Libertins

dimanche 18 octobre 2020.
 

Histoire du libertinage

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Libertinage et libertins

Le libertin n’est pas seulement cet aristocrate désoeuvré et décadent qu’on a pris l’habitude d’imaginer. Le libertinage est d’abord un courant de pensée radicale qui a traversé toute l’Europe, de la Renaissance à la Révolution française.

Histoire du libertinage A l’origine des Lumières, de la pensée affranchie de tout dogme, le libertinage a contribué à façonner notre société. De Montaigne à Sade en passant par Cyrano de Bergerac ou Dom Juan, découvrez l’histoire d’une liberté de penser pas comme les autres. S’affranchir de tout dogme

Désigner ceux qui s’affranchissent des règles sociales par un surnom méprisant a d’abord été l’apanage de leurs ennemis. Les "libertins", ce sont d’abord, dans la société genevoise stricte mise en place par Jean Calvin au XVI e siècle, ceux qui ne se retrouvent pas dans les règles de vie protestante imposées dans la ville suisse. Les premiers libres-penseurs, que Calvin appelle "libertins" en référence au latin "libertinus", les esclaves affranchis de la Rome antique. La Renaissance voit alors se multiplier penseurs et humanistes qui réagissent contre le poids que la religion catholique impose sur l’Europe depuis le Moyen-âge. Tel Montaigne, qui invente le concept de scepticisme à l’égard de tout dogme dans ses Essais ou Giordano Bruno, un ancien moine italien devenu philosophe qui finit sur le bûcher, en 1600, pour avoir clamé que l’univers est infini.

Le libertinage est donc le courant de pensée de tous ceux qui veulent conquérir la liberté d’un homme qui vit uniquement selon les règles de la nature. Ouverture dans 0 Contenu sponsorisé La Foire aux Vins Carrefour Discutez avec nos experts pour choisir votre vin ! Je chat en live Je chat en live by

C’est au XVII e siècle que l’esprit évolue. Avec le règne d’Henri IV et celui de Louis XIII, la société évolue et les moeurs s’allègent. Le libertin devient alors un intellectuel épicurien. Comme "les messieurs du Marais", un groupe de jeunes aristocrates érudits qui profitent de la vie et ses plaisirs. Athées, débauchés et aimant le luxe, ils s’inspirent des pensées de l’Italien Giulio Cesare Vanini pour publier textes satyriques ou érotiques de façon anonyme. Parmi eux, le célèbre Théophile de Viau, le poète le plus lu de tout le XVII e siècle. Profiter des plaisirs de la vie

Ces libertins se réfèrent alors à un certain "libertinisme" ou libertinage savant, qui influencera d’autres auteurs comme Cyrano de Bergerac ou Pierre Gassendi. Mais c’est Pierre Bayle qui fait office de vrai penseur libertin. Dans son livre Pensées diverses sur la comète (1683), il développe l’idée qu’un libertin peut être athé et vivre avec sa propre morale. Chose inimaginable à l’époque.

Car, durant tout le XVII e siècle, le libertin est connu pour être un homme aux moeurs légères. Le personnage de Dom Juan est popularisé par Molière, et avec lui l’idée qu’un libertin profite de ce courant de pensée pour s’affranchir de toute morale. Cette image de l’aristocrate dépravé prend toute sa consistance au XVIII e siècle. En même temps que les philosophes des Lumières voient dans la liberté un idéal à atteindre dans la quête du bonheur, le roman libertin apparaît et devient un genre littéraire particulier. La mort de Louis XIV, en 1715, signe l’apparition d’un nouveau libertinage de moeurs. L’amour de la liberté

Les oeuvres libertines du XVIII e siècle sont ouvertement érotiques, comme les contes de Voltaire ou de Diderot. Mais il s’agit également de récits initiatiques, où un jeune aristocrate entre dans la société pour y apprendre ce qu’elle cache de plus licencieux. Le roman de Vivant Denon, Point de lendemain, est tout à fait représentatif de ce style. Mais c’est sans aucun doute Les liaisons dangereuses, de Choderlos de Laclos, qui fait référence.

Le libertinage prend alors toute son ampleur, et se retrouve même dans les peintures de Boucher, Watteau ou Fragonard. La fin du XVIII e siècle est l’apanage des auteurs libertins, comme le comte de Mirabeau, Restif de la Bretonne ou Sade, le Divin Marquis, sans doute l’auteur le plus extrême de la pensée libertine. La philosophie dans le boudoir est son véritable essai libertin, tant ce livre appelle l’Homme à s’affranchir de la morale, Dieu ou toute norme sociale, pour n’écouter que la Nature et ses instincts. Légitimant ainsi, par exemple, les pires des méfaits, comme le meurtre.

Avec la Révolution française, le libertinage perd sa principale raison d’être. Les libertins sont légitimes parce qu’ils vivent dans une société aux carcans solides. Brisés par 1789, la société française se transforme et les libertins n’y font plus figure de "libres penseurs". Depuis lors, le libertinage ne se réfère qu’à la dépravation et au relâchement moral, n’ayant plus aucune connotation intellectuelle. Il n’y a qu’Aragon, au XX e siècle, pour s’affirmer libertin. Le poète surréaliste se voit comme tel parce qu’il définit le libertinage comme "l’amour de la vie, des idées et de la liberté".

Faris Sanhaji

Mis à jour le 27 juin 2016

XVIIe siècle Le « Siècle des libertins »

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Le XVIIe siècle français, siècle de Louis XIII (1610-1643) et Louis XIV (1643-1715), est le siècle des contrastes par excellence. Ce n’est pas pour rien que les peintres de cette époque ont cultivé le clair-obscur !

En matière de pensée et de moeurs, des mystiques et des dévots d’une rigueur encore inconnue à cette date côtoient des « libertins » de haut vol, puissants aristocrates ou fins lettrés, qui conjuguent liberté de pensée et licence sexuelle, impiété et amoralisme.

Siècle des Saints, siècle des libertins

Ce siècle a pu être qualifié de « Siècle des Saints » car il a connu des personnalités mystiques de très grande envergure : Saint François de Sales, la famille Arnaud et les Messieurs de Port-Royal, Saint Vincent de Paul... ainsi que de grands prédicateurs comme Fénelon, Bossuet et le rival de celui-ci, Bourdaloue.

Anne-Geneviève de Bourbon, duchesse de Longueville (Vincennes, 28 août 1619 - Paris, 15 avril 1679) Mais il pourrait être qualifié aussi de « Siècle des libertins » car, à la cour et dans les salons parisiens, la débauche parfois teintée d’athéisme côtoyait la dévotion, les mêmes personnes passant parfois de l’une à l’autre. Ainsi Madame de Longueville (1619-1679).

Si aujourd’hui le mot libertin rime avec coquin, il n’en a pas toujours été ainsi. Traduction du latin libertinus, il a été d’abord employé comme synonyme d’affranchi de la religion. À ses origines, le libertinage a eu donc un contenu plus subversif que sexuel.

C’est sous le règne d’Henri IV que la foi commence à flancher chez les élites lettrées ; elle est mise à l’épreuve par la découverte des auteurs antiques, qui leur apporte de nouvelles références philosophiques, et surtout par les guerres de religion et les conversions plus ou moins forcées qui les conduisent à se poser des questions sur la pertinence du dogme.

Dès le siècle précédent, on a eu affaire à de premiers écrits mettant en cause les vérités officielles et même l’existence de Dieu, ce qui a valu le bûcher à Michel Servet ou encore Giordano Bruno.

Libertins « érudits » et licencieux

Le « libertinage », qui définit l’attitude d’un libertin, peut être banalement hédoniste ou « érudit » selon le mot de l’historien René Pintard (1943).

Le premier « libertin érudit » fut Pierre Gassendi (1592-1655), un prêtre et mathématicien aux mœurs irréprochables qui a redécouvert la pensée d’Épicure. Avec lui aimaient à converser quelques jeunes gens spirituels et libres de moeurs, tels le mémorialiste Tallemant des Réaux (1619-1692), auteur des Historiettes, ou le poète Savinien Cyrano de Bergerac (1619-1655).

Mme de Sévigné (1626-1696), qui a sans doute fréquenté ces personnes, se dit elle-même « libertine » par sa manière spontanée d’écrire.

Théophile de Viau (1590, Clairac, Agenais - 25 septembre 1626, Paris)Simultanément, dans la période troublée qui sépare l’assassinat d’Henri IV (1610) de la reprise en main du pays par Richelieu (1630), quelques grands esprits se lâchent dans tous les sens du mot.

À la fois licencieux et athées, ils rejettent les conventions morales et les conventions religieuses dans une soif irrépressible de liberté individuelle.Le premier est le poète de cour Théophile de Viau (1590-1626), qualifié par ses contemporains de « Prince des poètes ».

Né dans un milieu protestant et contraint de passer au catholicisme, il est de fait athée. Bisexuel, il s’illustre par un recueil de poèmes licencieux, le Parnasse des poètes satyriques (1622) qui lui vaut une condamnation au bûcher ; il y échappe grâce à ses amis qui plaident en sa faveur et le cachent.

La haute aristocratie viole la morale publique

En 1661, après que Louis XIV eut affirmé son autorité personnelle sur le royaume, il ne fit plus bon afficher son impiété à la cour et dans les salons. Molière témoigne à sa manière du nouveau cours politique avec, le 15 février 1665, au Palais-Royal, la première de Dom Juan ou le Festin de Pierre. La pièce met en scène un grand seigneur cynique et jouisseur qui ne craint pas de défier la puissance divine.

Est-ce à dire que la Cour s’aligne sur la morale janséniste ? Il s’en faut de beaucoup ! De grands aristocrates démontrent une totale indifférence à la religion et à la plus élémentaire morale, comme c’était déjà le cas à la génération précédente avec la coterie qui entourait Gaston d’Orléans (1608-1660), le propre frère du roi Louis XIII.

Au grand désespoir de son successeur Louis XIV, de jeunes princes ne craignent pas de violer la loi et la simple humanité par des jeux infâmes : tortures de prostituées, meurtres gratuits de manants, viols d’enfants etc. Dans cette bande de pédérastes se retrouvent l’un des enfants adultérins du roi, le comte de Vermandois, mais aussi un fils de Colbert, un neveu de Condé etc. Bien entendu, leur statut leur assure discrétion et impunité.

Liberté et morale

Quand s’ouvre le Siècle des Lumières, à la mort de Louis XIV (1715), la haute aristocratie trop longtemps tenue en bride s’en donne à coeur joie avec la complicité du régent Philippe d’Orléans, lui-même débauché et indifférent en matière religieuse... En 1782, à la veille de la Révolution, Choderlos de Laclos, officier de cavalerie, a stigmatisé ces comportements dans un roman épistolaire à succès : Les liaisons dangereuses.

Revenons à la Régence : le retour de la paix et les avancées en matière scientifique favorisent la croissance économiques et la montée d’une richissime classe de financiers. Cette bourgeoisie, si fortunée qu’elle soit, entend profiter de la vie avec mesure.

Elle va faire la fortune des artisans décorateurs et en particulier du peintre Antoine Watteau. Il invente pour elle un nouveau genre pictural qui va se prolonger jusqu’à l’avant-veille de la Révolution : les « fêtes galantes ». Dans ces conversations pleines de sous-entendus érotiques entre jeunes gens, on perçoit une forme adoucie et idéalisée du libertinage aristocratique.

Chez les hommes de lettres, le libertinage subversif du siècle précédent laisse la place à une aspiration à la liberté commune. C’est désormais la société qu’il s’agit de libérer et non plus soi-même. Cette aspiration va se développer tout au long du Siècle des Lumières sous la plume des « philosophes » et des « encyclopédistes ».

Ces hommes et ces femmes de talent ont dépassé la question religieuse. La plupart s’affichent agnostiques, anticléricaux ou simplement déistes. Rares sont ceux qui se déclarent athées (Diderot). Leur comportement est celui des hommes de leur temps. Ils aiment la vie et les plaisirs de la chair à de rares exceptions (Rousseau). Ils respectent la morale commune à de rares exceptions (Mirabeau). Ils ont de la compassion pour les humbles (Voltaire un peu moins que les autres).

Le marquis de Sade, le dernier libertin

Libertin perdu en son siècle, le marquis Donatien de Sade (1740-1814) fait figure d’extraterrestre. Grand seigneur égocentrique et violent, il lui arrive de maltraiter prostituées et domestiques. Il est en conflit aussi avec sa belle-famille, ce qui lui vaut d’être incarcéré au total pendant vingt-sept années, notamment à Vincennes et à la Bastille. En prison, faute de mieux, il se pique d’écrire et développe l’idée que l’homme est foncièrement mauvais, s’il n’est contraint par la morale et l’éducation (Justine ou les malheurs de la vertu, Les 120 jours de Sodome...).

Avec la Révolution et le triomphe de la bourgeoisie industrieuse, c’en fut fini du libertinage sous toutes ses formes : la liberté de conscience s’accommoda d’une Église devenue garante de la morale civique et il devint loisible à chacun d’afficher soit son incroyance soit sa foi ; d’autre part, les avancées démocratiques et la réduction progressive des inégalités sociales mirent fin pendant deux siècles aux excès les plus voyants de l’oligarchie.

Le libertinage, les Grecs et 2000 ans de christianisme

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Parfois nous n’osons nous l’avouer, mais la vision d’un cul magnifique, c’est souvent ce que nous donne nos émotions les plus intenses et nous ne nous sentons jamais aussi vivants, aussi proches de la connaissance la plus intime du monde que quand nous bandons, quand nous prenons et quand nous jouissons.

Il n’est rien de plus urgent, à mon sens, que de retrouver cette unité que 2000 ans de christianisme nous ont fait perdre et de réconcilier enfin l’esprit et la chair.

Il suffit de posséder un peu de culture pour savoir que nous devons tout aux Grecs, la tragédie, la comédie, la littérature, la géographie, l’histoire, la philosophie, toutes les catégories de la pensée, la démocratie, la politique, ce peuple de sages et de guerriers a presque tout inventé,

Ce peuple est aussi le premier a avoir pris la beauté au sérieux, à oser placer le Beau au dessus du Bien, Regarder les statues de leurs dieux, écouter Homère raconter la gloire et la beauté du corps des guerriers, la marque de la divinité et de l’héroïsme est toujours, l’éclat, la fascination physique et le saisissement qu’ils provoquent,

Pour effacer de la mémoire des hommes la gloire d’Apollon et les jolis tétons d’Aphrodite, il a fallu l’image terrible terrible du corps souffrant et martyrisé d’un Dieu crucifié, le dénigrement de la chair, une esthétique nouvelle et épouvantable, celle de la mort, de la souffrance et de l’horreur,

Nos saints sont presque tous des martyrs, aux corps blessés, tailladés, livrés aux crocs ou à la flamme, comme si tout l’Occident avait été emporté pour deux mille ans par un terrible instinct de mort,

Ce n’est bien sur pas un hasard si la Renaissance de l’Europe a été la redécouverte de la beauté des corps nus et s’est achevée par ce cri «  ;Le bonheur est une idée neuve en Europe «  ; comme si avec l’Ancien Régime on voulait briser aussi des siècles d’anathèmes contre cette idée simple que cela vaut la peine d’essayer d’être heureux,

Aussi loin que je remonte dans ma vie consciente, je suis un matérialiste, cela signifie que je crois que la science et l’intelligence peuvent nous aider à déchiffrer le monde, le comprendre, le transformer et qu’aucune joie, aucune consolation ne nous attend quand nous auront franchi les portes de la mort, sinon le néant et l’oubli,

La science, justement, celle de la physique quantique ou celle de l’évolution, nous apprennent que nous sommes l’une des composantes d’un univers en mouvement, régi par des lois qui s’expriment par les infinies contingences qui sont le mode d’existence de la nécessité,

Des milliards d’années d’évolution où la vie a surgi, pris des formes de plus en plus complexes jusqu’à aboutir à l’émergence capable de scruter le ciel avec intelligence,

Si nous voulons bien admettre que nôtre vie consciente est le produit ultime de l’évolution, que nos pensées et nos rêves sont le seul point où l’univers est conscience de lui même, alors il faut aller au bout de ce raisonnement, l’art, la littérature, toutes les catégories de la pensée et de l’émotion constituent ce moment merveilleux où l’évolution n’est plus le simple produit de la combinaison aveugle de forces mécaniques ou naturelles, mais devient l’expression, de la volonté, le jaillissement d’une force créatrice proprement humaines,

Joseph Brodsky allant même jusqu’à dire que la poésie comme raffinement ultime du langage est le point, le plus élevé qu’ait atteint l’évolution,

Nous sommes en apparence très loin de nôtre libertin et pourtant cette soif de connaissances, cette volonté prométhéennes d’aller jusqu’au bout de tout ce que nous pouvons lire, comprendre, admirer, aimer, cette volonté jamais assouvie de rire, pleurer, s’émouvoir, épuiser toutes les formes possibles de l’amour, du chagrin, du désir, de la passion et même du jeu, tout ce foisonnement, cette exubérance maitrisée tout cela n’est rien d’autre que la volonté de remplir totalement nos existences et une vie ne saurait être toute à fait pleine sans Vermeer, Shakespeare ou Mozart,

Reste le libertinage comme mode de vie et de pensée des rapports amoureux, difficile de citer Darwin ou Einstein pour justifier un amour immodéré des jupons retroussés ou des petites culottes baissées, la satisfaction de tous les sens, l’épuisement de tous les désirs, tous les délires et tous les fantasmes que la chair et l’esprit peuvent ressentir ou imaginer et cela sans autre justification que le plaisir de se faire du bien et d’en donner,

Nous sommes comme être humains face à une double malédiction, l’une purement naturelle et l’autre d’origine religieuse et biblique,

Nos corps sont voués à la déchéance physique et à la mort biologique, plus tôt ou plus tard sonne l’heure de la fin de toute chair quand vient ce jour fatal où il n’y plus pour nous ni chaleur, ni froid, ni caresses où c’en est fini pour toujours du parfum des fleurs et le grondement des vagues de l’océan,

Il faut prendre au sérieux la beauté des femmes, elle ne devrait pas être galvaudée dans des revues infâmes, elle est notre bien le plus précieux,

Si je regarde le portrait qu’a fait Vermeer de la jeune fille à la perle ou le visage de nos plus belles, je ne peux rien trouver qui soit plus digne d’admiration, rien qui soit autant capable de nous emporter ainsi jusqu’aux ultimes limites de la perfection, de l’émotion et de tout ce qui nous fait vivre, rugir et bander,

A l’éternité qui nous menace et finit toujours par l’emporter, nous ne pouvons opposer que la fulgurance et l’éclat de l’instant, que nos corps brulent comme des feux de joie et se moquent de la cendre, qu’ils se fassent fontaines et torrents et soient doux comme l’herbe tendre.

Quand viendra l’heure du dernier sommeil, nous pourrons dire en souriant, ce que nous voulions nous l’avons fait, nos bouches et nos cœurs sont rassasiés et nous quittons ce monde que nous avons tant aimés avec tristesse mais sans regrets, nous sommes la race humaine indomptable et indestructible, d’autres viendront après nous, nos enfants sont notre éternité.


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