François Patriat, nouveau parlementaire macroniste, prend ses distances avec le Parti Socialiste

mardi 14 mars 2017.
 

La fuite s’accélère. Après le député-maire de Forcalquier, dans le département des Alpes de Haute Provence, Christophe Castaner, Lundi 6 Mars 2017, un nouveau parlementaire macroniste a décidé Mardi 7 Mars 2017 de prendre ses distances avec le Parti Socialiste. Dans un courrier adressé à Jean-Christophe Cambadélis et révélé par le Figaro, le sénateur du département de la Côte d’Or, François Patriat, annonce qu’il « se met en marge du Parti Socialiste et en marche aux côtés d’Emmanuel Macron ». Il précise faire ce choix en son nom personnel, et non en référence à un appareil replié sur lui-même.

Avec sa missive, François Patriat accuse ainsi réception de la lettre adressée par le patron de Solférino, où il somme les élus qui ont parrainé l’ancien ministre de l’économie de « ne plus se réclamer » de leur formation politique. « J’ai reçu ce matin, avec un peu de tristesse mais un certain détachement, la lettre-circulaire me menaçant d’exclusion », déplore-t-il, dénonçant cet « aveu de faiblesse sanctionnant ceux qui font preuve de loyauté à l’égard de leur idéal et de leurs convictions et non pas à des appareils politiques ».

« Ce week-end, j’ai souri en me voyant traité de frondeur dans la presse, alors que l’un des premiers d’entre eux aspire à la magistrature suprême sous les couleurs du Parti Socialiste », assène-t-il encore. Il rappelle notamment avoir savouré collectivement de très nombreuses et belles victoires et assumé seul les deux défaites qu’il a connues. Ironique, François Patriat s’étonne également de n’être pas récompensé pour la loyauté dont il a toujours fait preuve vis-à-vis de son camp pendant près de quarante ans.

Enfin, le sénateur, qui ne cache pas son admiration pour son champion, affirme qu’Emmanuel Macron est aujourd’hui le seul en capacité de l’emporter. « Sache que le seul critère qui a guidé ma décision de parrainer la candidature d’Emmanuel Macron est le choix de la conviction et d’une volonté de porter à la présidence de la république un candidat charismatique et visionnaire et de ne pas avoir à choisir entre une droite dure et l’extrême droite, qui risquerait de laisser le champ libre à toutes les régressions », conclut-il.


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