1) Décomposition ou recomposition (article du Dauphiné Libéré)

À peine plus d’un an après sa création et après avoir raté les régionales (2,5 %), le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d’Olivier Besancenot est ébranlé. Difficultés financières, divisions sur sa candidate voilée et divergences sur sa stratégie...

L’altermondialiste Raoul-Marc Jennar a claqué la porte d’un parti "cliniquement mort", car "le mixage des cultures politiques réunies" ne s’est "pas accompli". Pour les "unitaires", il n’est "pour l’instant" pas question de quitter le navire, assure Yannick Herbert du courant Convergences et alternative, mais selon lui, "des gens partent" déçus par le refus d’unité du facteur de Neuilly.

Après le congrès de novembre, d’autres pourraient suivre. La direction, elle, dément toute hémorragie de militants (8 000 adhérents) mais reconnaît que 10 % des 191 membres du parlement du parti ("18 départs") ont quitté leur fonction et la moitié d’entre eux ont aussi quitté le parti.

Côté PCF, ce n’est pas reluisant non plus. Le parti est lui aussi confronté à des départs. Les "refondateurs" tels les députés Patrick Braouezec, François Asensi ou Patrick Jarry, dénoncent la "logique de repli" du Parti malgré son alliance avec le Parti de gauche.

Et quand Marie-George Buffet qui a perdu la moitié des conseillers régionaux PCF, dit vouloir encore "élargir" le Front de gauche (FG), M. Mélenchon rêve, lui, d’une alliance avec le NPA. Et l’eurodéputé de se voir en candidat FG en 2012, une idée loin de plaire au PCF...

Pour Clémentine Autain, figure de la Fédération pour une alternative sociale et écologique (Fase), ces mouvements sont le signe que la gauche radicale est en pleine "décomposition recomposition". La militante féministe a co-signé un appel "Faire front pour ouvrir l’espoir à gauche", avec des ex-PCF, des militants "unitaires" du NPA et des Alternatifs. Leur objectif : "un rassemblement politique crédible, durable... Et idéalement une candidature unique".

2) Crise à l’ultra gauche Article de Centre Presse (Aveyron)

Entre un NPA en crise et un PCF confronté à des départs et à l’appétit de Jean-Luc Mélenchon, la gauche de la gauche traverse une phase de « décomposition-recomposition », plusieurs figures de la gauche radicale appelant, de nouveau, à « l’unité ». Environ 10 % des membres du Conseil politique national du NPA ont démissionné récemment de leur fonction, la moitié d’entre eux quittant également le parti, selon la direction du NPA qui dément toutefois toute « chute vertigineuse » du nombre de ses adhérents (8 000). Après le congrès de novembre, d’autres pourraient suivre.

Départs aussi au PCF où les « refondateurs » tels les députés Patrick Braouezec, François Asensi ou le maire de Nanterre Patrick Jarry, dénoncent la « logique de repli » du parti malgré son alliance avec le Parti de gauche de M. Mélenchon. Quand Marie-George Buffet qui a perdu la moitié des conseillers régionaux PCF, dit vouloir encore « élargir » le Front de gauche (FG), M. Mélenchon rêve, lui, d’une alliance avec le NPA... À suivre.