« Tolérance zéro », cette trouvaille marketing de la droite, qui prétend s’appuyer sur des travaux universitaires américains, s’applique avant tout aux petits délinquants des cités banlieusardes. Reprise à son compte par la candidate Royal sous des formes plus policées, l’idée conserve son caractère répressif et sous-tend le principe que le droit à l’erreur n’existerait pas : une sanction ferme doit s’appliquer dès la première infraction, même légère. (...)