Rénova(c)tion Socialiste s’engage pour l’éthique en politique.

dimanche 11 février 2007.
 

« Tolérance zéro », cette trouvaille marketing de la droite, qui prétend s’appuyer sur des travaux universitaires américains, s’applique avant tout aux petits délinquants des cités banlieusardes. Reprise à son compte par la candidate Royal sous des formes plus policées, l’idée conserve son caractère répressif et sous-tend le principe que le droit à l’erreur n’existerait pas : une sanction ferme doit s’appliquer dès la première infraction, même légère.

Aujourd’hui, les libéraux de droite, mais aussi une trop grande part des socio-démocrates partagent ce même sentiment, et, pour tenter de compenser les effets délétères de l’étalage toujours plus outrancier d’une richesse toujours moins partagée, prônent le retour à l’ordre moral, entendent appuyer la répression pour nos voleurs de scooters, fustigent le laxisme des parents ou de la justice, dénoncent le laisser-faire dans les écoles.

Soit. Mais comment se vouloir aussi ferme vis-à-vis des plus défavorisés de notre société et rester aussi discret et silencieux pour des actes bien plus graves de la part de ceux qui devraient être les plus exemplaires d’entre nous, et qui sont parfois aussi les plus puissants d’entre nous : les élus de la République ? L’ordre moral dans la société civile est un concept inquiétant tant il peut mener à des dérives suspectes.

En revanche, quand il est question de gestion du bien public, de la collectivité, de la république, en un mot quand il s’agit des élus et plus généralement du personnel politique : L’éthique en politique prend alors tout son sens et il est indispensable d’en faire la promotion. Infatigablement, Rénova(c)tion Socialiste militera pour que l’éthique soit la première des valeurs politiques.

Se déclarer pour une réforme des institutions, pour le non-cumul et la limitation des mandats dans le temps, pour un pouvoir parlementaire fort et qui retrouve ses fonctions de contrôle du bon fonctionnement de la démocratie, pour une plus grande indépendance de la justice : tous ces thèmes forts, portés par Rénova(c)tion Socialiste, conduisent à moins de personnalisation du pouvoir, moins de rentes de situation, moins de « tentations », donc moins de corruption et plus d’éthique.

Parce que le discrédit jeté sur l’engagement politique n’est plus acceptable, parce que la compromission entre l’action publique et la stratégie électoraliste renforce le sentiment du « tous-pourris », parce que la rénovation n’est pas un vain mot, parce que les élus doivent avoir plus encore de devoirs que les autres et se doivent d’être irréprochables, Rénova(c)tion Socialiste se déclare sur la ligne la plus ferme en matière d’éthique politique et fait sien le slogan : « Corruption zéro ».

Aussi militons nous, en notre nom, mais aussi en nous associant aux combats de l’association ANTICOR, pour que soit adoptée sans délai une loi qui empêcherait clairement et définitivement ceux qui auraient été condamnés pour des faits contraires à l’éthique politique dans l’exercice de leurs fonctions électives, d’obtenir le soutien d’aucun parti ou organisation politique à l’occasion de quelque élection que ce soit, sans limitation dans le temps.

Rénova(c)tion Socialiste


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