A Viry-Châtillon, Mélenchon soutient « deux hommes qui lui sont chers »

lundi 4 juin 2012.
 

On compte quelques centaines de personnes, guère plus sur la place François-Mitterrand. Une petite place où les enfants courent joyeusement sous le soleil. Une place entourée de HLM où des drapeaux « Front de gauche » ont été suspendus aux fenêtres. Nous sommes sur le « plateau » de Viry-Châtillon, quartier populaire de cette ville de l’Essonne situé non loin de la cité de la Grande Borne qui mord sur Viry et Grigny, mais aussi des tristes zones pavillonnaires de Morsang-sur-Orge, la commune voisine.

Le choix de cette place ne doit rien au hasard. Son nom d’abord. Et puis surtout, elle est à cheval entre deux circonscriptions « gagnables » par le Front de gauche en Essonne. Deux « circo » où la législative met en scène deux très proches de Jean-Luc Mélenchon : Gabriel Amard et François Delapierre. Le premier a été l’organisateur des rassemblements de la campagne présidentielle et se présente dans la 7e circoncription (Viry-Châtillon, Juvisy, Athis Mons, Savigny-sur-Orge) ; le second a été le directeur de la campagne de Mélenchon et se présente dans « la 10e » (qui regroupe Morsang-sur-Orge, Saint-Michel-sur-Orge, Grigny, Morsange-sur-Orge, Fleury-Mérogis).

« Une musique familière » En cette belle soirée de printemps, tous deux sont sur l’estrade, entourés de leurs suppléantes, et surtout de Jean-Luc Mélenchon, venu spécialement de Hénin-Beaumont, explique l’intéressé, pour soutenir « deux hommes qui [lui] sont très chers ».

Ces deux-là ne parleront pourtant que quelques minutes à la tribune. Delapierre pour tancer « les riches, les financiers qui ont toutes ces dernières années tenu les rênes du pouvoir », et faire la promotion du « vote sûr » dans sa « circo » depuis toujours acquise à la gauche. Amard pour faire le bilan de son action comme ancien maire de Viry-Châtillon et actuel président de la communauté d’agglomération Les Lacs de l’Essonne, et dessiner les grandes lignes de son mandat de « député combatif, courageux et partageux ».

Jean-Luc Mélenchon est le plus applaudi. Son intervention est, de loin, la plus longue. Une heure de discours qui commence au son des « youyou » – « Pour moi, c’est une musique familière » –, et par une apologie de l’immigration. Manière de continuer le combat à distance contre l’adversaire d’Hénin-Beaumont, Marine Le Pen. « Nous sommes fiers d’être mélangés ! », lance Mélenchon sous les applaudissements d’un public bigarré.

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