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Ami(e)s Insoumis(e)s, pas d’affolement, ne nous tracassons surtout pas. L’instant que nous vivons donne l’impression que nous sommes en difficulté, puisque nos partenaires du NFP paraissent décidés à tourner le dos à leurs engagements électoraux, pris ensemble avec LFI. Laissons-les redorer le blason de Macron et de ses alliés. Dépassons l’instant pénible que nous vivons et projetons-nous simplement quelques mois plus tard.
Dans toutes les hypothèses, le gouvernement qui sortira de ces tripatouillages nauséabonds, quel qu’il soit, avec ou sans participation de ministres de « gauche », sera soumis aux ordres des vrais détenteurs du pouvoir : le CAC 40, le MEDEF, les puissances financières internationales et leur vassal, l’UE. Passé le temps des autocongratulations sur le perron de Matignon, viendra celui des travaux pratiques. Et là, les choses vont se compliquer.
Ce gouvernement eunuque aura donc à gérer, dans les conditions de son impuissance choisie, les dizaines, voire les centaines, de plans de licenciements déjà décidés et à venir, non parce que les entreprises concernées seraient déficitaires, mais parce que, une fois délocalisées, elles promettent des profits encore plus juteux.
Ce gouvernement eunuque aura aussi à gérer les fermetures et/ou les reculs d’un certain nombre de services publics indispensables à la vie des habitants, dans nos communes et départements. Parce que telles sont les exigences de l’UE.
Ce gouvernement eunuque aura aussi à gérer les demandes d’assistances des entreprises et des salariés de ces entreprises, victimes des plans de licenciements.
Ce gouvernement eunuque aura aussi à gérer les inévitables pressions migratoires.
Ce gouvernement eunuque aura aussi à gérer tant et tant de problèmes urgents. Ceux des agriculteurs, par exemple.
Nécessairement, toutes ces contraintes ne seront gérées que dans le sens de la satisfaction des intérêts du CAC 40 et du MEDEF.
Nos falots de gauche en seront pour leurs frais. Ils sortiront discrédités de leurs renoncements à leurs engagements électoraux.
Au total, notre gauche, ferme sur ses principes, respectueuse de ses engagements électoraux, dira peut-être merci à Macron et à ses alliés d’avoir tendu ce piège grossier à la gauche complaisante. Il aura fait sortir du bois les éléments les plus fragiles de l’union de la gauche qui, nécessairement, se reconstruira après l’inéluctable échec du gouvernement eunuque qui se profile à l’horizon immédiat. L’union se fera sans ces planches pourries.
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