Accord Parti de gauche, PCF, Gauche Unitaire pour les régionales

samedi 9 janvier 2010.
Source : AFP
 

Le président du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a annoncé vendredi qu’un accord était intervenu entre sa formation et le PCF pour des listes communes aux régionales et a promis une campagne "enthousiaste" contre la droite.

A l’issue de longues négociations, les deux formations font listes communes dans 16 régions - et 17 si un accord intervient sur la Corse - dans le cadre de leur alliance le "Front de gauche".

"C’est considérable, c’est un événement politique", s’est réjoui M. Mélenchon, lors d’une conférence de presse. L’eurodéputé ne sera pas tête de liste en Ile-de-France, comme il l’aurait souhaité - "cela m’aurait follement amusé", reconnaît-il- et a fini par se soumettre aux voeux du PCF qui imposait son numéro deux Pierre Laurent. Mais il se défend d’avoir "cédé". "Ce n’était pas l’affaire du siècle, je ne me sens frustré de rien", affirme-t-il, promettant de se battre "avec enthousiasme" dans toute la France.

"On se battra comme des lions" autour de Pierre Laurent, assure M. Mélenchon, soulignant que des dirigeants de son parti conduiront les listes dans trois départements franciliens, dont Paris.

Le Parti de gauche conduira les listes de l’allaince dans cinq régions - Aquitaine, Languedoc-Roussillon, Pays-de-la-Loire, Rhône-Alpes, Franche-Comté- et aura 24% des places éligibles.

"La vitrine de notre stratégie est le Languedoc-Roussillon", où le Front de gauche s’est allié avec le NPA d’Olivier Besancenot, contre le président sortant Georges Frêche, a souligné M. Mélenchon. Dans cette région, a-t-il annoncé, un accord est en train d’être conclu entre le Front de gauche et les Verts pour une fusion des listes au second tour en faveur de celle arrivée en tête en vue de faire barrage à M. Frêche.

Dans les autres régions, le Front de gauche soutient au deuxième tour le candidat de gauche le mieux placé. "Notre campagne vise la droite" et non le PS, "il ne s’agit pas de rajouter des plaies aux bosses", souligne l’eurodéputé qui interviendra à la tribune du premier meeting de lancement de campagne du Front de gauche, dimanche à Paris.


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