Non au retour de la répression militaire au Guatemala !

samedi 13 octobre 2012.
 

Le 04 octobre dernier, dans le département du Totonicapan, a l’Ouest du Guatemala, le Gouvernement de droite d’Otto Perez Molina, Président depuis janvier 2012, a reprimé dans le sang une manifestation pacifiste. Ce jour la des centaines de guatemalteques, étudiants, paysans étaient venus des 48 cantons que compte le departement pour protester contre la hausse des tarifs de l’électricité et divers projets de reforme constitutionnelle.

La décision d’envoyer l’armée prise par Otto Perez Molina rappelle les pires heures du pays toujours gangrené par la criminalisation systématique de tout mouvement social. 8 personnes sont tombées sous les balles des forces de sécurité et 32 autres ont été grièvement blessées.

Le President guatemaltèque, rompu à la lutte contre-insurectionnelle pendant le conflit interne du pays (1962-1996), ainsi que ses deux ministres Mauricio López Bonilla (Ministre de l’Intérieur et Ulises Noé Anzueto (Ministre de la Défense) se perdent désormais en explications grotesques pour justifier l’injustifiable. Selon eux, ce sont les manifestants qui auraient provoqué les tirs. Ce n’est pas du tout la version qu’en donne les habitants du département. Selon ces derniers, les militaires sont venus en renfort des policiers anti-émeute pour "déloger" les manifestants qui bloquaient la route Interamericaine.

Le Parti de Gauche condamne la criminalisation des actions collectives au Guatemala qui a conduit a la mort de plusieurs de ses citoyens. Il soutient le peuple Guatemalteque dans son droit légitime de manifester et souhaite que la justice fasse condamner les responsables directs et indirects de ce massacre.

Guillaume Beaulande


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