Les structures fondamentales des sociétés humaines selon Bernard Lahire

samedi 27 avril 2024.
 

Voilà un livre qui devrait être lu par tous ceux qui s’interrogent sur le « propre de l’homme ». C’est l’objet de ce texte de leur en donner l’envie. C’est peu de dire que ce livre de Bernard Lahire est ambitieux et qu’il risque de faire couler beaucoup d’encre chez les chercheurs en sciences sociales.

Faisant le constat d’une division du travail de plus en plus poussée entre chercheurs en sciences sociales, y compris au sein d’une même discipline qui conduit à n’étudier des faits sociaux que très partiellement, il se propose de renouer avec des questions fondamentales comme « D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? » qui ont donné « de nombreux travaux scientifiques, sur la biologie de l’espèce et l’éthologie comparée, la paléoanthropologie, la préhistoire, l’histoire, l’anthropologie et la sociologie » (p.10).

L’objectif est de construire un cadre général et unificateur pour les sciences sociales visant « à une réinscription sociologique de la trajectoire de l’humanité dans une longue histoire évolutive des espèces » (p.11) en s’appuyant sur les connaissances obtenues aussi bien sur les sociétés humaines que non humaines. C’est là un des points essentiels de ce livre qui, pour réinscrire la sociologie (et plus généralement l’ensemble des sciences sociales) dans une perspective scientifique, propose d’étendre le regard au-delà des sciences dites sociales en interrogeant également d’autres disciplines scientifiques comme les sciences de la nature.

Pour ce faire, il faut remettre en cause la conviction largement partagée par les chercheurs en sciences sociales « qu’il n’y a pas de véritable progrès scientifique possible, et que la cumulativité scientifique est un idéal parfaitement illusoire, et donc inatteignable » (p.75). Or « pour être cumulative, une science ne peut échapper au travail de formulation de lois, de principes ou de mécanismes généraux » (p.128). C’est prendre le contre-pied de la plupart des chercheurs en sciences sociales qui ont « une fascination pour les variations culturelles ou historiques et un aveuglement par rapport aux invariants qui sont à la base de ces variations » (p.15).

La « thèse centrale de cet ouvrage est qu’une grande partie de la structure du développement des sociétés humaines ne peut se comprendre qu’à partir du mode de reproduction (au double sens de reproduction biologique et culturel) et de développement ontogénétique de l’espèce » (souligné par BL. p.44).

Pour ce faire, l’auteur distingue trois niveaux de structuration : les grands faits anthropologiques universels, qui ne sont soumis qu’aux lois de l’évolution naturelle ; puis les lignes de force, universellement présentes dans l’ensemble des sociétés humaines, et parfois aussi dans certaines sociétés animales non humaines [...], et enfin, une série de lois sociologiques majeures, universellement agissantes dans toutes les sociétés humaines, et parfois même dans les sociétés animales non humaines » (souligné par BL. p.46).

Il ne peut être question dans cette recension de passer en revue la totalité des points abordés tant le livre est riche et dense. Aussi je me contenterai d’en évoquer quelques-uns parmi ceux qui me semblent les plus importants.

Quelques plongées en apnée de fond

Je ne parlerai guère de la première partie qui est principalement d’ordre méthodologique sinon pour en indiquer deux points essentiels. Le premier est qu’il n’y a science que s’il y a cumulativité des résultats (p.75). Ce qui nécessite de formuler des lois générales. Et si cette cumulativité existe bien en physique ou en biologie, elle n’est guère présente en sciences sociales. Et le second c’est l’insistance sur l’existence d’une réalité indépendante de la conscience du chercheur. Cette position matérialiste au sens philosophiques’oppose à celle, majoritaire, des chercheurs qui, en mettant l’accent sur le caractère construit de leur point de vue en viennent à nier l’existence d’une réalité sociale objective.

La deuxième partie, intitulée « Ce que les sociétés humaines doivent à la longue histoire du vivant » (p. 249-422) présente l’ensemble des grands faits anthropologiques universels, des lignes de force et des lois sociologiques qui seront ensuite mobilisées dans la troisième partie qui traite « De la structuration des sociétés humaines » (p. 426-903). De ces faits, lignes et lois, aux nombres respectifs de 5, 10 et 17, j’insisterai là-aussi sur ceux qui me semblent les plus importants. Parmi les faits, si je n’en cite qu’un seul, c’est sans hésiter celui de l’altricialité secondaire.[1] Il s’agit du fait de la « grande prématurité du bébé humain, la longue phase de développement extra-utérin et l’allongement de la période de dépendance de l’enfant, et même de l’adolescent, vis-à-vis des adultes » (p. 351). C’est un fait biologique posant de nombreuses contraintes à l’humain, qui seront abordées dans la troisième partie, impliquant notamment une certaine stabilité du groupe familial.

S’il est plus difficile d’isoler une ou deux lignes de forces parmi les dix qui sont présentées, parce qu’elles « sont indissociables les unes des autres » (p.344), on peut citer la ligne de

force des rapports de parenté liée à celles du magico-religieux ou de la socialisation/transmission culturelle (entre autres). « Ces lignes de force forment ensemble une sorte de “plan d’organisation” des sociétés humaines » (p.345). Elles sont également liées aux grands faits anthropologiques précédents. Par exemple, celle des rapports de parenté, qui est observable également chez les mammifères et les oiseaux, prend une importance particulière dans les sociétés humaines du fait de l’altricialité secondaire. À cause de sa durée, celle-ci conduit à un rapport déséquilibré entre parents et enfants qui implique aussi bien de la protection (nourriture, soin) que de la domination (surveillance, ordres, sanctions). « En tant que mammifères connaissant l’altricialité secondaire, les enfants humains éprouvent donc universellement, de manière précoce, un premier rapport de domination fondamental » (p.346).

Enfin, concernant les dix-sept lois fondamentales exposées, la sélection devient encore plus difficile et soumise au risque d’arbitraire. Pour des raisons qui apparaîtront plus loin, je retiendrai la Loi Marx (1) de l’objectivation cumulée.

Cette loi a deux aspects, d’une part biologique en termes d’évolution de l’espèce (avec la production d’artefacts) et d’autre part un caractère sociologique en termes d’histoire cumulative des sociétés. Elle « explique la montée de la dépendance du présent par rapport au passé accumulé, ou, comme disait Marx, le fait que “le mort saisit le vif” » (p.379).

Quant à la troisième partie, celle où sont exposées les lois sociologiques fondamentales qui structurent les sociétés humaines j’ai choisi de n’en discuter que trois points qui m’apparaissent cruciaux et qui éclairent des controverses infinies.

Quel est le propre de l’homme ?

C’est une question qui a reçu tellement de réponses qu’on peut à juste droit être perplexe quand on cherche une réponse tranchée : la fabrication d’outils, le langage, la prohibition de l’inceste, la pensée, l’intelligence ... ?

En réalité, « c’est la configuration générale de l’ensemble des propriétés cumulées qui fait la spécificité de l’espèce humaine » (souligné par BL. p.254). Et c’est en comparant les sociétés

humaines et non humaines (animales mais aussi végétales, car il y a des sociétés végétales) qu’on peut se faire une idée plus juste de ce qui sépare l’homme (et la femme) de l’animal.

L’étude des sciences traitant des sociétés non humaines montrent que si l’homme est bien un animal social, comme le disait déjà Aristote, il n’est pas le seul. Par exemple, la prohibition de l’inceste, que Lévi-Strauss considérait comme une spécificité culturelle de l’humanité, est aussi présente dans nombre de sociétés non humaines. En revanche, ce qui est propre à l’humanité, c’est le tabou de l’inceste, c’est-à-dire la formulation symbolique de sa prohibition. Et ce symbolisme suppose, comme pour l’existence du droit, de la morale, de la politique, de la religion, de la connaissance, de l’esthétique..., l’existence du langage. Il faut cependant se garder de toute vision logocentrique dans laquelle « le langage, la raison, la conscience, l’intentionnalité, la volonté, la pensée sont censés nous distinguer des autres animaux d’une manière si radicale qu’il n’y aurait aucun sens à opérer des comparaisons inter-espèces, et encore moins à opérer des rapprochements entre eux (« les animaux ») et nous « soi-disant sortis de l’animalité) » (p. 496). Et on peut aussi citer l’affection et les soins parentaux, les relations de parenté, l’empathie, les capacités de reconnaissance et de différentiation (eux/nous), les rapports de coopération-entraide, de compétition- concurrence, le sens de la justice qui existent aussi dans des sociétés animales non humaines prouvant que tout cela fait partie des lois de fonctionnement du vivant, produit de la sélection naturelle et pas seulement de l’espèce humaine.

Finalement, ce qui apparaît comme propre à l’humanité, ce n’est pas sa dimension sociale, mais sa dimension culturelle. Le fait que l’humanité produise une culture qui soit cumulative a conduit à une forme d’adaptabilité beaucoup plus rapide que la sélection naturelle à base uniquement biologique. Celle-ci persiste évidemment aussi pour l’humanité mais sa nature culturelle lui permet de modifier son environnement beaucoup plus rapidement. Cette dimension culturelle est particulièrement visible dans les artefacts qui marquent toute l’histoire de l’humanité et exercent en retour un effet sur l’évolution biologique (l’invention du feu qui a permis à l’humanité d’acquérir la capacité de supporter l’inhalation de fumées de bois brûlé, mais aussi celle de cuire leurs aliments ce qui a entraîné une transformation de l’appareil digestif, et de leurs mâchoires devenues moins puissantes du fait de la plus grande facilité à mastiquer des aliments cuits). Et le caractère cumulatif de la production d’artefacts de plus en plus diversifiés au fil de l’accroissement des connaissances (artefacts physiques, chimiques, biologiques, technologiques), avec sa systématisation via l’artisanat puis l’industrie conduit à raccourcir le temps mis pour avoir un effet en retour sur l’humanité (on pourrait ajouter à cette liste le smartphone qui, en seulement quelques années, a modifié les liens sociaux).

L’absence des économistes

On l’a déjà dit, ce livre mobilise un ensemble de connaissances impressionnant. Parmi les sciences sociales il y a évidemment la sociologie, mais également l’histoire, l’anthropologie, l’ethnologie ou la linguistique (à un degré moindre). Mais ce qui saute aux yeux, c’est le vide absolu concernant l’économie.

Je ne pense pas qu’il faille y voir un oubli de Bernard Lahire qui remettrait en cause sa démarche d’élargir les champs disciplinaires consultés, mais plutôt le constat du faible intérêt qu’aurait la « science économique » pour contribuer à la caractérisation des structures fondamentales des sociétés humaines. Et je conseille fortement la lecture de ce livre aux économistes qui pensent que leur discipline est justement la seule science sociale à pouvoir se targuer d’être scientifique au sens qu’a ce terme dans les sciences de la nature. Peut-être pourraient-ils prendre conscience que l’individualisme méthodologique dont ils sont si fiers n’est pas la voie royale qu’ils imaginent pour comprendre comment fonctionnent les sociétés et donc pour analyser les comportements des individus.

Ces économistes n’hésitent pas à formuler des « lois » auxquelles ils croient tellement qu’ils cherchent à les imposer de manière normative à toute la société. On arrive alors à la situation paradoxale où les « lois de l’économie » (de marché) sont naturalisées et se trouvent opposées aux lois de la nature, entraînant des conséquences dont on peut aujourd’hui prendre de plus en plus conscience avec la dégradation de l’environnement.

Une autre spécificité de ces économistes adeptes de l’économie néoclassique, c’est de considérer qu’il n’y a guère à apprendre chez les économistes du passé. Pour eux leur « science » est moins cumulative que sans cesse en progrès relayant les auteurs anciens au rang de curiosité n’ayant aucune importance pour comprendre nos sociétés modernes. Tout juste font-ils référence à Adam Smith pour user et abuser (surtout abuser) de sa métaphore de la « main invisible »[2] que ce soit pour prôner le laisser-faire pour les ultras du libéralisme, ou pour « réguler » les marchés pour qu’ils se rapprochent du mieux possible de ce que leur théorie appelle des marchés « parfaits », qu’ils sont d’ailleurs bien en mal de trouver dans la réalité. C’est particulièrement vrai pour Marx, considéré au mieux comme dépassé, sinon « mort » et comme l’exemple navrant d’un idéologue qui a passé sa vie à élaborer une théorie fausse, la meilleure preuve en étant sa mise en œuvre sous l’URSS de Staline, démontrant bien que le Goulag étant en germe dans Le Capital.

Ce n’est pas la position de Bernard Lahire, qui prend Marx au sérieux au point qu’il le cite tout au long de son livre, une première fois page 11 et une dernière fois page 914, la dernière du livre. À bien des égards Marx apparaît comme un précurseur, notamment par l’intérêt qu’il a manifesté tout au long de sa vie pour de nombreux domaines de la connaissance. S’il y a bien un chercheur qui a irrigué son œuvre de multiples travaux, interdisciplinaire avant qu’on en parle, c’est Marx. S’informant jusqu’à la fin aussi bien des travaux en économie, qu’en biologie, en histoire, en mathématiques, en chimie..., ou des dernières technologies en agriculture ou dans l’industrie.

Et Lahire enfonce le clou : « Marx a été l’un des grands penseurs soulignant ce poids de l’histoire, c’est-à-dire de la culture cumulée, lui qui écrivait avec lucidité que « les hommes font leur propre histoire, mais ils ne la font pas arbitrairement, dans les conditions choisies par eux, mais dans des conditions directement données et héritées du passé » (p. 545).

Le regret d’un dialogue absent

Si on ne peut qu’être impressionné par la somme de connaissances mobilisées par Bernard Lahire dans de nombreuses disciplines, on peut aussi regretter l’absence d’un dialogue que je ne peux imaginer que fructueux entre lui et Lucien Sève, tellement leurs travaux convergent sur de nombreux points.

Certes, Lucien Sève est un philosophe et ils sont peu cités dans le livre de Bernard Lahire, toutefois, c’est un philosophe dont la démarche est en phase avec la sienne en ne se contentant pas de rester à l’intérieur de sa discipline, mais bien au contraire de l’irriguer par de nombreuses sources empruntées aux sciences naturelles, mais aussi aux sciences sociales (psychologie, linguistique, anthropologie...).

Et s’il est bien un philosophe, c’est en un sens très différent de l’acception qu’on donne habituellement à ce titre. Il note dans le troisième tome de sa tétralogie, Penser avec Marx aujourd’hui, « La philosophie » ? que l’époque moderne est caractérisée en philosophie par la même dispersion que Bernard Lahire remarquait dans les sciences sociales : « Entre Descartes, Hobbes, Spinoza, Leibniz, le dénominateur commun était évident : la philosophie existait ; entre Nietzsche, Bergson, Wittgenstein, Lukás, il est devenu introuvable » (p. 657).

L’objectif pour lui n’est plus la construction d’un « système » dont le « marxisme » serait une déclinaison de plus, mais à partir de ce qu’il appelle la pensée-Marx, de penser avec lui en s’inscrivant dans le combat qu’expose la 11e thèse sur Feuerbach : « Les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde de diverses manières, il s’agit maintenant de le transformer ».

Sans vouloir les faire dialoguer, je donnerai tout de même deux exemples des liens profonds qui peuvent s’établir entre eux.

Le premier concerne la caractérisation de ce qu’est une personnalité humaine. Pendant plus de cinquante ans, Lucien Sève a développé une anthropologie marxienne[3] défendant l’idée qu’une théorie de la personnalité humaine était non seulement possible, en opposition avec la vision d’un marxisme ne pensant qu’en classes sociales, mais que cette anthropologie était en germe chez Marx dès la 6e thèse sur Feuerbach : « L’essence humaine n’est pas une abstraction inhérente à l’individu pris à part. Dans sa réalité effective c’est l’ensemble des rapports sociaux ». Il ne s’agit pas de nier le concept de classe, mais de montrer qu’il n’interdit pas de penser l’individu avec toute sa singularité. Ainsi, pour comprendre ce qu’est une personnalité humaine, il propose le concept d’emploi du temps qui sont des « expériences de vie qui incitent à des apprentissages nourrissant de nouveaux développements personnels ». (Penser avec Marx aujourd’hui, « L’homme ? », p. 511, souligné par LS.). Ce faisant il est sur la même ligne que Bernard Lahire qui dans La culture des individus, publié en 2004, se proposait de construire « une nouvelle image du monde social [...], qui ne néglige pas les singularités individuelles et évite la caricature culturelle des groupes ».

Le second exemple, est au cœur du livre de Bernard Lahire et de la compréhension par Lucien Sève de ce qui définit en propre l’humanité. On a vu ce qui la caractérisait pour Lahire, c’est sa nature culturelle, la différenciant des sociétés non- humaines, tout autant sociales que l’humanité mais peu ou plus généralement pas du tout culturelles. Mais que dit d’autre Lucien Sève quand il écrit (après avoir précisé que la question pertinente n’est celle du « propre de l’homme, mais bien celle de l’humanité concrètement considérée en son développement historique » (souligné par LS. Penser avec Marx aujourd’hui, « L’homme » ? p. 85) : « aucune espèce animale n’a d’histoire sociale – entendu par là par le processus cumulativement transformateur que l’activité collective des individus induit de génération en génération dans le mode de vie du groupe, ce qui diffère du tout au tout de l’évolution biologique par quoi se modifient de manière incomparablement plus lente et bornée l’organisme animal et le répertoire comportemental de la population considérée » (souligné par LS. Penser avec Marx aujourd’hui, « L’homme » ? p. 91). Certes, Sève parle d’histoire sociale, semblant tomber dans la « grave confusion » que soulignait Lahire entre « social » et « culturel », mais la suite de la phrase indique clairement que ce qu’il vise par cette expression c’est bien le culturel dont il souligne le « processus cumulatif » et la vitesse de développement de ce dernier par rapport aux processus biologiques.

Conclusion

Il resterait encore beaucoup de points que je n’ai pas abordés et qui aurait mérité d’être discutés, comme la question du magico-religieux, l’importance de la partition sexuée ou la famille, mais ce sera au lecteur d’aller y regarder par lui-même et j’espère que ce billet lui en aura donné l’envie. L’effort en vaut la peine.

Gilles Rotillon

NOTES

[1] Le terme qui dérive du latin altrix (nourrice) est celui retenu dans de nombreuses disciplines scientifiques (paléoanthropologie, éthologie, biologie), et remplace le terme plus ancien de néoténie. Il a été proposé par le zoologiste suisse Adolf Portmann dans les années 1950. On peut lui reprocher, pour un concept qui s’avère aussi crucial, d’être de prononciation difficile (en français au moins) et un peu rébarbatif.

[2] Métaphore qu’il n’a utilisé que trois fois dans toute son œuvre et dont Jean Dellemotte montre que de l’interpréter comme une représentation des mécanismes du marché « tient de l’extrapolation, voire de l’abus de langage, plutôt que d’une analyse rigoureuse des textes. »

[3] Et non « marxiste », terme qu’il récuse car trop usé par de multiples interprétations et lié à trop de dérives.


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