Concert de solos chez Besancenot

mercredi 11 novembre 2009.
 

Vent de fronde au NPA. Entre la direction « révolutionnaire », qui refuse de tendre un bout de doigt aux partis de gauche, et la minorité « réaliste », qui veut pour les régionales une alliance avec le PCF et le Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon. Les camarades d’Olivier Besancenot vont s’écharper tout le week-end à Clichy (Hauts-de-Seine), où ils tiennent un conseil politique national (CPN).

Ce « parlement » du parti doit se prononcer sur une offre d’alliance faite par le Front de gauche (PCF-PG et Gauche unitaire de l’ex-NPA Christian Picquet). Mais la direction du NPA veut en durcir les termes en refusant toute participation aux exécutifs régionaux s’ils sont « dominés » par le PS.

« Les sectaires ont repris le dessus », s’alarme un « réaliste ». Refusant un second isolement après le solo des européennes, huit membres du CPN proposent un compromis : laisser le choix à chacun des partis d’aller ou non dans les exécutifs. « On n’est pas entré au NPA pour faire 1% à chaque élection », poursuit ce responsable. Il prévient : « Si cette position l’emporte, les gens vont se barrer du parti. »

Par LILIAN ALEMAGNA


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message