1er mai 2019 : Un premier bilan

mardi 7 mai 2019.
 

1er mai 2019 : stopper Macron (La France Insoumise

https://lafranceinsoumise.fr/2019/0...

Le 1er mai 2019, Bastien Lachaud a participé à la manifestation du 1er mai.

Après des mois de mobilisation des Gilets Jaunes, des semaines de grand blabla pour faire semblant de prendre l’avis de français, le tout pour en conclure que la politique du gouvernement devait aller plus vite et plus loin, il est temps de mettre un point d’arrêt à Macron.

Il faut le faire lors de mobilisations sociales, mais aussi dans les urnes, où le 26 mai, nous aurons la première occasion depuis les législatives de voter. Faisons du 26 mai un référendum anti-Macron !

1er mai un élément encourageant pour l’avenir (Jean-Luc Mélenchon)

Intervention de Jean-Luc Mélenchon le 1er mai 2019. Il a dénoncé l’incompétence du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner en matière de maintien de l’ordre alors que depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes, 2200 manifestants et 1300 policiers ont été blessés.

Le président du groupe « La France insoumise » à l’Assemblée nationale a expliqué qu’il voyait dans ce 1er mai un élément encourageant pour l’avenir alors que manifestaient ensemble les syndicalistes, gilets jaunes, collectifs citoyens, militants politiques, etc. dans un mouvement de fédération populaire.

https://www.youtube.com/watch?v=KLa...

Réactions politiques ( Corbière, Mélenchon, Laurent..)

- Jean-Luc Mélenchon, "Monsieur #Castaner dit qu’il va y avoir des problèmes gravissimes le #1erMai. C’est à lui de prévoir le dispositif adéquat. Il est le ministre de l’Intérieur le plus lamentable que nous ayons eu : 2.200 manifestants et 1.500 policiers blessés depuis le début du mouvement". "Il y a une forme d’incompétence, d’incapacité à doser l’usage de la force de la part de monsieur #Castaner". (RTL/Twitter)

"Ce qu’il y a de nouveau cette année, ce n’est pas la violence (...), c’est la jonction entre le mouvement ouvrier, traditionnel, syndical, et le mouvement spontané, insurrectionnel des +gilets jaunes+" (à la presse à Marseille)

- Alexis Corbière, député LFI : "Quand on pratique la méthode du pourrissement, on a des effets pourris". "Les gens veulent pacifiquement des réponses politiques. Ce gouvernement ne répond pas sur le plan politique (et fait peuve) d’une obtination sectaire à continuer les mêmes politiques d’austérité, d’affaiblissement des services publics, de refus de partage des richesses". (LCI)

-  Pierre Laurent, président du Conseil national du Parti communiste : "Après les violences, la foule revendicative s’est reconstituée ... immense" (Twitter)

Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, accuse les forces de l’ordre d’avoir "visé une camionnette de la CGT"

Le leader de la CGT interpelle le chef de l’Etat. Et accuse les forces de l’ordre d’avoir "visé" les militants de son syndicat pendant la manifestation parisienne du 1er-Mai.

Après la manifestation du 1er mai 2019 émaillée de violences à Paris, le secrétaire général de la CGT était l’invité de "L’Interview éco". Philippe Martinez a dû quitter un moment le défilé. Il accuse les forces de l’ordre d’avoir "visé une camionnette de la CGT", ce que dément la préfecture de police : "Il y a eu des gaz lacrymogènes et une volonté délibérée d’affrontements", maintient Philippe Martinez.

Après les annonces du chef de l’Etat la semaine dernière, le dirigeant syndical interpelle Emmanuel Macron : "Le message essentiel aujourd’hui, c’est ‘on vous a écoutés la semaine dernière. Vous avez la réponse aujourd’hui. Il y a eu énormément de manifestations et de manifestants’. Revoyez votre copie !’"

Pas d’invitation à la réunion du 6 mai

Le gouvernement convie Philippe Martinez, comme les autres dirigeants syndicaux, à une réunion, lundi 6 mai, associant patronat, élus et associations. Ira-t-il à ce rendez-vous ? "Je n’ai toujours pas d’invitation, pas de texto, pas de coup de fil. Si nous sommes invités, il faut voir de quoi on parlerait."

Si c’est pour mettre en œuvre le programme décidé par le président de la République, vous savez bien que nous ne sommes pas d’accord

Pour le dirigeant de la CGT, les mesures annoncées récemment par le chef de l’Etat ne sont rien. Philippe Martinez prend l’exemple des retraites : "Qu’ont-ils annoncé ? Que l’âge légal de départ resterait à 62 ans. Mais pour pouvoir partir dans de bonnes conditions, il faudra travailler jusqu’à 64 ou 65 ans, car il y aura une décote."

Le Media : SOIRÉE SPÉCIALE 1ER MAI - GILETS JAUNES, SYNDICATS ET LIBERTÉ DE LA PRESSE

https://www.youtube.com/watch?v=hTu...

Quel bilan tirer de cette journée ? Quel avenir pour la liberté de la presse en France ? Quels rapports entre gilets jaunes et syndicats ? Quel avenir pour Emmanuel Macron ?

Pour tenter de répondre à ces questions, Denis Robert recevra : - Jérôme Rodrigues (gilet jaune) - François Boulo (gilet jaune et avocat) - David Dufresne (journaliste) - Cyril (gilet jaune, qui a porté plainte contre le CSA) - Anasse Kazib (Sud) - Gaël Quirante (Sud, licencié de La Poste) - David François (CGT) - Charlie (Solidaires étudiants) - Mathilde Meunier (stylo rouge) - Yannick Kergoat (réalisateur des nouveaux chiens de garde) - Dominique Pradalié (SNJ) - Gabin Formont (Vécu)

RT France : 1 Mai à Paris : syndicats, Gilets jaunes et partis politiques descendent dans la rue

https://www.youtube.com/watch?v=Omn...

Des milliers de manifestants Gilets jaunes défilent dans les rues de Paris au côté des syndicats, des étudiants, des retraités et de certaines organisations politiques en ce jour de Fête du Travail.

1er mai : en France, "jaunes" et "rouges" vers la convergence des luttes (La Croix)

https://www.la-croix.com/France/1er...

A Rennes, Metz ou Nantes, des "gilets jaunes" et militants syndicaux ont défilé côte à côte, décidés à ne pas laisser la fête des travailleurs gâchée par les violences et à en faire un jour de convergence, plutôt que de concurrence des luttes.

"Ici, y a des drapeaux rouges, des drapeaux jaunes, des drapeaux verts. Ces manifestations, déclarées ou pas, sont légitimes", s’époumone, juché sur le camion de la CGT à Caen, le slameur Yoann Leforestier, gilet jaune sur le dos.

A Paris, le défilé du 1er mai a bien failli tourner court avant même le démarrage de la manifestation. Comme un symbole, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a dû être exfiltré après avoir été pris dans des affrontements entre "black blocs" et forces de l’ordre.

Pas question de dresser les rouges contre les jaunes : le leader syndical a rejeté la responsabilité des violences sur le préfet de police et le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner.

"Ceux qui ont essayé de nous voler le 1er mai, ce ne sont ni les +gilets jaunes+, ni ceux qu’on appelle les radicaux, mais c’est le gouvernement, en mettant cette pression policière aussi folle", a accusé de son côté Eric Beynel, porte-parole de Solidaires.

Un point de vue partagé par les militants syndicaux qui battaient le pavé parisien, depuis Montparnasse jusqu’à la place d’Italie.

Mais à la fin de la journée, des tensions sont apparues, puisque des "gilets jaunes" et des militants CGT en sont venus brièvement aux mains à l’arrivée du cortège parisien. "Je gagne 1.200 euros par mois, je suis comme toi", a lancé un syndicaliste CGT à un manifestant affublé d’un gilet jaune, qui l’invectivait.

Ailleurs en France, des cortèges bigarrés ont défilé globalement dans le calme, comme à Metz où "gilets jaunes" et badges syndicaux ont fait bon ménage.

"Au début, on se méfiait des +gilets jaunes+, mais on a très vite travaillé avec eux. Ce mouvement nous a permis d’obtenir des avancées, certes mesurées, mais il ne faut pas le sous-estimer", a reconnu Sébastien Hesse, de la CGT Moselle.

"On a de plus en plus de soutiens depuis les dernières annonces de Macron, les gens se rendent compte que c’est grâce à nous", a renchéri Fabrice, "gilet jaune" de 64 ans, pour qui ce 1er mai est l’occasion de réaliser la "convergence des luttes".

- Crainte d’être récupéré -

Christian, "gilet jaune" lillois, ne dit pas autre chose. "Le 1er mai symbolise la révolution, davantage de justice sociale, plus d’égalité. Tout le monde devrait être dans la rue pour le commémorer et pas forcément manifester pour quelque chose".

Mais des "gilets jaunes" ne cachaient pas leur crainte de se faire voler leur mouvement.

Comme Pierre, à Nantes : "J’aurais préféré que les +gilets jaunes+ manifestent à part pour éviter d’être récupérés, car au départ on est apolitique, on a tous des points de vue différents", a confié ce retraité de 67 ans, bandeau jaune ceignant le front et brins de muguet à la boutonnière qui a défilé sous escorte du service d’ordre de la CGT.

A Toulouse, le vert était aussi de la partie. "On n’était pas d’accord sur tout au début, mais les +gilets jaunes+ et nous avons compris que seule la convergence de nos luttes pouvait nous faire avancer pour une justice sociale et écologique", expliquait Bérengère Doerler, une militante écolo qui tenait une pancarte "Gilet vert, gilet jaune même combat".

Pour Christian, 52 ans, l’union est une nécessité : "face à cette politique antisociale qui est en train de casser la société, c’est l’union des gens ordinaires qui va changer les choses", veut croire ce manifestant à Rennes.

Mais pour Maxime Nicolle, pas question de faire confiance aux syndicats. Non seulement ils "représentent moins de 10% de la masse salariale", mais "à chaque fois qu’il y a de l’intérêt personnel, ils négocient" et "s’en vont". Or "c’est pas ça qu’on veut, c’est un changement profond de système", a dit à l’AFP cette figure des "gilets jaunes", qui défilait dans le cortège parisien.


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