8 mars, journée internationale en faveur de l’égalité des sexes

mardi 9 mars 2021.
 

Le 8 mars célèbre la journée internationale des femmes

Officialisée par les Nations Unies en 1977, la « Journée Internationale des Femmes » trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXème siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote.

C’est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement les groupes et associations de militantes préparent des manifestations, pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications, afin d’améliorer la situation des femmes.

La Journée internationale des femmes reste aujourd’hui d’une brûlante actualité. Car tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, nous aurons besoin de la célébrer.

Journée de la femme 2021 : appel à une « grève féministe » le 8 mars, le parcours à Paris

À l’occasion de la nouvelle journée internationale des droits des femmes, plusieurs syndicats et associations féministes appellent les "premières de corvées" à faire grève et à manifester partout en France le lundi 8 mars 2021. A Paris, la manifestation s’élancera de Port-Royal à 13h.

Comme chaque année à la même date, les femmes se réunissent et descendent dans la rue. Pour cette journée internationale des droits des femmes 2021, 37 organisations féministes appellent les "premières de corvées" à se rassembler et à faire grève le lundi 8 mars afin de "dénoncer les injustices" subies par les femmes.

"Le 8 mars, nous serons en grève avec les femmes du monde entier pour refuser toutes et tous ensemble de payer le prix de la crise avec notre travail, notre salaire, notre corps", ont expliqué plusieurs syndicats (CGT, FSU et Solidaires) ainsi que des associations féministes lors d’une conférence de presse organisée le 1er mars.

L’objectif de cette nouvelle mobilisation est de rappeler les inégalités salariales dont sont encore et toujours victimes les femmes, mais aussi de mettre l’accent sur la fragilité de leur situation en cette période de crise sanitaire. « Le confinement a pesé très lourd sur les femmes depuis maintenant un an que dure cette crise sanitaire, que ce soit en matière de santé, d’emploi, de risques de violences intrafamiliales accrues, sans compter que ce sont pour beaucoup des métiers à prédominance féminine qui ont assuré la continuité pendant le confinement », a expliqué aux Echos la co-secrétaire générale de la FSU, Murielle Guilbert.

De nombreux autres rassemblements sont prévus aux quatre coins de la France le 8 mars 2021. Par ailleurs, plusieurs organisations, dont « Osez le féminisme », « Les Effronté·es », ou encore l’Unef invitent les femmes mais aussi les hommes à faire grève ou à cesser le travail ce lundi dès 15h40 afin de dénoncer les écarts de salaire. Pourquoi cette heure précisément ? Car c’est à 15h40 que les femmes ne sont plus payées, si l’on prend en compte l’écart salarial global avec les hommes.

8 mars 2016 Femmes et hommes de tous les horizons s’engagent en faveur de l’égalité des sexes (ONU femmes)

La Journée internationale de la femme, célébrée le 8 mars, mobilisera les citoyennes et citoyens du monde entier pour revendiquer une planète 50-50 d’ici 2030. ONU Femmes organise dans plus de 40 pays plusieurs types d’événements de grande envergure, qui permettront aux citoyennes et citoyens ordinaires tout comme à des activistes, des musiciens, des athlètes, des étudiantes et étudiants, des agents de sécurité, des universitaires et des courtiers en bourse de manifester leur détermination à « franchir le pas pour l’égalité des sexes ».

Au siège des Nations Unies à New York, des intervenantes et intervenants prestigieux issus de gouvernements, de l’ONU, du secteur privé et de la société civile, y compris des mouvements de jeunesse, se réuniront et échangeront en vue de trouver des solutions pour faire progresser l’autonomisation des femmes et surmonter les défis rencontrés. La Directrice exécutive d’ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, et Pamela Falk, de CBS News, animeront le débat. La célèbre soprano Renée Fleming, l’une des chanteuses les plus acclamées de notre temps, se joindra à l’événement de grande puissance, ainsi que la jeune artiste Tennille Amor et des musiciens de Broadway.

Le rôle vital joué par l’égalité des sexes dans la réalisation des objectifs de développement durable sera au cœur de ces discussions. Les ODD forment un plan d’action pour le développement à l’échelle mondiale récemment adopté par l’ensemble des États membres des Nations Unies. Cette rencontre mettra également l’accent sur l’importance d’une représentation équitable des femmes à tous les niveaux dans le système des Nations Unies, et sur la prise en compte des perspectives de genre dans tous les aspects des activités de l’ONU.

« Les femmes et les filles ont une contribution cruciale à apporter dans la recherche de solutions durables aux défis de la pauvreté, de l’inégalité et du relèvement des collectivités les plus durement touchées par les conflits, les catastrophes et les déplacements. Elles sont les plus exposées à de nouvelles épidémies menaçantes, comme la maladie à virus Zika, ou à l’impact des changements climatiques », a déclaré la Directrice exécutive d’ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, dans son message à l’occasion de cette Journée. Avant d’ajouter : « dans la collaboration avec les garçons et les hommes pour habiliter les nations et renforcer les économies et la santé des sociétés, la participation des femmes à tous les niveaux et le renforcement du mouvement des femmes n’ont jamais été aussi cruciaux. Ce sont elles qui rendront l’Agenda 2030 véritablement transformationnel et inclusif. »

La Journée débutera par l’inauguration de la Semaine des arts HeForShe, en présence d’actrices et acteurs de renom et de fonctionnaires des Nations Unies et de la Ville de New York. Cette nouvelle initiative d’ONU Femmes vise à mobiliser la communauté artistique en faveur de l’égalité des sexes. L’ambassadrice de bonne volonté d’ONU Femmes, Emma Watson, l’ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO et avocat des ODD Forest Whitaker, la première dame de la Ville de New York Chirlane McCray, la Directrice exécutive d’ONU Femmes Phumzile Mlambo-Ngcuka, le directeur artistique du Public Theater Oskar Eustis et bien d’autres encore participeront à la cérémonie d’ouverture. La Semaine des arts HeForShe, qui se déroulera du 8 au 15 mars 2016, compte sur plus de 30 partenaires dans toute la ville de New York — ballets, opéras, spectacles à Broadway, concerts, représentations théâtrales, cinémas, galeries d’art et musées — pour promouvoir l’égalité des sexes et les droits de la femme  ; une partie des recettes sera reversée à ONU Femmes.

L’Ambassadeur régional d’ONU Femmes et acteur-réalisateur-chanteur d’origine indienne Farhan Akhtar sortira le 8 mars un nouveau titre émouvant, « We are all on the Goodside ». La chanson, produite par son organisation Men Against Rape and Discrimination (MARD), plaide en faveur de l’émancipation des femmes et d’un monde où nous serions tous égaux.

35 places boursières à travers le monde feront retentir leurs sonneries d’ouverture ou de clôture pour marquer la Journée internationale de la femme et sensibiliser le public. À Santiago, 800 leaders du monde politique et du secteur privé se réuniront en signe de soutien. La bourse de Dhaka attirera l’attention sur le nombre peu élevé de femmes à des postes de direction dans les entreprises cotées en bourse et lancera un sondage pour aider à définir des mesures visant à renforcer leur participation. Une séance d’une demi-journée à la bourse de Nairobi mettra en avant les meilleures pratiques mises en œuvre par les entreprises en faveur de l’autonomisation des femmes, tandis qu’à Amman des conférenciers souligneront l’importance de la diversité dans la performance des entreprises.

Au Nigéria, aux termes d’un accord de partenariat signé à l’occasion de cette journée, ONU Femmes s’associera à MasterCard, à la Commission nationale de gestion de l’identité (National Identity Management Commission) et aux organisations de la société civile pour lancer un nouveau programme dont l’objectif est de permettre à pas moins de 500 000 femmes d’obtenir une carte nationale d’identité, nécessaire pour accéder aux services financiers, notamment les paiements par voie électronique — première étape de leur autonomisation économique.

Le 8 mars, pour marquer la Journée internationale de la femme, le Sorgente Group of America, un groupe immobilier spécialisé dans les bâtiments historiques et durables, mettra en avant le message de la campagne « Planète 50-50 d’ici 2030 : Franchissons le pas pour l’égalité des sexes » sur son bâtiment emblématique, le Flatiron à New York.

En collaboration avec ONU Femmes, Snapchat, la célèbre application d’histoires mobile, mettra en vedette des femmes remarquables de tous les horizons dans un format intitulé « Live Story » et qui sera diffusé auprès les utilisateurs de Snapchat le 8 mars. Ceux qui visionneront les témoignages au moyen de leur application pourront partager leurs propres histoires et rendre hommage aux femmes remarquables qui ont marqué leur propre vie.

Célébrant conjointement la Journée internationale de la femme à New York et à New Delhi, l’administration postale des Nations Unies et India Post éditeront des timbres dessinés par Mirko Illic pour illustrer l’égalité des sexes et qui représentent chacun la moitié d’un visage soit d’homme soit de femme. Le message : hommes et femmes doivent travailler de concert pour faire de l’égalité des sexes une réalité. Cette initiative fait partie du mouvement de solidarité mondial HeForShe initié par ONU Femmes pour mobiliser les hommes et les garçons en tant qu’agents du changement et en faveur des droits de la femme et de l’égalité des sexes.

Dans toutes les régions du monde, des citoyennes et citoyens organiseront des défilés, des compétitions, des spectacles ainsi que d’autres évènements. Des milliers de personnes prendront la route, à pied ou à vélo, pour manifester leur engagement en faveur d’un monde paritaire, par exemple à l’occasion de rallyes cyclistes en Inde et aux Maldives. Des équipes de hockey féminines et masculines s’affronteront lors d’un match amical en Tanzanie.

Les arts seront mis à l’honneur, avec une exposition photo et un concert organisé à Haïti, une série de spectacles en Palestine, ainsi qu’un concours de photographie en Albanie. Des festivals de cinéma auront lieu à la Barbade, au Cambodge, dans l’ancienne République yougoslave de Macédoine, en Géorgie, en Jordanie et en Moldavie. En Jordanie, des volontaires HeForShe dévoileront une création artistique sous forme de collage.

Au Mali, des prix seront remis lors d’une cérémonie publique aux femmes jouant un rôle de pionnières ainsi qu’aux leaders émergents. Le Pakistan inaugurera une cérémonie de remise de prix à destination des activistes des droits des femmes, qui se tiendra ensuite chaque année. Au Brésil, des femmes organiseront une course pour sensibiliser la population à la campagne HeForShe, et une cérémonie spéciale récompensera les entreprises ayant les meilleures pratiques en matière d’égalité des sexes et d’autonomisation des femmes.

Le Viet Nam prévoit d’organiser une rencontre universitaire sur les stéréotypes sexistes, et la Thaïlande une série de débats sur le féminisme. En Bosnie-Herzégovine, une compétition sera proposée aux journalistes pour les encourager à accorder davantage d’attention aux questions relatives à l’égalité des sexes.

La veille de la Journée internationale de la femme, le 7 mars, une nouvelle collection de robes, d’écharpes et de cravates orange sera mise en vente à la National Portrait Gallery de Londres. Cette couleur chatoyante symbolise l’espoir et l’élan mondial pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes  ; les recettes des ventes seront versées au profit du Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes (Fonds d’affectation spéciale de l’ONU). Les couturiers Daniella Helayel et Ozwald Boateng ont créé ces vêtements et accessoires grâce à un partenariat avec LDNY. Des mannequins et célébrités telles que Lily Donaldson, Olivia Grant, Jodie Kidd et Caroline Weinberg assisteront au lancement de la collection, qui sera suivi de l’ouverture d’une boutique éphémère dans les locaux londoniens de Goldman Sachs.

Le 8 mars également, au cours d’un événement thématique sur le rôle de la mode équitable dans la prévention de la violence à l’égard des femmes et des filles organisé dans la boutique londonienne Celestine Eleven, VOZ (qui signifie « voix ») dévoilera un « manta » [type de poncho] créé au profit du Fonds d’affectation spéciale d’ONU Femmes. Ce manta a été conçu et fabriqué par des artisanes dans une région rurale du Chili, ce qui leur a permis d’accéder à une formation et un emploi.
- See more at : http://www.unwomen.org/fr/news/stor...

Appels pour le 8 mars 2015

A1) Marche mondiale des femmes

C’est un rendez-vous récurrent depuis 2000  : tous les cinq ans, la Marche mondiale des femmes, collectif rassemblant associations (CNDF, Inter-LGBT…), partis politiques (PCF, PG, EELV, NPA…) et syndicats (CGT, Solidaires…), organise des actions dans le monde entier, tout au long 
de l’année. Le coup d’envoi sera donné ce dimanche 8 mars, avec 
la manifestation organisée à Paris, place de la République, à 14 h 30, autour de cinq thématiques  : «  Travail et autonomie financière  », «  Violences  », «  Montée des extrêmes  », «  Immigration  » et «  Souveraineté alimentaire et justice climatique  ». Une action spécifique contre le travail du dimanche sera d’ailleurs menée dès 13 heures, toujours place de la République.


Ce même jour, mais à des milliers 
de kilomètres de là, une caravane féministe partira du Kurdistan turc, direction Lisbonne (Portugal) qu’elle doit rallier le 17 octobre 2015, après avoir traversé une quinzaine de pays d’Europe. Objectif affiché par la Marche  : «  Rompre avec le patriarcat, le capitalisme et le racisme, les trois systèmes d’oppression qui contrôlent nos vies dans le monde entier.  » Parmi les autres rendez-vous de 
ce semestre d’actions, une «  agora féministe  » est également prévue 
à Nantes les 6 et 7 juin

Marche mondiale des femmes contre les violences et la pauvreté

Tant que toutes les femmes ne seront pas libres, nous resterons en marche ! Tous les 5 ans depuis l’année 2000, les féministes du monde entier unissent leurs forces pour marcher ensemble avec l’objectif commun de construire un monde basé sur la Paix, la Justice, l’Égalité, la Liberté et la Solidarité. Ce sera de nouveau le cas du 8 mars au 17 octobre 2015.

La Marche Mondiale des Femmes veut rompre avec le patriarcat, le capitalisme et le racisme, les trois systèmes d’oppression qui contrôlent nos vies dans le monde entier. Les gouvernements, pour satisfaire les pouvoirs économiques et financiers, font deschoix politiques qui engendrent les crises financières, alimentaires, environnementales et sociales. Dans le système d’oppression patriarcale qui est le nôtre, les femmes sont les premières touchées et de plus en plus précarisées. Nous assistons à une montée de l’ordre moral réactionnaire et des intégrismes religieux qui induisent une montée alarmante des violences faites aux femmes, et particulièrement aux lesbiennes, aux handicapées et aux migrantes.

Nous, Femmes et féministes qui vivons en France :

• Nous dénonçons la casse organisée du service public qui rend l’accès aux soins de plus en plus difficile – fermeture des centres d’IVG, des maternités, voire des hôpitaux… – particulièrement pour les femmes des régions rurales, des quartiers pauvres, les femmes migrantes et les femmes sans papiers ;

• Nous dénonçons le système prostitueur qui organise l’exploitation de la traite et la marchandisation du corps des femmes ;

• Nous dénonçons la montée des idéologies réactionnaires et conservatrices, et les mouvements d’extrême-droite, xénophobes, islamophobes et antisémites, racistes, lesbophobes et sexistes ;

• Nous réaffirmons notre attachement aux principes de la laïcité, seule capable de garantir le respect des droits et des libertés des femmes. Nous revendiquons l’autonomie totale sur nos vies ;

• Nous dénonçons les États et les multinationales qui pillent les ressources naturelles, alimentent les conflits armés – provoquant viols, violences et prostitution – empêchent la souveraineté des peuples sur leurs territoires et perpétuent un système colonialiste en multipliant les interventions militaires Nous, femmes qui vivons en France, soutenons toutes les initiatives et les dispositifs qui luttent pour l’émancipation des femmes, pour la Paix, la Justice, l’Égalité, la Liberté et la Solidarité entre les femmes et entre les peuples. Les associations, syndicats et partis politiques signataires de cet Appel s’engagent à soutenir et à participer à la 4e édition de la Marche Mondiale des Femmes.

Plus que jamais nous sommes déterminées à faire entendre notre certitude qu’un autre monde est possible ! Agissons ensemble pour construire des alternatives, RESISTONS !

Premiers signataires :

Marche Mondiale des femmes France, Collectif National Droits des Femmes, Espace Simone de Beauvoir Nantes, Réseau Féministe Ruptures, Les efFRONTé-e-s, Coordination lesbienne en France, Osez le Féminisme !, Maison des Femmes de Paris, Encore Féministes, Femmes Égalité, Association Solidarité avec les Femmes Algériennes Démocrates, Lesbiennes of Color, Ligue des Femmes iraniennes pour la Démocratie, Mouvement du Nid, Ligue du Droit International des Femmes, Élues contre les violences, Conférence Mondiale des Femmes, Féminisme Enjeux, Collectif Debout Nancy, FIT une femme un toit, Rajfire, Femmes pour le Dire Femmes pour Agir, Collectif 20ème, Union Femmes Socialistes, Fédération Nationale Solidarité Femmes, Escale-Solidarité Femmes, Chiennes de Garde, Femmes libres – Radio libertaire, Femmes Solidaires, Collectif féministe contre le viol, Zeromacho, Confédération MFPF, MFPF Paris Île de France, WENDO France, AFRICA La Courneuve, Maison des Femmes de Montreuil, Fasti, Attac, Association de solidarité France-Kurdistan, La maison des Babayagas, Association Groupe Cadre de Vie (Charte européenne des femmes dans la cité), Ligue Internationale de Femmes pour la Paix et la Liberté France, SOlidarité femmeS Loire-Atlantique, l’AFASPA, Conseil Départemental des Associations Familiales Laïques du Bas Rhin, FEMEN, Union Régionale Solidarité Femmes Ile-De-France, Groupe Aquelarre, Groupe ENJEU FEMMES Bergerac, Mouvement des Femmes kurdes en Europe, Mouvement de la Paix, Collectif 13 Droits des Femmes, Fondation Scelles, Édition IXe, Centre évolutif Lilith Marseille, Union des Familles Laïques, SOS femmes, MMF Mans – Bouches du Rhône – 21 – 22 – Midi Pyrénées – Loiret – Bourg en Bresse – 26-07, MJF, je.tu.il., Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie, Adéquations, Karera Femmes de la Corne d’Afrique, Fonds pour les Femmes en Méditerranée, la Caze Initiave Eco, Initiative Féministe Euro-Meditérranéenne IFE-EFI, Georgette Sand, l’Union des Étudiants Communistes, l’Union des Femmes Guadeloupéennes, l’inter-LGBT, Cafo Mali, SOS sexisme, Ligue des Droits de l’Homme.

Syndicats :

CGT, US Solidaires, Sud Solidaires Emploi, Sud PTT, FSU, SNPES.PJJ.FSU, Confédération paysanne.

Partis :

Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Ensemble !, Europe-Écologie Les Verts, NPA.

Avec le soutien de la CFDT et de SOS homophobie.

A2) Quatrième Marche Mondiale des Femmes contre les violences et la pauvreté du 8 mars 2015 au 17 octobre 2015 (Collectif des Bouches du Rhône

Tous les 5 ans depuis l’année 2000, les féministes du monde entier unissent leurs forces pour marcher ensemble avec l’objectif commun de construire un monde basé sur la Paix, la Justice, l’Égalité, la Liberté et la Solidarité. Ce sera de nouveau le cas du 8 mars au 17 octobre 2015.

La Marche Mondiale des Femmes « veut rompre avec le patriarcat, le capitalisme et le racisme, les trois systèmes d’oppression qui contrôlent la vie des femmes dans le monde entier. Les gouvernements, pour satisfaire les pouvoirs économiques et financiers, font des choix politiques qui engendrent les crises financières, alimentaires, environnementales et sociales. Dans le système d’oppression patriarcale qui est le nôtre, les femmes sont les premières touchées et de plus en plus précarisées. »

Et de dénoncer : « La casse des services publics notamment celui de la santé qui rend l’accès aux soins de plus en plus difficile ; le système prostitueur qui organise la marchandisation du corps des femmes ; la montée des idéologies réactionnaires, des extrêmes, de la xénophobie, du racisme, de l’antisémitisme, de la lesbophobie et du sexisme ; les États et les multinationales qui pillent les ressources naturelles, alimentent les conflits armés- provoquant de nombreux actes de violences à l’égard des femmes. » Réaffirmant leur attachement à la laïcité, « seule capable de garantir le respect des droits et des libertés des femmes et nous revendiquons l’autonomie totale sur nos vies. »

Entre le 8 mars et le 17 octobre 2015, des actions collectives, en France, comme dans le monde entier, seront organisées sur les cinq thèmes de la 4e Marche Mondiale des Femmes :

- Justice climatique/ souveraineté alimentaire ;

- Violences contre les femmes ;

- Montée des extrêmes (extrêmes politiques et extrémismes religieux) ;

- Migrations et mondialisation ;

- Travail des femmes et Autonomie financière.

A Marseille, les associations de femmes et syndicats mobilisées pour la défense des droits des femmes ont organisé un train de « l’espoir féministe » qui partira d’Aix-en-Provence le 8 mars à 9h40 pour arriver à Marseille à 10h20 après avoir desservi plusieurs gares dans les quartiers Nord de Marseille. Les femmes des autres quartiers les rejoindront à 11heures sur l’esplanade de la gare St Charles. Une marche est prévue jusqu’au Vieux-Port et un rassemblement sous l’ombrière de -12h30 à 14h50. Les femmes kurdes qui partent le même jour du haut de la Canebière rejoindront le rassemblement de la Marche Mondiale des Femmes à 14h30.

- De 15h00 à 17h00 à la Maison de la Région, 61, la Canebière, se tiendra une rencontre-débat sur l’actualité internationale du combat des femmes suivie de l’inauguration de l’exposition « Femmes et résistance ».

- A 17h30 : au local de solidaires 29, bd Longchamp sera projeté le film « Bread and Roses » de Ken Loach.

Les initiatives prévues en 2015 seront présentées

- 8 mars : Lancement de la Marche partout en France et dans le monde. Départ de la caravane féministe européenne du Kurdistan turc ;

- 24 avril : 24 heures de solidarité féministe internationale pour l’anniversaire de la catastrophe Rana Plazza. Point Rencontre à Marseille à 12heures (angle Canebière, rue St Férréol.)

- 6 et 7 juin : Agora féministe nationale à Nantes ;

- 18 septembre : Accueil à Marseille de la caravane féministe

- 19 septembre : Rencontre des Femmes du Bassin méditerranéen à Marseille

- 17 octobre : Clôture de la Marche à Lisbonne -Portugal.

B) Toutes et tous pour les droits des femmes (Front de Gauche)

Des inégalités croissantes, des conditions de vie dégradées

La crise du système capitaliste et les politiques d’austérité menées par Sarkozy renforcent les rapports sociaux de domination, en particulier les inégalités entre les hommes et les femmes. Les femmes les subissent chaque jour davantage : pouvoir d’achat et salaires en baisse, temps de travail imposé, retraites et services publics affaiblis… Elles sont les cibles privilégiées de mesures visant à imposer un nouvel ordre moral comme les fermetures de centres IVG et maternités.

Le féminisme, c’est l’émancipation pour toutes et tous

La bataille pour l’égalité des droits femmes – hommes, pour le droit à disposer de son corps, la lutte contre le patriarcat, contre les violences faites aux femmes est incontournable pour toute politique d’émancipation. Toute avancée vers l’égalité est un progrès pour l’ensemble de l’humanité Le champ d’action est immense –économique, culturel, symbolique- car l’oppression que subissent toujours et encore les femmes s’exerce tant dans leur vie privée que dans leur vie publique.

Remettre en cause le système patriarcal

Le Front de Gauche s’engage dès à présent pour la création d’un ministère d’Etat des Droits des Femmes et de l’égalité doté de moyens et de délégués interministériels. Il se prononce pour l’augmentation de tous les salaires en faveur de l’égalité professionnelle, du développement et de l’amélioration des services publics de la naissance à la fi n de la vie. Il défend le droit pour chaque femme de disposer de son corps avec une prise en charge à 100 % de la contraception et de l’avortement. Il rejette toute banalisation des violences faites aux femmes et soutient une loi cadre avec de réels moyens pour la prévention, la formation et de l’éducation.

Ensemble pour les droits de femmes

C’est ensemble, citoyennes, militantes politiques, syndicales, associatives, artistes, élues, que nous portons cette logique de « L’Humain d’abord ! », au sein du Front de Gauche dans les luttes et dans les urnes.

Egalité professionnelle maintenant !

Le Front de Gauche entend lutter contre les diverses formes de précarité et propose des mesures concrètes afin de lutter contre les inégalités professionnelles qui persistent encore trop entre Femmes et Hommes. POUR Y PARVENIR :

• Le SMIC à 1 700 euros et allocation d’autonomie pour les jeunes.

• La revalorisation les salaires des métiers féminisés avec prise en compte de leurs compétences et pénibilité.

• Chaque année une négociation sur le respect de l’égalité professionnelle (embauche, salaires, promotions) devrait être instituée au niveau des branches et des entreprises. Les atteintes à l’égalité professionnelle seront considérées comme une discrimination punissable pénalement.

• Création dans chaque entreprise d’une commission avec obligation de résultat, chargée de contrôler l’égalité véritable des femmes face à l’embauche, aux salaires, à la promotion, au temps de travail et à la formation. Mise en place d’un corps d’inspecteurs pour le suivi de la mise en oeuvre de l’égalité.

• Une réelle mixité dans la formation des fi lières et professions. Un système d’équivalence des qualifi cations sera établi pour faire respecter l’égalité de traitement et l’égalité salariale.

• Suppression du temps de travail partiel contraint. Le CDI à temps complet doit être la règle. L’emploi statutaire serait la norme et les emplois précaires résorbés rapidement.

• Régularisation des femmes salariées sans papier.

• La retraite à 60 ans à taux plein : Abrogation des lois Fillon et des décrets Balladur-Veil.

Services publics partout et pour toutes !

Le Service public est un besoin fondamental pour les femmes, tant pour ce qui concerne le partage des tâches de la sphère privée, que pour l’accès aux droits fondamentaux ou pour l’amélioration de la vie quotidienne, contre la logique marchande et rentable, pour l’égalité des droits et l’accès de toutes, partout, à tous les âges de la vie. POUR Y PARVENIR :

• Un service public de la santé : des hôpitaux et maternités de proximité, contre la diminution des séjours postnataux, en fi nir avec la T2A (tarifi cation à l’activité) et la loi HPST.

• Un service public de la petite enfance : création de 500 000 places en crèches, abrogation du décret Morano, des moyens pour les PMI.

• Un service public du 3e et 4e âges pour répondre aux besoins liés à la perte d’autonomie.

Sexualité, contraception, avortement, c’est notre choix !

Le droit des femmes à disposer de leur corps étant régulièrement remis en cause à la fois par les politiques libérales et réactionnaires, le Front de Gauche s’engage à :

• Organiser des campagnes nationales sur la sexualité, la contraception et l’avortement.

• Assurer la gratuité de tous les moyens de contraception et d’avortement.

• Fournir des moyens pour l’éducation à la sexualité et à la contraception dans les collèges et les lycées.

• Abroger de la loi HPST dite loi BACHELOT qui conduit aujourd’hui à de nombreuses fermetures de services hospitaliers, dont des dizaines de C I V G et maternités.

• La remise des pilules d’urgence par les infi rmières des établissements scolaires avec des créations de postes.

• Mettre en place le « Pass contraception » dans tous les lycées.

• Faire appliquer des lois du 29 novembre 1979 et 4 juillet 2001.

• Maintenir et créer des centres de planifi cation et d’unités dédiées dans tous les hôpitaux publics permettant de choisir les différents types d’IVG (médicamenteuse, par aspiration avec anesthésie générale ou locale).

• Agir pour le droit à l’avortement au niveau européen.

• Former tous les personnels hospitaliers à l’IVG.

Les violences faites aux femmes ça suffit !

Insulte, harcèlement, viol, meurtre. …Expression ultime des dominations sexistes, les violences faites aux femmes sont un fléau à éradiquer. POUR Y PARVENIR :

• Une loi-cadre contre les violences faites aux femmes élaborée par les mouvements féministes avec les moyens nécessaires à sa mise en application.

• Des campagnes d’information et de sensibilisation publiques. Une éducation non sexiste, des formations spécifi ques et obligatoires.

• Changement des codes pénal et du travail de la définition du harcèlement sexuel.

• Une réelle politique de logements prioritaires pour les femmes en danger.

• Des titres de séjour pour les femmes étrangères victimes. Un statut de réfugié pour les demandeuses d’asiles.

• Abrogation du délit de racolage. Mise en oeuvre d’une politique de pénalisation du client de la prostitution.

• Etudier, analyser, évaluer, impulser les politiques mises en place avec la création d’un Observatoire national des violences.

Le féminin de candidat : suppléante ?

Le Front de Gauche milite pour que la parité soit garantie par la loi et le cumul des mandats strictement limité en nombre et dans le temps. Notre volonté d’abroger la réforme territoriale de 2010 participe non seulement à défendre la parité politique mais également la démocratie. Par ailleurs, nous nous engageons à :

• Privilégier les modes de scrutin à la proportionnelle intégrale sans seuil lors des différentes élections.

• Création d’un ministère des Droits des femmes et de l’Égalité, placé directement auprès de la ou du Premier-e ministre.

A bas le sexisme !!!

Pour nous le sexisme n’est pas une discrimination comme une autre, aussi faut-il rendre lisible en tant que tel ce combat visant à en libérer la société. Outre le vote d’une loi antisexiste, nous proposons :

• De condamner les publicités véhiculant une image de la femme en tant que mère au foyer ou objet sexuel.

• De donner, dans le cadre du mariage, le même statut au nom de jeune fi lle et de jeune homme.

• De supprimer la formulation « mademoiselle » dans tous les formulaires administratifs.

• De mettre en oeuvre une politique résolue de féminisation des titres.

• De donner une formation spécifi que à l’approche genrée aux enseignantes et enseignants, aux travailleuses et travailleurs sociaux, aux actrices et acteurs de la formation professionnelle et aux fonctionnaires.

• D’intégrer aux programmes scolaires la problématique de l’égalité femme homme, de soutenir les recherches sur les pratiques pédagogiques, et de promouvoir une culture et une pédagogie de l’égalité.

C) Journée internationale des droits des femmes Intervention de Martine Billard à l’Assemblée nationale le 8 mars 2011 (texte et video)

Mardi 8 mars 2011, Martine Billard, Députée de Paris et co-présidente du Parti de Gauche a posé une question d’actualité à l’Assemblée nationale afin d’interpeller le Premier ministre sur les inégalités salariales entre les femmes et les hommes. Retrouvez la vidéo de son intervention.

Proposition de loi pour contraindre à l’égalité de rémunération femmes-hommes

Depuis 1972, pas moins de six lois ont été adoptées concernant l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Pourtant, les inégalités de salaires perdurent. Aujourd’hui, les femmes gagnent en moyenne 27% de moins que les hommes. Ce pourcentage atteint même 32% pour les plus diplômées et les plus âgées.

En cette journée internationale des droits des femmes, Martine Billard, députée de Paris et co-présidente du Parti de Gauche, dépose avec ses collègues communistes, républicains et citoyens, une proposition de loi visant à garantir l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes par l’instauration d’une pénalité pour les entreprises qui, au 31 décembre 2012, ne seraient pas parvenu à l’égalité de rémunération.

L’objectif est clair : il s’agit de passer d’une obligation de moyens à une obligation de résultats.

Video de l’intervention :

http://www.dailymotion.com/video/xh...

D) Liens vers 12 articles

Clause de l’Européenne la plus favorisée Intervention de Martine Billard, Assemblée nationale, 23 février 2010)

Loi contre les violences faites aux femmes : Intervention de Martine Billard

Vies et villages de femmes africaines au fil de l’actualité, d’Umoja à Tumaï

Oppression des femmes, famille, domination masculine et capitalisme ( texte d’ Antoine ARTOUS)

8 mars Journée internationale de la femme Points d’histoire

8 mars Quelques dates dans l’histoire des femmes et de leurs droits en France

Pâques 415 Hypatie d’Alexandrie (Egypte), scientifique, philosophe, est mise à nue, découpée vive, brûlée par les fanatiques chrétiens de Saint Cyrille

Artémise à la bataille de Salamine (29 septembre -480)

4 et 6 octobre 1892 Guerrières du Dahomey écrasées par les troupes françaises

Une Soudanaise risque le fouet pour avoir porté un pantalon

L’émancipation des femmes est-elle en train de régresser ? Débat Nathalie Kosciusko-Morizet, Clémentine Autain, Dominique Méda

26 août 1970-2010 : quarante ans Le bel âge du féminisme

Treize femmes "à l’esprit libre, aux idées humanistes, émancipatrices, universelles"

La lutte des femmes : de 1789 à 2009

8 mars 1910 8 mars 2010 Journée mondiale des femmes (3 articles PCF, NPA, DS)

6) Appel du reseau des femmes du PGE

Pain et roses, égalité, dignité et autonomie

Le centenaire de la journée de la femme

Cela fait maintenant un siècle que tous les 8 mars, lors de la journée internationale de la femme, des femmes se mobilisent et militent pour l’égalité entre les sexes. Les femmes représentent une force véritable qu’il est impossible de négliger, et elles agissent pour tous ceux qui souhaitent s’émanciper de l’exploitation capitaliste et de la domination patriarcale.

Au cours du siècle passé, les femmes européennes ont obtenu le droit de vote et celui d’être élues à des fonctions politiques. Progressivement, les femmes ont élaboré des lois et ont commencé à occuper des fonctions politiques dans divers gouvernements européens. L’exigence des quotas lors des élections législatives européennes est absolument nécessaire pour faire en sorte que les femmes puissent pleinement assumer leur citoyenneté et leurs droits.

Dans le contexte des crises politiques, économiques et sociales qui touchent actuellement les États européens, et des mesures d’austérité imposées par l’UE et des gouvernements qui ébranlent les systèmes de protection sociale, la condition des femmes est particulièrement alarmante. Victimes de TOUTES les inégalités, elles constituent la force essentielle de mobilisation prête à affronter et renverser ces multiples injustices et formes de discrimination.

Nous, les femmes d’EL FEM, nous efforçons de créer une société, aujourd’hui et pour l’avenir, dans laquelle être née fille n’est pas un désavantage, dans laquelle les deux sexes ont les mêmes droits et les mêmes chances, dans laquelle le respect et la solidarité modèlent les relations humaines. Nous savons qu’un autre monde est possible ; un monde fondé sur un système de production, de consommation et de distribution humain et démocratique.

"La parité dans le monde du travail et la protection sociale"

Dans toute l’Europe, les droits des femmes sont menacés par des mesures d’austérité qui méprisent les véritables besoins des femmes. Lorsque des coupes budgétaires frappent le secteur public, et en particulier les systèmes de protection sociale, les femmes en subissent les conséquences : elles perdent leur emploi, et elles sont obligées de prendre en charge leurs enfants et leurs aînés lorsque les services publics se détériorent.

La privatisation touche les femmes plus que les hommes, parce que les femmes ont besoin de services accessibles et peu coûteux pour pouvoir associer vie familiale et vie professionnelle. Avec la féminisation de la pauvreté, l’augmentation des tarifs dans le secteur public les touchent de manière disproportionnée.

En tant que féministes et socialistes, nous travaillons et nous nous efforçons d’élaborer des alternatives pour atteindre la démocratisation du travail dans laquelle "le capital mort ne domine pas le travail vivant" (Marx). Cela inclut à la fois le travail payé et le travail gratuit, à la fois la production de biens et de services et la reproduction des êtres humains, et à la fois le travail mécanisé, le travail technologique et le travail dans les services publics, la santé, les loisirs et la culture.

Il est impératif que des lois visant à sanctionner ceux qui encouragent le sexisme et l’inégalité entre les sexes, à la fois dans le secteur public et dans le secteur privé, soient adoptées dans chaque État.

"La violence à l’encontre des femmes"

Nous voulons faire prendre conscience à chacun de la violence omniprésente à laquelle les femmes sont confrontées à la guerre, à la maison, au travail, sous la forme de mutilations génitales, de viols, et du sexisme vécu quotidiennement. La violence sous ses multiples formes représente pour nous la plus grande marque de la domination des hommes sur les femmes. C’est pourquoi des lois, des programmes et des politiques doivent être adoptés pour défaire cette domination patriarcale.

Dans beaucoup de pays, les droits à l’avortement est réduit ou tout simplement interdit.

Les féministes européen-ne-s ont exigé depuis des années la reconnaissance des droits inaliénables de toutes les femmes de décider de leur corps ; le droit à l’information, à la contraception et à l’avortement gratuit dans TOUS les pays.

Nous exigeons le retrait de la résolution abjecte 1763/2010 du Conseil de l’Europe qui porte atteinte aux droits à l’avortement.

"Laïcité et parité"

Nous protestons contre le fait que la misogynie, déguisée en religion, soit de nouveau répandue. Les femmes sont emprisonnées, victimes de mariages forcés, et même lapidées au nom de la religion.

Nous, les femmes d’EL FEM, redoublons nos efforts pour maintenir et assurer l’implantation de lois laïques dans nos pays respectifs. Des modèles de sociétés laïques doivent servir à répandre et faire s’épanouir l’espace démocratique et citoyen. Nous devons déconstruire toute forme de domination et en particulier les moyens de contrôle corporatifs et patriarcaux. Nous devons réévaluer le rôle de l’éducation nationale dans le développement de l’esprit critique, en particulier en encourageant des cours sur la parité et les droits des femmes, sur l’histoire des religions et sur les modèles de société laïque. L’Europe des peuples doit être une Europe libérée des lois divines patriarcales. De la même façon, face à la montée du fascisme en Europe, nous tenons à souligner le fait que nous dénonçons et combattons les tendances d’extrême-droite.

Nous sommes des activistes internationaux/les et nous n’essayons donc pas de créer une vie meilleure uniquement pour nous-mêmes. Nous sommes conscient-e-s des conditions de vie de tous les peuples, et nous ne voulons pas nous émanciper au détriment d’autres peuples. Nous sommes prêt-e-s à partager nos droits.

Il y a un siècle, nos militant-e-s se sont concentré-e-s sur l’émancipation des femmes, sur leur droit de vote, leur droit à l’éducation, à l’association, à la protection sociale dans la vie professionnelle et dans la vie familiale. Aujourd’hui, c’est en se fondant sur ces luttes que nous surmontons notre situation d’impuissance en refusant d’accepter les politiques dominantes. Nous sommes au premier plan de la lutte contre la destruction de la planète ; nous combattons pour une société humaine non-violente, sans discrimination et sans oppression. Sur le chemin de l’autonomie et d’un virement radical des valeurs, opéré par celles et ceux qui engagent ces changements, hommes et femmes, nous, femmes, socialistes et féministes, montrerons la voie vers une société de liberté et d’égalité.


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