Régionales 2010 Le PCOF vous appelle à voter pour les listes "Ensemble pour des régions à gauche, solidaires, écologistes et citoyennes"

lundi 8 mars 2010.
 

Pour les élections régionales du 14 et du 21 mars prochains, le Parti Communiste des Ouvriers de France a travaillé avec plusieurs organisations et partis politiques à l’émergence de listes "Ensemble pour des régions à gauche...". Nous avons abouti à un accord dans plusieurs régions et nous présentons des candidats en Alsace, dans le Centre, en Ile-de-France, en Rhône Alpes.

Pour une rupture avec le système capitaliste

Pour notre Parti, participer à ces élections, c’est prolonger les combats quotidiens, dans les entreprises, du public comme du privé, les quartiers, les établissements d’enseignement, dans les hôpitaux,… pour résister à la politique néolibérale de Sarkozy, pour se démarquer de la politique social-libérale du PS et des écolo-libéraux de Cohn-Bendit. Si, au deuxième tour, nous appellerons à barrer la route à Sarkozy, à la droite sous ses différentes déclinaisons (Modem compris), nous gardons toute notre liberté de positions, d’action et de parole vis-à-vis du PS et d’Europe Écologie.

Nous travaillons à l’unité des forces qui, au niveau national et demain dans les régions, refusent d’être les sous-traitants de la politique de Sarkozy, de l’Union Européenne, de l’OMC. Nous nous sommes déjà retrouvés ensemble pour faire gagner le « non » de gauche au référendum sur le traité européen. Une large unité de toutes les forces politiques opposées à Sarkozy et qui se définissent comme anticapitalistes aurait été possible. Mais certains ont choisi la voie du sectarisme qui fait le jeu de Sarkozy et du PS.

Nous voulons construire l’unité dans les luttes et nous passons des accords politiques pour les faire avancer et gagner sur les exigences qu’elles portent. Nous travaillons à la construction d’une véritable alternative de rupture avec le capitalisme qui fait chaque jour la démonstration de sa faillite et de son caractère réactionnaire, prédateur et agressif.

Nous ne paierons pas la crise du capitalisme

Notre boussole, c’est la défense des intérêts des masses populaires, des ouvriers, des petits paysans, des jeunes et des femmes qui refusent de payer la crise du système capitaliste. Nous sommes aux côtés des ouvriers et des travailleurs qui se battent contre les licenciements et les fermetures d’entreprises. Nous mettons en avant le mot d’ordre de « interdiction des licenciements dans les groupes et les sous-traitants ».

Nous sommes aux côtés des paysans qui veulent pouvoir vivre de leur travail et qui refusent d’engraisser les monopoles de l’agro-business et de la grande distribution et qui veulent produire sainement. Nous soutenons les combats de la jeunesse contre la précarité, ceux des femmes contre les discriminations, celui des travailleurs et travailleuses sans papiers pour leur régularisation.

Des régions au service des travailleurs, des chômeurs et précaires, des jeunes et des femmes des milieux populaires

Les régions ont des compétences importantes, dans des domaines qui touchent directement nos conditions de vie : transports, foncier, santé, formation professionnelle, enseignement…

Elles doivent orienter les investissements vers des emplois utiles, respectueux des droits sociaux et syndicaux, vers des activités respectueuses de l’environnement et socialement utiles. Elles doivent refuser de subventionner les grands groupes et leurs sous-traitants qui sont les principaux bénéficiaires de la politique du gouvernement et de l’argent public.

Nous sommes pour interdire les subventions aux groupes, qu’ils fassent ou non des profits, qu’ils licencient ou pas. Ce sont des grands groupes qui contrôlent directement, ou via les filiales et les sous-traitants, les secteurs des transports, des collectes de déchets, de la gestion de l’eau, etc. dans un grand nombre de villes, départements et régions.

Des services publics au service des usagers populaires

Dans tous ces domaines, nous voulons impulser une politique de rupture qui donne la priorité aux services publics, avec, dans le domaine des transports, la gratuité pour les chômeurs et les précaires.

En matière de formation professionnelle, la priorité doit être donnée à la formation dispensée par les organismes publics. La région doit également développer une politique de soutien au logement social, de développement de l’accueil des personnes âgées ayant des revenus modestes, de soutien à toutes les formes de culture populaire. Elle doit refuser de financer l’enseignement privé.

C’est aux banques, aux possédants de payer

Les réformes successives ont transféré de plus en plus de compétences, alors que l’Etat ne cesse de se désengager financièrement. De plus, les contraintes néolibérales de l’UE s’imposent aux régions, notamment en matière de privatisations de services publics, de généralisation de la « concurrence libre et non faussée ». Les organismes financiers se sont engouffrés sur ce marché, en menant une politique agressive de prêts, hautement rentables pour eux, n’hésitant pas à placer des « produits financiers toxiques » aux villes et aux départements les plus pauvres. Nous exigeons l’annulation de ces dettes !

Nous refusons d’appliquer les directives néolibérales de l’UE et le dogme de « l’équilibre budgétaire » qui sert de prétexte à une fiscalité de plus en plus lourde pesant essentiellement sur les milieux populaires. Le bien-être social, les politiques préservant l’environnement et celles qui développent l’emploi, réduisent la précarité et font reculer les discriminations n’ont pas à être cotées en bourse. De l’argent, il y en a : le gouvernement a versé des milliards aux banques et aux grandes entreprises, il consacre des milliards pour la sale guerre d’Afghanistan et pour construire des bases militaires au Moyen-Orient.

La politique régionale en matière de coopération internationale doit être transparente dans les choix, les destinataires, le contrôle de l’affectation des aides, respectueuse de la souveraineté des peuples. La priorité doit être donnée à la solidarité avec les peuples qui subissent la domination de l’impérialisme français. Il faut tourner radicalement la page de la « françafrique », des politiques d’assistanat, de domination et de soutien aux régimes qui bafouent les droits démocratiques de leurs peuples. Il faut développer une politique de solidarité avec le peuple palestinien.

Rien ne se fera sans la mobilisation

dans les entreprises, dans les rues, dans les quartiers

Aucun programme de ce type ne peut être imposé sans la mobilisation des masses populaires, sans l’implication de leurs organisations de lutte. Pour nous, la campagne doit être une occasion non seulement d’exprimer nos exigences, mais aussi de nous organiser pour lutter, dès maintenant et après les élections, pour leur satisfaction.

Février 2010

Parti Communiste des Ouvriers de France


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