Personnellement, j’accueille positivement les appels à un référendum, d’une manière inconditionnelle, d’où qu’ils viennent.

Denis Sieffert par ailleurs ne s’y trompe pas, il s’agit bien d’ un référendum « contre la loi retraites », la grande majorité des citoyens français étant contre cette loi et pour le maintien de l’âge de la retraite à 60 ans. Originaire d’un pays où les référendums ont été interdits pendant 55 ans, depuis les accords de Yalta jusqu’à la chute du mur de Berlin, je trouve pour ma part l’absence de référendums dans l’Union Européenne capitaliste et atlantiste à l’heure qu’il est, 2O ans après la chute de ce mur, quelque peu significative.

Nous soutenons inconditionnellement les syndicats, nous serons tous avec eux demain dans la rue, et je suis persuadé que le mot d’ordre de référendum renforcerait la mobilisation sociale par la suite. Le Parti de gauche préconise »la révolution citoyenne » et « la révolution par les urnes ».

Originaire d’un pays où les urnes ont été interdites aux citoyens pendant de longues décennies, et où aujourd’hui elles produisent invariablement les chambres introuvables, j’adhère pleinement à ce point de vue. Que notre NON à la réforme scélérate des retraites devienne notre première réponse victorieuse à l’escamotage scélérat de notre NON du 29 mai 2005.

Karel Kostal le 22 septembre 2010