Le président Hollande a inauguré ce 28 février 2017 la LGV Tours Bordeaux. Avec ce bel exercice de communication il donne ainsi son satisfecit à un projet contraire à l’intérêt général. Non seulement cette construction aura généré des dommages environnementaux irréparables pour lesquels deux sociétés ont été condamnées, mais pour la première fois une ligne LGV aura été construite par un partenariat public-privé piloté par le bétonneur Vinci qui se voit accorder une concession de 50 ans pour l’exploitation de cette ligne. C’est donc la société Lisea qui empochera les péages au lieu de SNCF-Réseau. Comme pour les autoroutes, dont les concessions ont été prolongées grâce à M.Macron, l’Etat laisse ainsi la maîtrise des réseaux à des entreprises privées.
A n’en pas douter cela se traduira comme pour les autoroutes par des hausses de prix pour les usagers. D’ores et déjà les péages réclamés par la société Liséa à la SNCF pour faire circuler des trains sont 50% plus chers que sur les autres lignes. Le contribuable paiera donc deux fois puisque l’Etat et les collectivités locales ont co financé le projet pour le plus grand bonheur des actionnaires de Vinci qui empochent déjà les dividendes de la rente autoroutière.
Pour le Parti de Gauche, il est urgent de sortir les infrastructures de réseau de la main des multinationales du BTP et de les remettre au service de l’intérêt général. C’est l’intérêt général qui doit primer dans les choix de construction d’infrastructure comme dans leur gestion. C’est ce que propose Jean-Luc Mélenchon avec son programme « l’Avenir en commun ». 1Shares
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