Pouvoir d’achat : plus de la moitié des crédits à la consommation servent à boucler les fins de mois

mardi 28 mai 2024.
 

Pouvoir d’achat. En 2023, plus de la moitié (56%) des crédits à la consommation ont servi à boucler des fins de mois. Un chiffre révélé par le courtier Meilleurtaux ce 14 mai 2024. De plus, les demandes de prêts ont continué à progresser de 10% en 2023 (396 000 dépôts sur le site), par rapport à l’année précédente. Le plus souvent, il s’agit d’une personne seule, ne pouvant compter sur le revenu d’un ou une partenaire. À noter que le montant moyen d’emprunt est en baisse : 8 000 euros en 2023 au lieu de 10 000 en 2022.

Malgré des discours rassurants sur une soi-disant baisse globale de l’inflation, de trop nombreuses personnes ont besoin de crédits à la consommation pour se chauffer, payer les factures, et se nourrir. Le pouvoir d’achat et le partage de richesses, voilà un des éléments centraux de la campagne de Manon Aubry en vue des élections européennes du 9 juin. Celle-ci a eu maintes occasions de le rappeler, tout en recadrant sèchement les hypocrites à ce sujet, comme le RN qui se refuse à toute augmentation du SMIC et au blocage des prix. Notre brève.

Pouvoir d’achat : quand les crédits à la consommation deviennent indispensables pour finir le mois

« Jusqu’à présent, on faisait en sorte de tenir au fur et à mesure. Mais depuis deux ou trois mois, je me retrouve à découvert de 600 euros dès le 6 du mois. En plus du chômage de mon compagnon, on a de plus en plus de frais : les factures d’électricité ont augmenté, mon panier de courses a doublé. Quand je range les courses, je me demande à chaque fois si j’ai vraiment payé autant pour si peu. Je mets aussi facilement 50 à 60 euros d’essence par semaine pour aller travailler. On s’est dit qu’on allait faire un prêt à la consommation pour qu’on puisse se nourrir et gérer les dépenses du quotidien », témoignait Manon auprès France Info en 2023.

En 2023, 56% des crédits à la consommation accordés sont indispensables pour boucler les fins de mois. Sans eux, de plus en plus de Français ne s’en sortent pas, sont pris à la gorge. Une réalité à rebours des discours rassurants sur le ralentissement de l’inflation. Si le nombre d’emprunts augmente, leur montant moyen est en baisse (10 000 en 2022, 8 000 en 2023).

En pleine campagne pour les élections européennes du 9 juin, Manon Aubry porte haut l’urgence du partage des richesses et de la lutte contre l’inflation. « Parce que ce n’est pas aux plus pauvres de payer le prix des crises, nous irons chercher l’argent là où il est. Dans les poches des plus riches et des multinationales en taxant leurs super-fortunes et leurs super-profits ! », insiste-t-elle en meeting comme en plateau.

Elle n’hésite pas à recadrer ceux qui prétendent être les premiers défenseurs du pouvoir d’achat, comme le RN et sa tête de liste Jordan Bardella. Le 5 mai, lors d’un débat entre les différentes têtes de listes, la tête de liste LFI a sèchement recadré le chef de file du RN. « Vous faites la danse du ventre devant les patrons du MEDEF », avait cinglé Manon Aubry.

En effet, l’analyse des votes à l’Assemblée nationale et au Parlement européen démontre implacablement que Jordan Bardella et les députés de Marine Le Pen ont systématiquement voté contre la taxation des superprofits, la hausse du SMIC, le gel des loyers, l’indexation des salaires sur l’inflation, le blocage des prix, le rétablissement de l’ISF, et pléthore d’autres mesures d’urgence sociale. Le RN est une arnaque sociale. LFI et Manon Aubry, eux, ont toujours été constants et en première ligne concernant le partage des richesses dans notre pays. À bon entendeur.


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