Victime d’actes de vandalisme la nuit dernière, la figure du mouvement des gilets jaunes assure que sa détermination demeure entière
"C’est très simple de faire ça", déplore-t-il. Ce mardi, Éric Drouet a réagi aux dégradations subies par son domicile durant la nuit. L’une des façades de son pavillon de Melun a été colorée par un graffiti jaune et les pneus de sa Renault 21 ont été crevés.
Sans pointer du doigt d’hypothétiques coupables, le chauffeur-routier francilien condamne le procédé, qu’il juge peu courageux.
"Faire ça, c’est vraiment de la lâcheté. C’est comme les lettres posées dans la boîte aux lettres, les gens ne viennent pas toquer à la porte pour discuter avec moi", regrette-t-il.
"Casser, c’est l’Etat qui le veut"
La détermination d’Éric Drouet à faire entendre les revendications des gilets jaunes - en tout cas, telles qu’il les formule - semble intacte. Interrogé sur le possible lien entre ces actes de vandalisme et les violences commises par certains manifestants à Paris le 16 mars, la figure des gilets jaunes refuse le parallèle.
"Monsieur Castaner et les forces de l’ordre ont un travail à faire, ils ne le font pas. C’est leur faute à eux", maintient-t-il. "Ils se dédouanent de tout en nous incriminant, Fly (Maxime Nicolle, NDLR), moi ou quelques personnes. On a relayé le fait que les gens devaient se mobiliser, mais absolument pas casser. Casser, c’est l’Etat qui le veut en laissant faire tout ça."
Une plainte a été déposée, l’affaire a été confiée à la sûreté départementale de Seine-et-Marne. Jules Pecnard
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