A l’école de Grenoble

mercredi 27 août 2014.
 

Je suis à Grenoble pour participer au Remue-Méninges du PG.

Comment aurais-je pu ne pas participer aux commémorations de la Libération dans cette ville hors du commun pour ce qui est de l’esprit de Résistance et du goût révolutionnaire pour la liberté ? Grenoble, c’est le début de la Révolution française qui joua, dès 1788, la répétition générale de ce qu’on verra en 1789 à Paris. Grenoble s’est libérée elle-même de l’occupant allemand. Grenoble, sous le plateau du Vercors, était la capitale de tous les maquis, et il s’y concentra l’équivalent des effectifs d’une armée que les Allemands ne parvinrent pas à détruire quoi qu’ils aient infligé un martyr collectif à toute la population environnante, qui ne céda pas non plus.

La Libération est le fait de l’action de la population, de la Résistance et du 1er Bataillon parachutiste de choc de l’armée d’Afrique du nord, qui avait été créé en 1943 dans le village de ma mère, à Staoueli, en Algérie.

Plus récemment, Grenoble d’Hubert Dubedout fut la première ville de la nouvelle gauche des années 1970. Elle est actuellement le laboratoire de la nouvelle gauche du XXIe siècle, qui a réussi à mettre en déroute à la fois les revanchards de droite et la coalition de la vieille gauche traditionnelle bureaucratisée et sans imagination.

J’ai trouvé si beau et si fort le symbole de cet instant ou l’on chanta à la fois le chant des Partisans et, à pleins poumons, la Marseillaise ! Mes amis en ont fait quelques images, et j’espère qu’on y voit combien j’étais heureux de cet instant partagé avec Eric Piolle, le maire de Grenoble, et Elisa Martin, son premier adjoint.


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