A Gaza « les enfants meurent à un rythme alarmant »

jeudi 26 octobre 2023.
 

La guerre entre Israël et le Hamas touche particulièrement les civils. La situation humanitaire à Gaza est même désormais « catastrophique », ont alerté samedi cinq agences de l’ONU, assurant que les hôpitaux sont « submergés » de blessés et que les enfants « meurent à un rythme alarmant ».

Dans un communiqué, l’Organisation mondiale de la santé, le Programme alimentaire mondial, le Fonds des Nations unies pour l’enfance, le Programme de l’ONU pour le développement et le Fonds de l’ONU pour la population, rappellent en outre que la situation humanitaire à Gaza était déjà « désespérée » avant le conflit déclenché par les attaques du 7 octobre du Hamas en Israël.

« Le temps est compté »

Ces agences appellent donc la communauté internationale à en « faire plus » pour aider les habitants de Gaza. « Le temps est compté avant que les taux de mortalité ne montent en flèche en raison de l’apparition de maladies et du manque de capacités en matière de soins de santé », préviennent-elles.

Soumise à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007, la bande de Gaza, un territoire pauvre et exigu de 362 kilomètres carrés, est placée depuis le 9 octobre en état de « siège complet » par Israël qui y a coupé l’eau, l’électricité et l’approvisionnement en nourriture.

Guterres exige un « acheminement massif d’aide »

Un premier convoi d’aide humanitaire de 20 camions selon l’ONU, venant d’Egypte, y est entré samedi via le terminal de Rafah, la seule porte d’entrée dans la bande de Gaza qui ne soit pas aux mains d’Israël. Ce chiffre est totalement insuffisant pour l’ONU qui veut 100 camions par jour pour les 2,4 millions de Gazaouis privés de tout. « Les Gazaouis ont besoin de beaucoup plus, un acheminement massif d’aide est nécessaire » a déclaré le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, au « Sommet pour la paix » du Caire.

Selon les cinq agences de l’ONU, « les enfants meurent à un rythme alarmant, privés de leur droit à la protection, à la nourriture, à l’eau et aux soins de santé ». « Les hôpitaux sont submergés de blessés. Les civils ont de plus en plus de mal à accéder aux denrées alimentaires essentielles ».

Abed Khaled/AP


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