La mobilisation lycéenne du printemps 2008 au jour le jour

mardi 6 mai 2008.
 

16) Les lycéens restent mobilisés avec une nouvelle journée d’action mardi 6 mai !

UNL

Après le succès des manifestations du mardi 29 avril dans les zones A et B, c’est au tour de la zone C de rentrer de vacances aujourd’hui. L’UNL appelle en conséquence tous les lycéens à se mobiliser le mardi 6 mai pour maintenir le rapport de force désormais établi avec le gouvernement. Les élèves doivent montrer que leur mobilisation demeure forte pour que s’ouvre un réel dialogue avec le ministre de l’Education sur les revendications lycéennes, qu’elles concernent les suppressions de postes d’enseignants, le Bac pro ou la réforme du lycée.

Les lycéens ont montré que leur capacité de mobilisation demeurait intacte le mardi 29 avril et le jeudi 1er mai en se joignant aux défilés unitaires pour porter leur revendication de défense du Service Public d’Education. S’ils se mobilisent aussi nombreux dans la durée, c’est pour réclamer la fin de la politique de rigueur imposée à l’Education Nationale et une vraie réforme du lycée qui ne soit pas fondée sur la volonté de réduction des coûts budgétaires.

L’UNL appelle les lycéens à se mobiliser activement partout en France le mardi 6 mai. La zone C, comprenant la région parisienne, est de retour de vacances et compte bien donner un nouveau souffle à un mouvement qui dure sans faiblir depuis plus d’un mois maintenant. Des manifestations sont déjà prévues demain partout en France, dans une quarantaine de villes, notamment à Paris, Marseille, Toulouse, Lyon, Strasbourg, Avignon, Orléans ou encore Toulon, signe d’une mobilisation toujours forte.

15) Après le 29 avril, Un mouvement d’ampleur qui fera entendre les revendications lycéennes ! UNL

La très forte mobilisation des lycéens, rejoints par les enseignants dans de nombreuses académies, constatée aujourd’hui montre à ceux qui en doutaient que le mouvement lycéen, loin de s’essouffler, touche au contraire de plus en plus d’établissements et de départements. Les lycéens de la zone A ont rejoint ceux de la zone B pour une journée d’action réussie, avec des manifestations réunissant jusqu’à 3000 participants à Nice ou 2000 à Marseille, et des chiffres partout en hausse par rapport à la semaine dernière. Le gouvernement ne peut demeurer plus longtemps sourd aux exigences des lycéens.

Les défilés organisés aujourd’hui ont fait la démonstration de l’importance du mouvement, qui continue de s’amplifier. A Limoges 300 manifestants étaient dans la rue, et 3 lycées étaient bloqués, 1000 manifestants à Toulouse, 700 à Chambéry avec 6 lycées mobilisés, plus de 500 manifestants à Charleville-Mézières, 3000 à Nice, 2000 à Marseille et enfin plus de 400 à Angoulême. Des manifestations ont également eu lieu à Blois, Rouen, Reims, Grenoble, Poitiers ... Après la confirmation par le Président de la République lors de sa dernière intervention télévisée que les réformes dans l’Education Nationale viseraient à permettre des réductions d’effectifs, la réponse de la jeunesse aujourd’hui mobilisée est claire : on ne peut bâtir une école qui vise à la réussite de tous en étant guidé par des logiques uniquement comptables et budgétaires. La réforme du lycée doit se faire dans l’intérêt des lycéens et non pas contre eux.

L’UNL appelle donc les lycéens à amplifier leur mobilisation lors des rassemblements du 1er mai jeudi et dès la semaine prochaine dans tout le pays, en continuant d’ici là à organiser des actions décidées par les Assemblées Générales qui se tiennent par centaines. Face à cette mobilisation des lycéens et de la communauté éducative qui s’amplifie, il est urgent pour Xavier Darcos de réagir et d’entendre les revendications que portent les élèves depuis le début du mouvement. L’UNL appelle tous les lycéens à être présents dans les manifestations du 1er mai pour défendre aux côtés des salariés le Service Public d’Education et à une nouvelle journée d’action dans toute la France le mardi 6 mai pour réclamer une toute autre ambition éducative que celle qui commence par la suppression massive de moyens !

Florian Lecoultre

Président de l’UNL

14) Lycéens : dernière manif avant les vacances 20000 selon la police 40000 à 50000 pour les organisateurs

France Info - 17:03

Septième journée de mobilisation lycéenne avant la pause des vacances de printemps pour la zone C (Paris, Créteil, Versailles, Bordeaux). L’Union Nationale Lycéenne espère que les lycéens de province vont prendre le relais, notamment ceux de la zone A, pour qui les vacances se terminent ce week-end.

Plusieurs milliers de lycéens ont manifesté à Paris contre la politique éducative du gouvernement. "Suppression de postes, les lycéens mobilisés - écoles, collèges, lycées, lycéens professionnels pour l’avenir de nos métiers, pour l’avenir de tous les jeunes, le ministre doit répondre, il faut un collectif budgétaire", proclamait la banderole de tête du cortège parisien.

"La province va prendre le relais, Paris a poussé la dynamique mais la province va montrer que les lycéens resteront mobilisés", a déclaré Florian Lecoultre, président de l’UNL (premier syndicat lycéen). "Sur le bac pro, le ministre (de l’Education Xavier Darcos) a avancé un peu, mais sur la revendication principale - les suppressions de poste - il n’a pas bougé", a-t-il ajouté. "Si on est pas entendus, ce sera chaud au mois de mai", a-t-il prévenu.

A Paris, le rectorat a fait état de 12 établissements fermés, de 17 bloqués et de 7 qui ont connu des tentatives de blocage. La capitale compte 106 lycées. Dans un communiqué, le syndicat national des personnels de direction de l’Education nationale (SNPDEN) de l’académie de Paris a dénoncé les "situations insupportables auxquelles ils sont confrontés de façon récurrente : radicalisation des mouvements des élèves et violences qui menacent la sécurité des biens et des personnes et interdisent le déroulement normal des enseignements"...

13) Gerbe au "professeur inconnu" et manifestation de 350 lycéens à Bordeaux

Une soixantaine de professeurs et lycéens du lycée Condorcet de Bordeaux ont déposé symboliquement jeudi une gerbe en hommage au "professeur inconnu" devant leur établissement, a constaté une journaliste de l’AFP, tandis que 350 lycéens avaient défilé le matin.

"Nous nous rassemblons aujourd’hui pour rendre hommage à ces 8.500 enseignants inconnus, qui cette année, laisseront leur place vide en terminant leur carrière ou en partant, nommés d’office, dans un autre établissement", a déclaré Sandrine Doucet, professeure d’histoire-géographie et membre du syndicat Snes.

Au lycée Condorcet, où elle enseigne, quatre postes seront supprimés à la prochaine rentrée, soit 17 en quatre ans, a précisé Mme Doucet.

Jeudi matin, 350 lycéens, au plus fort du rassemblement, selon la police, ont par ailleurs défilé sans incident dans les rues de Bordeaux contre la politique éducative du gouvernement

www.vousnousils.fr

12) 15 avril Lycéens et enseignants toujours plus nombreux dans la rue.

Dépêche AFP

A Paris, les manifestants étaient 20.000 selon la police, 40.000 à 50.000 selon les organisateurs à défiler contre la politique éducative du gouvernement et les suppressions de postes que Xavier Darcos a défendues avec la même fermeté. "On est en train de creuser le rapport de force avec le ministre", a estimé Alix Nicolet, présidente de la Fidl. "Les lycéens sont satisfaits d’être associés à une réforme du lycée mais la revendication centrale reste les moyens", a renchéri Florian Lecoultre, président de l’UNL (majoritaire), en appelant à une nouvelle mobilisation jeudi.

Les deux organisations lycéennes ont assuré qu’elles devaient être reçues mercredi par Xavier Darcos. Côté enseignant, l’appel à la grève en Ile-de-France, seule avec Bordeaux à ne pas encore être en vacances de printemps, a été suivi par moins d’un professeur sur cinq selon le ministère, près d’un sur deux dans le primaire, selon le principal syndicat, le SNUipp-FSU (26% selon le ministère).

Nouveauté mardi, de nombreux professeurs des écoles ont grossi les rangs du front anti-Darcos lycéens-étudiants-enseignants-parents, constitué la veille avec un appel de 18 organisations à deux nouvelles journées de mobilisation les 15 et 24 mai. "Ce qui anime les professeurs des écoles aujourd’hui, ce sont des questions éducatives" et non de moyens ou de conditions de travail, a insisté Gilles Moindrot, secrétaire général du SNUipp-FSU, en fustigeant la "volonté du ministre d’imposer une vision passéiste de l’école". Très hostiles aux nouveaux programmes de l’école primaire présentés le 20 février par M. Darcos, les professeurs des écoles souhaitent que "le ministre prenne la mesure du mécontentement" qu’il suscite et "s’appuie sur leur "expérience professionnelle", a ajouté M. Moindrot.

Dans l’immédiat, Xavier Darcos a répété, dans la presse puis devant les députés, qu’il resterait "ferme" sur les suppressions de postes (11.200 à la rentrée 2008, dont 8.830 dans les collèges et lycées publics, compensés pour 3.500 d’entre eux par des heures supplémentaires). Pour lui, il s’agit de l’"épaisseur du trait". Il a suggéré un travail avec les organisations lycéennes sur une réforme du lycée passant entre autres par l’accroissement de l’autonomie des élèves et la création d’un réel statut lycéen, des revendications traditionnelles de l’UNL et de la Fidl. Quant aux programmes du primaire, M. Darcos a assuré que "plus de la moitié des enseignants sur deux les approuvaient".

Alors que les vacances débutent vendredi en région parisienne, terrain principal de la contestation depuis plus de trois semaines, les syndicats lycéens se sont dits confiants dans la poursuite du mouvement. "La Fidl a un très gros comité parisien : il va aller aider la province à amplifier la mobilisation" lorsque la zone B rentrera de vacances, a expliqué Alix Nicolet. De son côté, Florian Lecoultre a cité l’exemple du mouvement anti-CPE qui a survécu en 2006 à un long mois de vacances tournantes. Quant à Gérard Aschieri (FSU, majoritaire), il a rappelé les "larges perspectives" du mois de mai avec, outre les 15 et 24 mai, une manifestation nationale à l’appel de sa fédération, le 18. 300 lycéens ont manifesté à Bordeaux, 100 à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne) et 100 à Grenoble.

Par Lucile MALANDAIN.

11) Les lycéens toujours aussi nombreux pour défendre leur droit à l’Education !

UNLParis, le 15 Avril 2008.

Alors que le Ministère de l’Éducation s’obstine à faire le sourd, les lycéens ne désarment pas et restent mobilisés pour défendre leur Service Public d’Éducation.

L’Union Nationale Lycéenne constate en cette fin d’après-midi la forte mobilisation lycéenne de ce mardi 15 avril. Ainsi, ont été recensés par le syndicat lycéen plus d’une centaine de lycées bloqués, tels Lavoisier, Montaigne, Paul Velry, Ravel, Racine, Buffon, Monet, Lurçat, Rodun, Jules Verne, Pissaro... Dans de nombreux lycées, des assemblées générales sont organisées pour informer les lycéens de la casse du Service Public d’Éducation, afin que chacun sache dans quelle logique budgétaire se trouve désormais le gouvernement en matière d’éducation.

Des classes à 35 élèves, des options supprimées, des cours non-remplacés ne peuvent plus être acceptés ; c’est pourquoi manifestations, sit-in et autres formes de mobilisations ont également eu lieu dans les lycées et les villes comme à Paris où l’on dénombrait autant de manifestants que le jeudi 10 avril, à Bordeaux où ils étaient des centaines de lycéens à battre le pavé ou encore à Libérac où ils étaient plus de 500 dans la rue pour ne citer que les grandes villes.

Après le succès de cette journée, l’Union Nationale Lycéenne, premier syndicat lycéen, participera et appelle les lycéens à se joindre à la grande journée de mobilisation que sera le jeudi 17 avril pour faire respecter notre droit à l’avenir ! L’UNL a toujours privilégié le dialogue cependant le ministre de l’éducation nationale n’a pas fait ce choix. Le gouvernement doit entendre très rapidement les inquiétudes des lycéens, et rétablir des moyens décents pour l’Éducation Nationale. L’UNL portera demain les revendications des lycéens à Xavier Darcos.

Florian Lecoultre Président de l’UNL

10) La mobilisation s’amplifie : 35000 à Paris, 6000 à Grenoble, 3000 à Lyon, 3000 à Toulouse...

www.unl-fr.org

Après avoir reçu le soutien de 16 organisations de l’éducation nationale, regroupant notamment l’ensemble des syndicats d’enseignants, d’étudiants, la première fédération de parents d’élèves et la ligue de l’enseignement[1], les lycéens se sont à nouveau mobilisés aujourd’hui aux côtés de nombreux enseignants et personnels. Ainsi, malgré les vacances scolaires dans 12 académies, ce sont près de 60 000 lycéens qui sont descendus aujourd’hui dans la rue pour protester contre les suppressions de postes, la réforme du bac pro et celle du lycée, et exiger une véritable ambition pédagogique pour le service public d’éducation. Les rassemblements ont eu lieu dans plusieurs dizaines de villes de France et notamment à Paris avec 35 000 lycéens mobilisés ; ils étaient aussi 6000 à Grenoble, 3000 à Lyon, 3000 à Toulouse, 1000 à Alès, 800 à Albi, 700 à Saint Etienne, 600 à Chambery, plusieurs centaines à Valence etc.. On dénombrait également plus de 200 lycées bloqués ou mobilisés aujourd’hui.

L’UNL appelle le Ministre à entendre les revendications des lycéens

L’UNL appelle solennellement le Ministre à entendre les revendications des lycéens. Le mépris ou le paternalisme ne sauraient tenir lieu de politique en direction des lycéens. Le Ministère ne peut faire croire que les suppressions de postes et les réformes en cours sont dictées par autre chose que des impératifs budgétaires. L’argument démographique est particulièrement fallacieux. Si le Ministre connaissait la règle de 3, il saurait qu’alors que les effectifs augmentent de 5% dans le primaire à la rentrée prochaine, le Ministère supprime 200 postes dans le primaire. Quant aux suppressions de postes dans le secondaire, elles sont bien supérieures à la baisse démographique annoncée, les chiffres officiels faisant état d’une baisse d’effectifs de1% alors que le nombre de postes baisse de 2,5%. Les lycéens s’inquiètent de l’absence d’ambition éducative du gouvernement et exigent que les réformes annoncées ne soient pas dictées par le dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux mais par l’objectif de la démocratisation et de la réussite de tous.

L’UNL rencontrera le Ministre demain pour lui présenter les revendications des lycéens et attend que des réponses lui soient apportées.

L’UNL soutient l’initiative des parents d’élèves le samedi 12 avril. Elle appelle les lycéens à continuer la mobilisation dans les académies qui ne sont pas en vacances et à rejoindre l’appel à la mobilisation lancé par les syndicats enseignants du 1er et du 2nd degré le mardi 15 avril.

Florian Lecoultre Président de l’UNL

9) Education : 35000 à Paris

Entre 19.000 personnes, selon la police, et 30.000 à 40.000, selon le syndicat lycéen UNL, ont défilé jeudi dans les rues de Paris pour protester contre les suppressions de postes dans l’éducation à la rentrée prochaine, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Mardi, lors de la quatrième journée de mobilisation, les manifestants étaient entre 8.500 (police) et 25.000 personnes (syndicat Fidl) à Paris.

Jeudi les enseignants étaient beaucoup plus nombreux que lors des précédentes manifestations. Lycéens, enseignants et parents d’élèves, partis vers 13H45 des abords du jardin du Luxembourg, sont arrivés, pour les premiers d’entre-eux, peu après 16h00, à la station de métro Saint François Xavier, où ils se dispersaient dans le calme.

Hormis quelques moments tendus en tête de manifestation - mouvements de foule, jets de projectiles contre les forces de l’ordre, utilisation de gaz lacrymogènes par la police - la manifestation s’est déroulée sans incident.

Les manifestants marchaient derrière une banderole sur laquelle on pouvait lire : "suppression de postes, les lycéens mobilisés". Sur une autre banderole était inscrit : "postes, heures supplémentaires, bac pro, statut, salaires pour l’avenir de notre métier, pour l’avenir de tous les jeunes, le ministère doit répondre : il faut un collectif budgétaire".

8.830 suppressions de postes sont prévues à la rentrée prochaine dans l’enseignement public. Le secrétaire général de la FSU (première fédération de l’enseignement), Gérard Aschieri, et le président de l’UNL (1er syndicat lycéen), Florian Lecoultre, étaient en tête du cortège.

"Nous sommes là pour montrer que les lycéens seront encore plus nombreux aujourd’hui pour défendre notre avenir. Nous disons stop à l’hémorragie de postes", a expliqué à l’AFP, Florian Lecoultre.

De son côté, Gérard Aschieri a estimé qu’il se passait "vraiment quelque chose". "Est-ce que le gouvernement est capable de comprendre et d’arrêter de dire que les suppressions de postes c’est insignifiant ?", a-t-il demandé.

"Alix Nicolet", présidente de la Fidl (deuxième syndicat lycéen), s’est dite "satisfaite d’une belle mobilisation, qui prouve que les lycéens sont conscients des problèmes" dans l’Education.

Des étudiants de l’Unef étaient aussi venus grossir les rangs pour "dénoncer la régression éducative qui se met en place", selon les mots de son président Jean-Baptiste Prévost. "Nous craignons que la politique de rigueur du gouvernement aboutisse à un système éducatif d’une moins bonne qualité", a-t-il dit. "Une seule suppression : celle du ministre de l’Education", "Lycéens en colère, DarKos à terre" pouvait-on lire parmi les slogans, tandis que des lycéens scandaient "Sarko, t’es foutu, les lycéens sont dans la rue".

En province également des manifestations étaient organisées. Ainsi entre 1.200 lycéens, selon la police, et 1.500 selon les organisateurs, ont défilé jeudi après-midi à Lyon. A Toulouse de 1.500 à 3.000 manifestants ont défilé, 200 à Auch. De 5.500 à 9.000 personnes selon la police ou les lycéens ont manifesté jeudi matin à Grenoble où des incidents ont éclaté en fin de défilé.

Dépêche AFP

8) Appel

L’Assemblée Générale constate que la mobilisation des lycéens se développe à Paris et dans plusieurs régions. Elle comprend aujourd’hui 45 établissements, syndicats présents CGT, CNT, SUD Education.

Elle propose d’être avec les lycées dans les actions qu’ils décident pour la semaine prochaine :

mardi 8 avril manifestation au ministère, 14 h Luxembourg : La présence de nombreux personnels est essentielle, vues les pratiques policières au cours des dernières manifestations

Jeudi 10 avril, en étant massivement en grève et en faisant converger les cortèges venant de toute l’Ile de France en direction du ministère (journée de grève et de manifestation appelée également par les lycéens, et l’Intersyndicale enseignante des trois académies de la région)...

Elle propose également :

de faire du samedi 12 avril une journée de manifestation avec les parents d’élèves, l’AG IdF proposant de converger vers le ministère

d’organiser à Paris une rencontre nationale des établissements en lutte samedi 12 avril à partir de 18 h, avec l’objectif de contribuer à une reprise nationale du mouvement à la rentrée.

d’organiser au niveau des établissements comme au niveau national la vigilance pour le droit des jeunes à se mobiliser et la résistance à la répression, comme l’arrestation arbitraire pendant la manif d’aujourd’hui de plusieurs lycéens et d’un professeur de la Courneuve.

7) Paris : 8.500 à 20.000 lycéens dans la rue, 12 interpellations après des incidents

Entre 8.500 personnes dont une cinquantaine de professeurs, selon la police, et 20.000, selon le syndicat lycéen UNL, ont manifesté mardi à Paris, ont constaté des journalistes de l’AFP témoins de douze interpellations après divers incidents.

La manifestation contre les suppressions de postes prévues à la rentrée prochaine a été émaillée de quelques incidents : à deux reprises, des manifestants placés en tête de cortège ont lancé des projectiles sur les forces de l’ordre, qui ont répondu en chargeant et en faisant usage de gaz lacrymogènes.

Peu après 16H30, au moins douze interpellations avaient été effectuées par des policiers en civils, a constaté un journaliste de l’AFP. Les forces de l’ordre ont bloqué les manifestants boulevard des Invalides, les contraignant à refluer avant le terme de la manifestation initialement prévu à Saint-François Xavier.

Le cortège est parti peu après 14H00 du jardin du Luxembourg en direction de la station de métro Saint-François Xavier, proche du ministère de l’Education.

L’UNL, qui avait initialement évalué le nombre de manifestants à 10.000, a affirmé à l’AFP qu’ils étaient 20.000 deux heures après le début du cortège.

Jeudi dernier, lors d’une précédente journée de mobilisation, ils étaient à Paris 6.700 participants selon la police, entre 17.000 et 20.000 selon les organisateurs.

Les manifestants, des lycéens venus de toute la région francilienne, défilaient derrière une banderole sur laquelle était écrit : "Rendez-nous nos profs". Ils étaient encadrés par un important service d’ordre, notamment d’enseignants du Snes-FSU (majoritaire dans le second degré).

Parmi les slogans, on pouvait entendre : "on n’est pas fatigués", "non, non, non aux suppressions, oui oui oui à notre éducation", ou encore "nous ne sommes pas de la chair à patron, nous voulons une vraie éducation".

11.200 postes seront supprimés à la rentrée, dont 8.830 dans l’enseignement public.

Ici, une pancarte affirmait : "Classes surchargées, postes de profs supprimés, c’est la merde dans nos lycées", là, une autre demandait "faut-il un nouveau Mai 68 ?". "Sauvons nos BEP, non au bac pro en 3 ans", pouvait-on aussi lire sur une banderole qui faisait allusion à la réforme en cours visant à faire passer le bac pro en trois ans au lieu de quatre actuellement.

Florent Lecoultre, président de l’UNL, premier syndicat lycéen, a déclaré à la presse que c’était "le moment où jamais (pour le gouvernement) d’entendre les lycéens. On va profiter des vacances pour aller jusqu’au bout et être entendus", a-t-il assuré. "Les lycéens sont attachés à un service public d’éducation", selon lui.

"On est là pour dire à Darcos : écoutez-nous, on refuse les suppressions de postes", a affirmé de son côté Hannah Boisson, de la Fidl.

Dans le cortège figuraient en outre le Mouvement des jeunes socialistes et le Mouvement jeunes communistes.

Source : www.vousnousils.fr

6) Jeudi 3 avril : Plusieurs milliers de lycéens ont manifesté contre les réductions d’effectifs enseignants

Ils étaient 15.000 à Paris selon les organisateurs. D’autres rassemblements ont eu lieu en province. Le ministre Xavier Darcos condamne les exactions qui ont eu lieu en marge de certains cortèges.

Plusieurs milliers de lycéens - 6.700 participants selon la police, entre 17.000 et 20.000 selon les organisateurs- ont manifesté jeudi 3 avril dans l’après-midi à Paris, de Luxembourg au ministère de l’Education, pour protester contre les suppressions de postes prévues à la rentrée 2008. Les manifestants, qui ont répondu à l’appel de la Fidl (Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne) et de l’Unl (Union nationale Lycéenne), doivent rejoindre les abords du ministère de l’Education nationale.

Ambiance assez tendue

Le cortège a commencé à se disperser place André Tardieu, dans le VIIe arrondissement.

Il a été tout le long précédé d’un cordon de CRS équipés de casques, boucliers et matraques. Devant la banderole de tête proclamant : "non, non, non aux suppressions de postes", plusieurs rangs d’un service d’ordre mis en place par plusieurs syndicats enseignants ouvrent la marche. Les commerçants fermaient leurs boutiques au passage du cortège.

L’ambiance était assez tendue à l’avant du cortège mais sans incident notable. Des groupes de jeunes ont fait face aux CRS en leur envoyant quelques projectiles et des policiers en civil portant un brassard ont plusieurs fois chargé brièvement, procédant à quelques interpellations.

"Pas de raison"

Le ministre de l’Education nationale, Xavier Darcos, venu au rectorat de l’académie de Créteil (Val-de-Marne, Seine-Saint-Denis, Seine-et-Marne) pour témoigner son soutien aux personnels après les incidents survenus mardi et jeudi à Créteil, a condamné les exactions commises en marge de manifestations lycéennes, tout en réaffirmant qu’il n’y avait "pas de raison chiffrée, objective" aux manifestations contre les suppressions de postes. "Les proportions que prennent ces manifestations, les débordements qui les accompagnent sont regrettables", a-t-il dit.

Il a tenu à faire une distinction entre "d’un côté le droit (des lycéens, ndlr) de manifester, de se faire entendre" et "ceux qui s’attaquent aux bâtiments publics, aux personnels, aux élèves".

"Là, nous sommes dans la délinquance", a-t-il dit et "nous ne tolèrerons pas ces exactions".

Six jeunes gens ont été interpellés jeudi à Créteil lors d’incidents en marge d’une manifestation de lycéens à laquelle s’étaient mêlés des groupes de casseurs.

Xavier Darcos a par ailleurs souhaité "dire à certains professeurs extrémistes" de réfléchir "au risque qu’il y a à jeter des élèves dans la rue". "Cette violence me paraît disproportionnée par rapport aux enjeux", a-t-il dit, en répétant qu’il n’y avait "pas de raison chiffrée, objective" à ces manifestations.

"Un lycée qui marche"

"Ce que veulent les lycéens, c’est un lycée qui marche" et "ce n’est pas en ajoutant ici une heure ou un enseignant qu’on règlera le problème de fond", a déclaré Xavier Darcos, en soulignant qu’il y avait "moins de 2% des lycées" en France concernés par ces manifestations. Il a reconnu que le mouvement de protestation était "plus important en Ile-de-France" avec environ "20% des lycées concernés".

A Créteil, la police a dû faire usage jeudi de gaz lacrymogènes à l’encontre des fauteurs de trouble, qui ont caillassé les forces de l’ordre. Des dégradations ont notamment été commises au lycée professionnel et technique Gutenberg, où trois élèves ont été blessés "dans la panique" provoquée par l’intrusion de jeunes masqués, selon la proviseure Isabelle Oriol, un portail endommagé et des vitres cassées.

Des manifestants - sans "banderoles ni slogans", a souligné le rectorat - ont aussi jeté des pierres sur le rectorat.

Jean-Louis Auzan, proviseur du lycée Léon-Blum visé mardi par une intrusion, a évoqué une "opération commando" et "des actes qui n’ont rien à voir avec le mouvement lycéen".

"Une réussite"

Du côté des lycéens parisiens, Hannah Boisson, déléguée de la Fidl, qui a chiffré la participation entre 15.000 et 20.000 manifestants, a estimé que cette nouvelle action constituait "une réussite parce que les lycéens se mobilisent. Cela montre au gouvernement qu’on est toujours là", a-t-elle ajouté.

Elle a mis en garde le président de la République : "Attention à vous M. Sarkozy, si vous annoncez trop de suppressions, on sera encore dans la rue. On sera encore là demain s’il le faut".

Les lycéens lui faisaient en quelque sorte écho, scandant : "on n’est pas fatigués". Parmi les autres slogans : "contre les suppressions, une seule solution, la manifestation", "un même droit à l’éducation dans tous les lycées dans toutes les régions".

"Mouvement qui s’amplifie"

"Le mouvement continue de s’amplifier, c’est un signe que le gouvernement ne va pas pouvoir rester longtemps sur sa position", a déclaré de son côté Léo Moreau, vice-président de l’UNL, qui a estimé le nombre de manifestants à 15.000. Pour lui, l’annonce de nouvelles suppressions de postes de fonctionnaires, relèverait "au minimum de l’irresponsabilité, au pire de la provocation vis-à-vis du mouvement lycéen".

"On ne veut pas de réforme de l’Ecole sur une logique de restriction budgétaire", a-t-il ajouté, en référence au rendez-vous de son syndicat mardi avec Xavier Darcos "officiellement sur la réforme du lycée". Parmi la multitude de pancartes, on pouvait lire "M. le Recteur, vous êtes un voleur", "DaKos nuit à votre éducation", "Les profs = la misère, les élèves = la galère" ou encore "Les profs, une espèce en voie de disparition".

Nouvel appel à manifester

Plus tôt dans la journée, plusieurs centaines de lycéens se sont rassemblés sur l’avenue des Champs-Elysées. Ils étaient 500 à 600 selon la Fidl, "plusieurs centaines" selon la police, à parcourir l’avenue. Selon la Fidl, il s’agissait d’un groupe venu de plusieurs établissements des Hauts-de-Seine.

La FIDL (Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne) et l’UNL (Union nationale Lycéenne) avait de nouveau appelé les lycéens à manifester jeudi dans toute la France. Des rassemblements étaient prévus notamment à Lyon (départ à 14h de la place Bellecour) et à Marseille (départ du Vieux-Port à 14h).

Les syndicats lycéens protestent depuis plusieurs semaines contre les suppressions de postes prévues à la rentrée de septembre 2008 à l’Education nationale, essentiellement dans le second degré.

Lors de la manifestation de mardi 1er avril, la police avait comptabilisé à Paris 4.500 manifestants, les organisateurs 15.000. Le précédent défilé, jeudi 27 mars, avait rassemblé entre 2.000 et 6.000 personnes, selon les sources.

5) Aujourd’hui mardi 14H MANIFESTATIONS pour l’éducation nationale

Le gouvernement est en train de mettre en place des réformes qui sabordent notre système scolaire. Mobilisons nous ! Nous devons prendre toute notre part au mouvement social.

Jeudi, nouvelle manifestation à 18 h

4)Les lycéens maintiennent la pression

Solidaires de la mobilisation enseignante contre les suppressions de postes, les lycéens s’organisent dans de nombreux établissements. Une nouvelle manifestation est prévue mardi.

Plusieurs milliers de lycéens se sont rassemblés à Paris jeudi après-midi pour protester contre les suppressions de postes d’enseignants.

C’est désormais plus qu’un frémissement. Dans plusieurs dizaines d’établissements, essentiellement en région parisienne, la grogne contre les réductions d’effectifs s’étend comme une traînée de poudre. Blocages, rassemblements devant les rectorats ou l’inspection académique, occupations nocturnes, les formes de la contestation varient mais le mot d’ordre reste le même : non aux suppressions de postes prévues à la rentrée 2008.

Après une première manifestation, le 18 mars dernier, aux côtés des enseignants grévistes de SUD-éducation, deux syndicats lycéens, l’Union nationale lycéenne (UNL) et la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), appellent à une nouvelle mobilisation aujourd’hui à 14 heures, à Paris, Lyon et Marseille. L’occasion pour ces organisations de mesurer l’ampleur d’un mouvement encore disparate et qui évolue de jour en jour. « Il y aura beaucoup plus de monde », a assuré la FIDL hier, mais, a-t-elle précisé, « il peut y avoir 1 500 lycéens comme 10 000. » Ce syndicat avait organisé samedi une assemblée générale d’« information et de coordination » des lycées d’Île-de-France à laquelle des représentants de 35 établissements ont participé. Au total, selon la Fidl, « 70 à 80 établissements sont mobilisés » en région parisienne.

« Les élèves s’attacheront à établir un rapport de forces qui leur permette de peser dans le débat et d’obtenir des moyens supplémentaires pour l’année scolaire à venir », a déclaré de son côté l’UNL, en insistant sur la persistance ces dernières semaines de « mouvements locaux très suivis » et communs à l’ensemble des acteurs de l’éducation, élèves, profs et parents. À Paris, les lycéens ont d’ailleurs calé leur date et leur parcours sur celui des enseignants de l’académie de Créteil, très mobilisés depuis la dernière rentrée, et appelés à la grève par une large intersyndicale SNES-FSU, SNEP-FSU, SNUEP-FSU, FO, CGT, SUD-éducation, SUNDEP.

Article de L’Humanité

3) Nouvelle journée de blocage des lycées le 7 avril

La coordination des lycéens appelle à une journée nationale de blocage des lycées jeudi 7 avril. De nouveaux appels à manifester ont également été lancés pour vendredi 8 avril. Les lycéens contestent toujours la loi Fillon sur la réforme de l’Ecole, pourtant adoptée définitivement par le Parlement. La coordination lycéenne incite aussi les syndicats d’enseignants à rejoindre le mouvement pour réclamer un meilleur budget de l’Education nationale. Elle compte aussi mobiliser les salariés du privé, notamment sur la question des salaires. Le mouvement lycéen reconnaît qu’il ne pourra pas poursuivre d’agitation en étant isolée. La mobilisation est en effet en baisse, sauf en Seine-Saint-Denis.

Source AEF, AFP

2)Suppressions de postes dans l’Education : les lycéens entrent jeudi 27 dans la danse

En marge de la mobilisation des enseignants contre les milliers de suppressions de postes prévues à la rentrée 2008, les lycéens sont appelés à descendre dans la rue jeudi et commencent à donner les signes d’une effervescence toujours redoutée par les gouvernements.

Les deux syndicats lycéens, l’Union nationale lycéenne (UNL) et la fédération indépendante et démocratique lycéenne (Fidl) ont appelé leurs troupes à des manifestations jeudi à 14H00, à Paris, Lyon et Marseille. Ils étaient des centaines à défiler le 18 mars aux côtés des enseignants grévistes Sud-Education, notamment à Paris, criant au "sacrifice" de leur éducation. Pour leur premier appel formel à manifester, les lycéens vont pour la première fois se compter et prendre la mesure d’une mobilisation pour l’instant essentiellement francilienne. "Il y aura beaucoup plus de monde", a prévenu la Fidl mercredi, mais, a-t-elle précisé, "il peut y avoir 1.500 lycéens comme 10.000". Ce syndicat a organisé samedi une assemblée générale d’"information et de coordination" des lycées d’Ile-de-France à laquelle des représentants de 35 établissements ont participé.

"Les élèves s’attacheront à établir un rapport de force qui leur permette de peser dans le débat et d’obtenir des moyens supplémentaires pour l’année scolaire à venir", a déclaré de son côté l’UNL, en insistant sur la persistance ces dernières semaines de "mouvements locaux très suivis" et communs à l’ensemble des acteurs de l’Education, élèves, profs et parents.

A Paris, les lycéens ont d’ailleurs calé leur date et leur parcours sur celui des enseignants de l’académie de Créteil, appelés à la grève par une intersyndicale Snes-FSU, Snep-FSU, Snuep-FSU, FO, CGT, Sud-Education, Sundep.

Si nombre d’enseignants pourraient se mobiliser jeudi, selon les syndicats, leurs revendications sont plus larges. Mais les lycéens demeurent une composante essentielle, car très sensible dans l’opinion publique, de la réussite d’un mouvement.

Au plan national, 8.830 postes sont supprimés dans les collèges et lycées publics dont 3.200 compensés par des heures supplémentaires.

Depuis plusieurs semaines, les établissements ont appris de combien d’enseignants ils allaient devoir se passer avec certes des élèves en moins mais les mêmes tâches à effectuer. Plusieurs fois annoncée, la réforme du lycée qui pourrait modifier celles-ci reste floue dans ses contours comme dans sa forme et son calendrier.

"Aucune réforme n’a pour cause les suppressions de postes", a nuancé mercredi l’entourage de Xavier Darcos, par ailleurs peu disert depuis dix jours sur l’effervescence actuelle.

"Collèges morts", "lycées bloqués", rassemblements devant l’inspection académique, occupations nocturnes, la grogne monte essentiellement en banlieue et tourne selon les jours, établissement par établissement, rendant compliqué pour les syndicats un décompte des établissements mobilisés.

Selon les informations recueillies par les bureaux de l’AFP, au retour du week-end de Pâques, des parents d’élèves et des enseignants ont occupé de nuit sept établissements des Yvelines, huit lycées de Seine-et-Marne (sur 55) ont été bloqués, trois lycées de Bobigny fermés et "sept à huit établissements perturbés" en Seine-Saint-Denis. Dans les Hauts-de-Seine, enseignants, parents d’élèves et élèves de quatre établissements se sont mobilisés, sans blocage.

La Fidl fait état de "70 à 80 établissements mobilisés" en région parisienne.

source : www.vousnousils.fr

1) La FIDL appelle à la mobilisation des lycéens contre les suppressions de postes d’enseignants ce jeudi 27 mars

Le syndicat lycéen Fidl a appelé samedi les lycéens franciliens à participer à une nouvelle manifestation, jeudi 27 mars à Paris, pour protester contre les suppressions de postes d’enseignants prévus pour la rentrée prochaine.

Environ 1.100 lycéens et enseignants selon la police, 1.700 selon la Fidl, avaient déjà manifesté le 20 mars dans le quartier latin à Paris pour protester contre ces suppressions de postes.

Dans un communiqué, la Fidl "rappelle son opposition à la suppression de 11.200 postes dans l’Education nationale à la rentrée 2008". Selon elle, "les lycéens vont subir les conséquences de ces suppressions : classes surchargés, profs et options supprimés etc.".

La Fidl appelle donc "l’ensemble des lycéens de la région parisienne à manifester jeudi à Paris".

"Des manifestations contre les suppressions de postes seront organisées à Marseille et Lyon", conclut-elle.


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