Deux semaines pour faire gagner le Front de Gauche (Texte du M’PEP)

mardi 26 mai 2009.
 

Les seules listes qui pourraient apporter quelque chose de neuf à la vie politique française en offrant une perspective nationale et européenne renouvelée – le Front de Gauche – sont bâillonnées par les grands médias. Que faire de plus, à l’échelon national et local, pour que le Front de Gauche fasse la percée qu’il mérite dans les derniers jours de campagne, les sondages ne lui donnant pour l’instant qu’entre 4% et 6% ?

I.- CONTINUER DE FAIRE LE LIEN ENTRE LES LUTTES SOCIALES ET LA LUTTE ÉLECTORALE

Les luttes sociales ont connu un développement significatif depuis le début de l’année 2009 en réaction aux effets de plus en plus néfastes de la crise du capitalisme néolibéral. Plusieurs journées nationales d’actions ont eu lieu à l’appel des syndicats, tous unis pour la première fois depuis longtemps, connaissant une importante participation. Une certaine radicalisation est à observer dans des entreprises menacées de fermetures ou de licenciements. Il est difficile de dire, pour l’instant, l’évolution que connaitront ces luttes dans les semaines qui viennent, et notamment la participation à la prochaine journée nationale d’action décentralisée le 26 mai. Cependant, trois facteurs jouent négativement sur l’amplification et la détermination du mouvement.

Premier facteur : l’ambigüité de la mobilisation du 1er mai. Certes, les manifestations du 1er mai 2009 ont connu partout en France une affluence nettement supérieure à celles du 1er mai 2008. Mais les défilés du 1er mai sont depuis longtemps marqués d’un caractère familial et bon enfant qui est d’une toute autre nature que les manifestations organisées dans le cadre de journées d’action avec grèves. C’est pourquoi on ne peut que regretter que cette date ait été choisie après les fortes mobilisations des manifestations et grèves du 19 janvier et du 19 mars. Du coup, les manifestations du 1er mai ont été en retrait par rapport aux manifestations précédentes du point de vue de la participation. Les cortèges ont été assez « mous » de l’avis unanimes (à part ceux de la CGT de Seine-Saint-Denis et du Val de Marne pour le cortège parisien), aucune dynamique ne semble avoir été suscitée depuis dans les entreprises et dans les branches. On ne constate pas, en effet, d’augmentation du nombre de grèves dans les entreprises.

Deuxième facteur de freinage : une faiblesse revendicative. On voit bien, tant au niveau des organisations syndicales que des salariés, que les causes de la crise du capitalisme néolibéral ne sont pas encore totalement perçues. Dès lors les mesures à prendre pour résoudre cette crise restent peu précises comme dans le domaine crucial de la lutte contre le chômage. Sur ce point on peut même parler de vide revendicatif. Hormis le slogan démagogique de l’ « interdiction des licenciements », on ne voit pas de mesures concrètes, radicales et efficaces exigeant avec détermination la suppression du chômage, une loi contre les délocalisations, des mesures protectionnistes dans le cadre universaliste de la Charte de La Havane… Il n’existe pas encore de revendication unificatrice du salariat sur la question de l’emploi.

Troisième facteur : le lien entre les luttes sociales en cours et les élections européennes du 7 juin est loin d’être établi. On a pu l’observer lors des manifestations du 1er mai qui n’ont porté aucune véritable exigence politique, comme si la proximité des élections européennes n’avait aucune signification. Les manifestations du 1er mai 2009 étaient, par exemple, très différentes des manifestations du 1er mai 2002 qui se tenaient entre les deux tours de l’élection présidentielle et qui avaient vu s’exprimer avec force la jeunesse contre Le Pen puisque ce dernier était présent au deuxième tour contre Chirac. Une fraction significative de la jeunesse avait fait irruption dans les défilés syndicaux pour leur donner une nette signification politique. Nul phénomène de la sorte ne s’est produit le 1er mai 2009. La gauche reste dans un vide de perspective politique que le Front de Gauche est encore très loin de remplir. D’autant que l’échéance européenne n’est pas vécue, à juste titre, comme pouvant résoudre les problèmes.

Néanmoins, un progrès très net a été accompli ces dernières semaines parmi les militants syndicaux et les travailleurs les plus combatifs qui voient dans le Front de Gauche une suite cohérente, dans les urnes, à leur action dans les entreprises et dans la rue. On peut même parler d’un début de dynamique. Pour que celle-ci se poursuive et même s’amplifie, une adaptation de la stratégie du Front de Gauche apparaît nécessaire dans les derniers jours de la campagne :

* élargir et diversifier le Front de Gauche ; * rééquilibrer le contenu de la campagne sur la base du principe des « trois tiers » ; * approfondir la perspective politique.

II.- ELARGIR ET DIVERSIFIER LE FRONT DE GAUCHE

Le Front de Gauche, s’il veut amplifier sa dynamique dans les quelques jours de campagne qui restent, doit s’inspirer de l’expérience du Front populaire de 1936. Le Front populaire est né le 14 juillet 1935 à la suite d’un rassemblement antifasciste de communistes, socialistes, radicaux, socialistes indépendants, syndicalistes de la CGT et de la CGTU, membres d’une association d’anciens combattants, du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes, du Mouvement contre la guerre et le fascisme, de la Ligue des droits de l’Homme... Dès le lendemain, un « comité national pour le rassemblement populaire » se réunissait et décidait d’élaborer un programme commun et des accords de désistement dans la perspective des élections législatives du printemps 1936. Celles-ci, les 26 avril et 3 mai, donnaient la victoire au Front populaire. Quelques jours après, encouragés par cette victoire électorale, les travailleurs occupaient les usines…

Jusqu’à présent, le Front de Gauche était composé de deux partis politiques : le Parti communiste français et le Parti de gauche. Puis un nouveau mouvement politique les a rejoints : la Gauche Unitaire, issue d’une scission d’avec le Nouveau parti anticapitaliste. Ces derniers jours, un autre nouveau mouvement politique est venu s’ajouter. Il s’agit de « Socialisme et République », qui est composé de membres du Mouvement républicain et citoyen (MRC) ayant décidé, contre l’avis de la direction du MRC, de soutenir le Front de Gauche. Ces militants, dont un certain nombre sont des élus locaux, conservent néanmoins, pour beaucoup d’entre eux, la « double appartenance », c’est-à-dire qu’ils sont membres à la fois du mouvement « Socialisme et République » et du parti politique MRC. C’est une excellente chose que le Front de Gauche, à l’instar du Front populaire de 1936, ne soit pas simplement composé de partis politiques, et que des mouvements politiques, par exemple, en soient membres. Il faudrait même aller beaucoup plus loin en intégrant des associations voire des syndicats.

Car ce qui a jusqu’à présent pénalisé probablement le plus le Front de Gauche, c’est le long tête à tête entre le PCF et le PG qui a donné une image étroite de ce « Front ». Ce n’est pas le moment, ici, de faire le bilan de cette campagne et de s’interroger sur les raisons de l’absence d’organisations comme le MRC, les Alternatifs, les Verts de gauche, le NPA, la Fédération, le M’PEP, etc. dans le Front de Gauche. Il n’en reste pas moins que l’élargissement et la diversité sont un enjeu crucial pour le Front de Gauche. A deux semaines du scrutin, des gestes spectaculaires sont encore possibles, pour modifier l’image du Front de Gauche en le faisant apparaître comme un véritable rassemblement ouvert, large, pluraliste et respectueux de la diversité.

Si des craintes existent encore parmi les directions du PCF et du PG sur le plan national, la situation est beaucoup plus ouverte dans un grand nombre de départements. En effet, souvent, des comités de soutien au Front de Gauche se sont mis en place, très larges, très diversifiés, respectant les différentes composantes et bannissant les attitudes hégémoniques. Ils préfigurent ce qui devrait se généraliser sur tout le territoire, et qui devrait atteindre le sommet des appareils.

III.- REEQUILIBRER LE CONTENU DE LA CAMPAGNE SUR LA BASE DU PRINCIPE DES « TROIS TIERS »

Le principe des « trois tiers » signifie que la campagne doit équilibrer ses arguments et leur intensité entre trois blocs égaux : l’élection des représentants au Parlement européen qui est l’objet direct du scrutin ; l’avenir et les conceptions de l’Union européenne qui est l’enjeu indirect de cette élection d’un point de vue plus général ; les questions de politique intérieure propres à chaque pays concerné par cette élection. A.- Un tiers pour le Parlement européen

Le Front de Gauche doit mieux se démarquer des partis et listes « pro-système » (UMP, PS, MoDem, liste Europe Ecologie) qui survalorisent le rôle du Parlement européen et qui font croire, de manière parfaitement démagogique, que l’Union européenne pourrait changer de politique si la majorité du Parlement européen était de telle ou telle couleur.

Ainsi l’UMP Gérard Larcher affirme sans rougir que « Depuis les changements apportés par les traités de Maastricht, d’Amsterdam et de Nice, aucune décision essentielle en Europe ne peut être prise sans l’accord du Parlement européen » (Le Monde, 2 mai 2009). Ah bon ? Le Parlement européen est consulté en matière de politique monétaire ? de politique fiscale ? de politique de défense ? de politique étrangère ? de politique du commerce international ?

De son côté le PS estime que « Pour changer l’Europe, il faut une majorité de gauche au Parlement européen » (L’Humanité, 27 avril 2009). Il a même affirmé qu’ « une victoire de la gauche au Parlement européen le 7 juin permettrait donc, dans les 100 premiers jours de la législature, la mise en œuvre de 7 mesures pour lutter contre la récession et le chômage de masse et afin de préserver la cohésion sociale. »

Encourager les électeurs à voter pour telle ou telle liste au motif que l’action de leurs candidats, s’ils sont élus député, pourrait changer les politiques européennes n’est pas exact et constitue une grave erreur. Mais alors, à quoi bon voter, pourraient alors se demander les électeurs, car quelle que soit la majorité au Parlement européen, ce seront toujours les mêmes politiques ? Tout ce que peuvent faire les députés européens – et ce n’est pas totalement négligeable – c’est de se faire les relais des luttes sociales et les vigies qui informent les citoyens des mauvais coups en préparation ; c’est aussi freiner l’adoption des directives qui pourraient être contraires aux intérêts des populations. Pas moins mais pas plus, et c’est cela qu’il faut dire, sans démagogie.

Ce qui peut faire changer les politiques européennes ce n’est pas le Parlement européen, quelles qu’en soient les majorités, mais des luttes sociales massives, déterminées et coordonnées à l’échelle européenne, ainsi qu’une volonté des pays membres de s’émanciper de la domination des politiques néolibérales de l’Union européenne, notamment par la « désobéissance européenne ». Quand le Parti socialiste affirme que pour « réorienter l’Europe, il faut d’abord envoyer au Parlement de Strasbourg une majorité de députés de gauche », il ment aux électeurs. Car même avec une majorité de gauche au Parlement européen – ce qui est évidemment souhaitable -, il ne sera pas possible de réorienter l’Union européenne, les traités l’interdiront ! Et ce serait d’autant moins possible si ces députés de gauche étaient des partisans du traité de Lisbonne. C’est une véritable tromperie des citoyens : le Parlement européen ne peut pas changer le cours de l’Union européenne.

B.- Un tiers pour l’Union européenne

L’élection des représentants au Parlement européen ne peut se limiter à ce seul objet. Cette élection est évidemment liée aux différentes conceptions de l’Union européenne que peuvent porter les listes en compétition. La particularité du Front de Gauche est qu’il s’inscrit dans la continuité de la bataille de 2005 au moment du référendum sur le traité constitutionnel européen. Mais il faut aller plus loin et mieux tenir compte de l’évolution et des attentes des opinions des Français sur la « construction » européenne, particulièrement dans l’électorat de gauche, les classes populaires et les jeunes.

Selon l’Eurobaromètre (piloté par la Commission européenne), « l’appartenance de la France à l’Union européenne est une bonne chose » pour 52% à 68% des Français pendant les années 1970. Le sommet de 74% est atteint en 1987, la présidence Delors (1985) et l’Acte unique européen (1986) ayant suscité un espoir. En 1992, le débat autour du référendum sur le traité de Maastricht politise la question européenne qui relevait jusqu’alors d’un consensus mou. Ainsi à partir de 1995 ce n’est plus qu’exceptionnellement que la barre des 50% d’opinions positives est dépassée. Sur 26 mesures de l’opinion effectuées de 1996 à 2008, seules 6 voient la barre des 50% d’opinion positive franchie. Ce sont les jeunes et les classes populaires, c’est-à-dire l’électorat de gauche, qui rejette le plus cette « construction » européenne. C’est pourquoi l’hypothèse de la « sortie » de l’Union européenne (et non de l’Europe !) fait aujourd’hui l’objet des mêmes fantasmes parmi les élites dirigeantes que le « non » au traité constitutionnel européen au début de la campagne du référendum de 2005 ! Le débat sur ce thème reste interdit, c’est un tabou !

Sans nécessairement aller jusque là, le Front de Gauche doit de toute urgence briser deux tabous : celui de la « désobéissance européenne » et celui sur un protectionnisme « universaliste ».

1.- La « désobéissance européenne »

Il est fondamental que le Front de Gauche ait montré que les traités européens sont « incompatibles avec une politique de gauche ». Mais la suite reste floue. On ne peut en rester aux hypothèses de la révision des traités ou avec celles d’une « constituante » européenne qui apparaissent totalement extravagantes.

Il faut se rappeler que le traité de l’Union européenne contient un protocole qui stipule que le « marché intérieur tel qu’il est défini à l’article 3 comprend un système garantissant que la concurrence est libre et non faussée ». Le traité de Lisbonne (qui n’est pas encore ratifié) organise de manière méthodique la soumission de tous les instruments d’intervention publique aux principes du marché. C’est le cas de la politique budgétaire et monétaire qui doit être « conduite conformément au respect du principe d’une économie de marché ouverte où la concurrence est libre, favorisant une allocation efficace des ressources ».

Le Front de Gauche doit dire clairement ce qu’un gouvernement de gauche devrait faire vis-à-vis de l’Union européenne pour mener une politique de gauche, tout de suite, sans attendre une modification des traités ou une « constituante européenne », ce qui risquerait de prendre des années, voire des décennies !

Il ne faut pas avoir peur de l’idée de « désobéissance européenne » d’autant que les traités sont déjà aujourd’hui transgressés ! Les déficits public crèvent en effet le plafond des 3% du PIB, la dette publique celui des 60%, la Banque centrale européenne intervient sur les marchés financiers, des banques sont nationalisées, etc. Ces transgressions sont un point d’appui pour un gouvernement qui souhaiterait rompre avec le libéralisme.

Il faut clairement annoncer que certaines situations ne peuvent être débloquées que par un affrontement qu’il faut assumer. 2.- Un protectionnisme « universaliste »

Dans le même registre, il ne faut pas craindre d’utiliser le terme « protectionnisme » dès lors qu’il est associé à celui d’ « universalisme ». Car le débat sur l’opportunité de mettre en œuvre des protections commerciales concertées est écarté par les traités, comme toute restriction aux mouvements de capitaux est « interdite ». De même la politique industrielle est en grande partie entravée, puisqu’elle doit être menée « conformément à un système de marchés ouverts et concurrentiels », excluant « toute harmonisation des dispositions législatives et réglementaires des Etats membres ».

Dans ces conditions, comment mener une politique de gauche sans avoir recours à des mesures protectionnistes, mais dans le cadre universaliste de la Charte de La Havane de 1948 ? Une telle politique est plébiscitée par les citoyens, comme le prouve une nouvelle fois un sondage OpinionWay pour Le Figaro des 5 et 6 juillet 2008 :

Question : « Diriez-vous que l’Union européenne protège les Européens contre la mondialisation ? » :

* Oui, tout à fait : 3% * Oui, plutôt : 21% * Non, plutôt pas : 52% * Non, pas du tout : 22%

Question : « Selon vous l’Union européenne doit-elle protéger les Européens contre la mondialisation ? » :

* Oui, tout à fait : 33% * Oui, plutôt : 49% * Non, plutôt pas : 14% * Non, pas du tout : 3%

C.- Un tiers pour la politique française

Il est parfaitement logique que les Français (comme les citoyens de tous les autres pays membres de l’Union européenne) saisissent l’opportunité de l’élection au Parlement européen pour faire passer des messages de politique intérieure. D’autant qu’il ne s’agit pas d’élire des députés « européens », contrairement à ce qui se dit, mais d’élire des représentants français au Parlement européen ! En effet, les Français vont voter pour des listes de candidats en France, et non pour des listes de candidats à l’échelle de l’Union européenne.

Cette évidence est confirmée par les sondages. Selon une enquête LH2 (27-28 février 2009), 52% des électeurs français prévoient de voter en fonction des « enjeux nationaux ». L’institut OpinionWay (Le Figaro, 16-17 avril 2009) parvient aux mêmes conclusions avec 58%.

Faire de cette élection un « référendum anti-Sarkozy » est donc parfaitement légitime, à condition que cet axe de campagne ne fasse qu’un tiers du contenu de la campagne et qu’il ne serve pas à masquer le vide des analyses et propositions sur l’Europe.

IV.- APPROFONDIR LA PERSPECTIVE POLITIQUE DU FRONT DE GAUCHE

Le Front de Gauche ne peut pas rester sur le seul horizon des élections européennes. Cet aplatissement sur le court terme le pénalise énormément et lui retire de la crédibilité. Il doit faire un geste fort, tout de suite, et inscrire son ambition dans une perspective beaucoup plus vaste. Ne pas procéder ainsi serait ne pas comprendre l’attente d’une partie significative de l’électorat de gauche et reculer face aux défis qui se présentent. Il faudrait clairement annoncer que le Front de Gauche offre un débouché politique et propose un projet de société qui ira des européennes aux législatives de 2012 en passant par les régionales, et la présidentielle. Une initiative forte est impérative, maintenant, pour montrer qu’existe une perspective politique, un espoir à gauche.

L’idéal serait que le Front de Gauche annonce le plus vite possible ce qu’il envisage dès le lendemain de l’élection européenne. Qu’il annonce qu’il veut bâtir un bloc politique qui assume sa diversité, qui élabore un programme anticapitaliste, qui soit soudé dans le rejet du traité de Lisbonne, qui s’inscrive dans la perspective d’un socialisme du XXIe siècle, qui vise la construction d’une nouvelle majorité pour gouverner.

Et qui dise aussi : pas d’alignement sur un parti ou sur un homme. Association des clubs, associations, voire même des syndicats s’ils le souhaitent. Construction d’une dynamique idéologique, culturelle, politique, électorale. Elaboration d’une stratégie concrète, d’un programme, d’un calendrier. Mise en place d’une structure de coordination autogérée... Alors il faudra tendre la main, une nouvelle fois, au NPA, au MRC, aux Alternatifs, à la Fédération, au M’PEP, et à d’autres encore…

Si le Front de Gauche dit cela, tout de suite, en précisant qu’il présentera des listes Front de Gauche aux régionales, il augmentera ses chances de faire un bon résultat aux européennes…


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