Compétiteur acharné, le président bat le record de dépenses à l’Élysée ! Médaille d’or épinglée par la Cour des Comptes...
Cette semaine dans la Macronie, le Président sans gouvernement et sans majorité prend (seul) une décision diplomatique majeure au sujet du Sahara occidentale, il soutient le renouvellement de son pote Thierry Breton en tant que commissaire européen, et il réfléchit à l’hypothèse Xavier Bertrand à Matignon … : bienvenue au Pays des Droits du déni et de la trêve politique à géométrie variable.
Le Président, en sortant de sa trêve olympique, me pousse à sortir à la fois de ma trêve estivale, et de mes gonds !
Que voulez-vous : le Président se démène pour l’image de la France, et ça, ça n’a pas de prix.
Ou plutôt, si : la Cour des comptes à fait paraître un rapport indiquant que le budget de l’Élysée a explosé l’année dernière.
125 millions d’euros dépensés par Macron à l’Élysée rien qu’en 2023, avec un déficit de 8,3 millions d’euros. Quel talent : même dans les dépenses qui n’ont rien à voir avec le sport, il ne peut pas s’empêcher de battre des records ! Immédiatement, « L’Élysée a réagi en invoquant l’inflation et l’activité soutenue du président dans un contexte géopolitique tendu ». Comprenez : c’est pas moi, M’sieur, c’est la faute au contexte !
À l’Élysée il y a un sac à excuses avec des boules qu’on tire au sort à chaque mise en cause, sur lesquelles il y a marqué :
Covid – Gilets jaunes – guerre en Ukraine - Inflation – Palestine – Jean-Luc Mélenchon
à tous les coups ça marche !
Le "spécialiste" des dépenses de l’Élysée, un certain René Dosière regrette que « la Cour n’ait pas mis une limite à une vision strictement comptable de l’argent public en détaillant le coût du diner d’État organisé en l’honneur du Roi d’Angleterre notamment ».
Mettre une limite à la vision strictement comptable de l’argent public ? Non mais mon pauvre René, faut quand même avoir le culot de la sortir, celle-là ! Tu vas être gentil et aller me la ranger dans l’étagère à fables politiciennes, quelque part entre la théorie du ruissellement, l’égalité des chances, et la méritocratie !
C’est sûr que quand c’est pour le RSA, le SMIC, le chômage, les APL, les hôpitaux, etc., là au contraire, il faut impérativement que les gouvernants aient une vision strictement comptable !
« Il n’y a pas d’argent magique … », en fait on n’avait pas vu que la phrase était tronquée, « … sauf pour inviter Monseigneur Charles à bouffer du homard, il l’a bien mérité quand même, ça faisait 75 balais qu’il patientait derrière sa daronne ! »
René Dosière poursuit : « C’est une muflerie que de dire à son invité ce qu’il vous coûte. Or une visite d’un Chef d’État étranger est rare et sa finalité est de montrer la meilleure image de la France ».
C’est vrai, la cour des comptes n’a aucun sens du savoir-vivre et des bonnes manières à table ou quoi ? J’aimerais pas l’inviter à déjeuner ! Où est Nadine de Rothschild quand on a besoin d’elle ??? Franchement, les dépenses sociales, ça ne montre pas une bonne image de la France à l’étranger, contrairement à un bon gueuleton entre bourges de noble ascendance ! Berk, caca le Pays des assistés !
Les dépenses qui ont augmenté sous Macron correspondent donc à des dîners d’État, par exemple les suivants :
Charles III : 475 000 euros pour 160 convives. On est sur un petit 3000 euros par tête de pipe, franchement pas de quoi s’exciter, c’est quoi : deux ou trois tickets restos pour vous les pauvres, non ?
Narendra Modi : 412 000 euros (petit joueur)
Le Président Mongol : 63 000 Euros (moi, je le prendrais mal, perso…)
Hé oui, les économistes nous avaient bien prévenu, le taux de change a vachement augmenté depuis le Brexit : un Roi Charles III égale 7,539 présidents Mongols !
Mais la Cour épingle également d’autres dépenses :
80 000 euros pour le simple report du dîner avec le Roi d’Angleterre de mars à septembre, à cause des manifestations contre la réforme des retraites : et voilà, c’est encore de la faute de ces fainéants de Français qui ne veulent pas bosser plus longtemps !
40 déplacements hors de France pour un budget de 19 millions d’euros : Non là ça va, on est même pas à 500 000 balles le voyage, vu le prix de l’essence à la pompe, ça m’étonne pas !!!
12 annulations de dernière minute représentant 832 000 euros, qui révèlent selon la cour des comptes « une désorganisation » voire un « manque d’anticipation »
Comment ? le Emmanuel Macron de « qui aurait pu prédire la crise climatique ? » n’aurait pas anticipé ses déplacements ? Alors ça ça m’étonnerait !
Heureusement la Cour des comptes salue une « démarche volontariste de cadrage des activités ». Ah bon bah ça va. Pas besoin d’aller jusqu’au cadrage hein, faut pas déconner, tant qu’il y a la démarche volontariste, ça suffit.
Super l’excuse vachement pratique qui marche pour tout !
« J’ai plombé le Pays, mais bon, ça va, j’avais une démarche volontariste de réduire les inégalités »
Conclusion du bulletin du troisième trimestre :
« les efforts doivent être poursuivis et confortés pour mieux anticiper les événements, améliorer la circulation de l’information entre les services, sensibiliser certains acteurs aux enjeux budgétaires (...) disposer d’outils de travail partagés et encadrer les dépenses de déplacement et de réception ».
Avec les encouragements du jury...
Bon par contre pour la nomination de Lucie Castets, on repassera, hein.
« J’ai dissous l’Assemblée pour mettre un gouvernement RN, mais j’avais une démarche volontariste d’écouter les Français »
Voilà qui devrait arrêter les-mots-rage-ie pour l’instant.
Jusqu’à la semaine prochaine.
Zantrop.
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