Après son interview avec Jordan Bardella, la journaliste Barbara Olivier-Zandronis virée sans préavis – silence des éditocrates

dimanche 17 décembre 2023.
 

« Un tollé politique ». La polémique n’en finit pas d’enfler. La rédaction de Radio Caraïbe International (RCI) a confirmé hier la mise à l’écart de la journaliste Barbara Olivier-Zandronis. En question ? Un entretien avec le président du Rassemblement National (RN), Jordan Bardella où la journaliste a fait son travail : poser des questions sans complaisance. Après s’être mis en rang d’oignon dimanche dernier pour défendre Ruth Elkrief, critiquée à juste titre par Jean-Luc Mélenchon sur Twitter pour la déformation des propos de Manuel Bompard, les mêmes médias se taisent et qualifient ici l’entretien de « musclé » ou « tendu ». Un deux poids deux mesures qu’ils assument.

Le parti d’extrême droite est habitué des entretiens complaisants sur les médias dominants, accueillis comme des rois sur CNEWS ou acclamés sur BFMTV, chaînes appartenant aux milliardaires Bolloré et Patrick Drahi qui cajolent les fascistes. Alors, quand une tonalité médiatique dénote, c’est tout le parti qui se met en ordre de bataille pour faire taire les voix dissonantes. En avril dernier, une journaliste de France Bleu Creuse a porté plainte après avoir été agressée par un militant du RN. Il y a deux ans, un journaliste de nos confrères de StreetPress a été exclu d’une visite de Marine Le Pen à Mayotte.

Cet épisode de RCI, la radio la plus écoutée de Guadeloupe, constitue une nouvelle jurisprudence dangereuse. Une pétition de soutien circule pour soutenir Barbara Olivier-Zandronis. « En tenant compte du passé colonial récent en Guadeloupe, il est essentiel que nous soutenions les journalistes qui cherchent à donner une voix à tous les aspects politiques et sociaux qui affectent notre communauté » peut-on lire dans la présentation de la pétition. L’Insoumission.fr appelle à la relayer la plus massivement possible. Le rétablissement de la journaliste Barbara Olivier-Zandronis est un impératif. Notre brève.

Le parti d’extrême droite est habitué des entretiens complaisants sur les médias dominants, accueillis comme des rois sur CNEWS ou acclamés sur BFMTV, chaînes appartenant aux milliardaires Bolloré et Patrick Drahi qui cajolent les fascistes. Alors, quand une tonalité médiatique dénote, c’est tout le parti qui se met en ordre de bataille pour faire taire les voix dissonantes. En avril dernier, une journaliste de France Bleu Creuse a porté plainte après avoir été agressée par un militant du RN. Il y a deux ans, un journaliste de nos confrères de StreetPress a été exclu d’une visite de Marine Le Pen à Mayotte.

Cet épisode de RCI, la radio la plus écoutée de Guadeloupe, constitue une nouvelle jurisprudence dangereuse. Une pétition de soutien circule pour soutenir Barbara Olivier-Zandronis. « En tenant compte du passé colonial récent en Guadeloupe, il est essentiel que nous soutenions les journalistes qui cherchent à donner une voix à tous les aspects politiques et sociaux qui affectent notre communauté » peut-on lire dans la présentation de la pétition. L’Insoumission.fr appelle à la relayer la plus massivement possible. Le rétablissement de la journaliste Barbara Olivier-Zandronis est un impératif. Notre brève.

Jordan Bardella a accusé en direct la journaliste Olivier-Zandronis de mener une interview partiale. Cette dernière a été renvoyée rapidement, à la suite de cette interview. « Vous estimez que les trottoirs parisiens, les campements de fortune de Calais, ont des points communs avec les auberges 5 étoiles ? », interrogeait-elle en se référant à une phrase que le président du RN avait lui-même formulée (voir le tweet ci-dessous). « On parle d’être humains là, avec des gens qui sont sur des trottoirs… », demanda-t-elle encore face à la froideur de Jordan Bardella sur ce sujet. « Vous avez une carte dans un parti politique, madame ? », finira-t-il par demander.

La décision de renvoyer la journaliste Barbara Olivier-Zandronis constitue un dangereux précédent pour les libertés d’expression et de la presse. Une pétition est déjà sortie pour lui exprimer un soutien total et demander son rétablissement à l’antenne de RCI. L’insoumission.fr vous invite à la signer et à la relayer massivement.

Où sont les éditocrates, soi-disant grands défenseurs des journalistes, des libertés d’expression et de la presse, lorsqu’une de leurs consœurs est renvoyée pour avoir fait son travail correctement fait son travail ? Où sont ceux qui ont levé leurs boucliers pour défendre l’éditocrate Ruth Elkrief, qui avait pourtant eu des propos mensongers face au député insoumis Manuel Bompard ? Ces mêmes, où sont-ils lorsqu’il a fallu défendre le journaliste de TV5 Monde Mohamed Kaci, qui fut l’un des rares à interroger le porte-parole de l’armée israélienne dans une interview contradictoire ?

Ces mêmes journalistes sont habitués au traitement partial de la Guerre au Proche-Orient par leur alignement absolu sur la propagande de guerre de Benjamin Netanyahou. Ils n’ont pas dit un mot sur leurs plus de 60 confrères tués par l’armée israélienne. À nouveau, l’hypocrisie des chiens de garde médiatique se révèle au grand jour. Leur complaisance avec l’extrême droite lepéniste également


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