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Les « gilets jaunes » entendent maintenir la mobilisation pour l’acte 20, samedi 30 mars, alors que les autorités ont de nouveau interdit toute manifestation sur les Champs-Élysées et aussi, dans plusieurs villes de province : Bordeaux, Saint-Étienne, Avignon ou Rouen.
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« J’ai bien compris le message. » Le président Emmanuel Macron a déclaré jeudi 28 mars devant des enfants d’une école à Beaupréau-en-Mauges, qu’il avait « envie de répondre » à ceux des « gilets jaunes » qui « ne sont pas violents », souhaitant que les manifestations se terminent au plus vite.
Cela suffira-t-il pour autant à empêcher une nouvelle mobilisation pour l’acte 20, samedi 30 mars ? Des groupes de « gilets jaunes » ont appelé à rester mobilisés, tandis que les autorités, après le fiasco du 16 mars marqué par le saccage des Champs-Élysées, ont de nouveau interdit toute manifestation sur les Champs-Élysées et dans plusieurs villes.
Paris, interdictions de manifester
À Paris, de crainte de nouvelles scènes de violences et de saccages, les manifestations ont de nouveau été interdites sur les Champs-Élysées et la place de l’Étoile, ainsi que dans un vaste périmètre comprenant l’Élysée et l’Assemblée nationale.
Mais des appels à se rassembler place du Châtelet ou Gare de l’Est en fin de matinée pour rallier la place du Trocadéro, circulent sur Internet.
Samedi dernier, 5 000 personnes avaient manifesté dans la capitale, selon le ministère de l’intérieur.
Bordeaux « ville morte »
Bordeaux, devenue au fil des semaines l’un des bastions du mouvement social, apparaît comme un point de convergence dans le Sud-Ouest, avec notamment un appel aux « gilets jaunes » de Toulouse à se joindre aux manifestations.
La préfecture de la Gironde redoute la présence de « certains groupes, violents et très déterminés », malgré l’interdiction de manifester dans de nombreuses rues et places du centre-ville.
Le maire Nicolas Florian n’a pas caché vendredi son inquiétude et a décrété Bordeaux « ville morte » samedi, en demandant aux habitants de « rester chez eux » et aux commerces de « baisser leur rideau ».
Dans une vidéo diffusée jeudi soir sur les réseaux sociaux, l’une des figures des « gilets jaunes », Éric Drouet, a indiqué qu’il serait « sûrement » dans la capitale girondine.
Ce chauffeur routier de Seine-et-Marne a été condamné vendredi à 2000 euros d’amende, dont 500 avec sursis, pour l’« organisation » de deux manifestations parisiennes « sans déclaration préalable ».
Avignon, rendez-vous national ?
Dans cette ville du sud-est, un appel national à manifester a été lancé sur les réseaux sociaux. Citant « la présence prévisible de personnes appartenant à des groupes activistes violents », la préfecture du Vaucluse a interdit tout rassemblement ou manifestation du mouvement de 9 heures à minuit, « intra-muros » et sur plusieurs axes périphériques.
Les « gilets jaunes » ont néanmoins donné rendez-vous à midi au Palais des Papes, lieu symbolique chargé d’histoire, arguant qu’« il n’est pas interdit de se promener ».
Autres manifestations et interdictions
À Saint-Étienne, Épinal et Rouen, les préfectures ont également interdit les manifestations pour prévenir violences et pillages.
Des manifestations ont été annoncées à Marseille, Rennes, Caen, Rouen, Montbéliard (Doubs), Strasbourg ou encore Nice.
Attac a par ailleurs appelé les « gilets jaunes » à brandir des drapeaux arc-en-ciel, en soutien à la porte-parole de l’association altermondialiste Geneviève Legay, 73 ans, qui a violemment chuté dans une charge des forces de l’ordre en manifestant dans un périmètre interdit à Nice.
Elle a bien été poussée par un policier, a déclaré vendredi le procureur de Nice, qui a annoncé l’ouverture d’une information judiciaire. Dans un premier temps, le procureur Jean-Michel Prêtre avait assuré lundi dernier qu’il n’y avait eu « aucun contact » entre la manifestante,
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