Après l’échec d’une candidature unitaire antilibérale : Savoir choisir aujourd’hui pour construire un lendemain plein d’espoir (texte du 14 décembre 2006)

vendredi 16 novembre 2018.
 

Nombreux sont ceux parmi nous qui sont désolés de ne pas avoir réussi à fédérer une gauche clairement antilibérale autour d’une personnalité porteuse d’une nouvelle espérance.

Mais, de cet échec peut éclore un bien et c’est à cela que nous devons œuvrer. Dans l’immédiat, ne laissons pas passer l’échéance des élections présidentielles.

Les différentes composantes de la gauche antilibérale n’ont pas été capables d’oublier un instant leurs intérêts pour créer une dynamique et atteindre une dimension capable de peser dans les choix futurs.

Comme beaucoup je ne me sens pas représenté par un parti socialiste gestionnaire dirigé par des énarques ou des notables ; mais, face à la menace de la droite et de l’extrême droite qui conduiraient le pays à un chaos social, le choix de la candidate du Parti Socialiste est pour l’instant, à mon avis, la seule option qui nous reste.

En agissant ainsi nous sanctionnerons ces partis de la gauche antilibérale qui nous ont déçus et nous pourrons éviter la victoire d’une droite dure pour travailler, ensuite, à la refondation d’une gauche représentative des couches populaires.

Nous savions de toute façon que l’arrivée au pouvoir d’une candidate ou d’un candidat de gauche, quel qu’il soit, ne signerait pas la fin d’un combat pour une France plus solidaire ; il devait le rendre plus simple.

Aujourd’hui nous savons que cette lutte sera plus difficile, surtout compte tenu de l’état inquiétant de l’Europe et du Monde.

Néanmoins les dégâts de l’ultralibéralisme apparaissent de plus en plus clairement et certains signes, comme ceux venus d’Amérique Latine, nous laissent rêver à un avenir meilleur.

Roland Réal


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