout à fait rompre avec sa démarche d’accompagnement du capitalisme productiviste néolibéral et ne pas se contenter de l’amender à la marge. Au-delà des mesures d’urgence qu’il faut prendre immédiatement pour amorcer la sortie de crise, ce livre propose une vision dynamique d’ensemble et montre qu’il est possible d’amorcer une autre logique économique, sociale et écologique… A condition d’avoir la volonté politique de s’attaquer à l’oligarchie cupide qui nous gouverne et de s’appuyer résolument sur la mobilisation sociale et citoyenne. Tel est l’enjeu du quinquennat qui s’ouvre.
Les auteurs, tou-te-s membres de la Fondation Copernic :
Guillaume Etievant : économiste, président de la commission Economie du Parti de Gauche
Jean-Marie Harribey : économiste, université Bordeaux IV
Norbert Holcblat : économiste et statisticien
Michel Husson : économiste, chercheur à l’IRES
Pierre Khalfa : coprésident de la Fondation Copernic
Alain Lipietz : économiste, Europe Ecologie-Les Verts
Christiane Marty : ingénieure-chercheuse, membre du conseil scientifique d’Attac
Jacques Rigaudiat : économiste et magistrat
Stéphanie Treillet : économiste, université Paris Est-Crétei
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