Les communistes ont encore plus à se reprocher que Pie XII : la désignation d’Hitler comme chancelier !

mardi 21 août 2012.
 

Message en forum sur notre site en date du 18 août 2012 adressé par un lecteur nommé Adrien Badaracchi.

Réponse à l’article de Jacques Serieys :

Pie XII opposé au fascisme ? Diantre, pourquoi pas Hitler ? ...

Les communistes ont encore plus à se reprocher que Pie XII : la désignation d’Hitler comme chancelier !

Fidèles au point n° 8 imposé par le Komintern, ils ont refusé toute alliance avec le parti socialiste SPD. Or, avec une coalition socialo-communiste, c’est le candidat de la coalition qui aurait été désigné comme chancelier et non Hitler.

Le parti nazi a obtenu 33,10 % des voix alors qu’une coalition formée des communistes et des socialistes obtenait 37,30 %. Ce si-là n’est pas une hypothèse mais une certitude.

Moscou pensait qu’une fois Hitler au pouvoir, il n’allait pas pouvoir rester longtemps et que les communistes allaient bénéficier de cette manœuvre électorale.

Déjà, lors des élections du 26 avril 1925, le même scénario s’était produit. Le maintien de la candidature du communiste Thaelmann Ernst au deuxième tour de scrutin provoque de fait la défaite du candidat représentant de la gauche contre celui de droite, Hindenburg.

Le parti communiste allemand a refusé l’alliance avec ceux qu’il traitait de social-fascistes !

Dans la Pravda du 16 novembre 1933, on trouve un éditorial expliquant que la terreur fasciste ne pouvait avoir pour effet que de renforcer le parti communiste. Ceci explique notamment pourquoi le PC allemand n’a pas voulu collaborer avec les socialistes contre les Nationaux-socialistes.

Le secrétaire général du Kominterm, Manuilski, déclare : « Les fascistes allemands veulent détruire le communisme, mais ils n’ont fait que rapprocher sa victoire, puisqu’ils ont augmenté chez des millions d’ouvriers du monde entier la haine de classe, non seulement contre la bourgeoisie allemande, mais contre la bourgeoisie internationale toute entière. » (Cité par Georges Goriely, 1933, Hitler prend le pouvoir, 1999.)

« Les communistes considéraient que la prise du pouvoir par les nationaux-nationalistes était le prélude à une révolution prolétarienne, et ils firent passer la lutte contre les socialistes avant la lutte contre les nazis. » (Guenter Lewy, L’Église catholique et l’Allemagne nazie.)

« De cette évolution qui aboutissait à l’effondrement des deux grands partis de la gauche allemande, c’est incontestablement le Parti communiste qui porte la plus lourde responsabilité. En dénonçant la social-démocratie, et non le nazisme, comme l’ennemi à abattre, il avait certes contribué à assouvir les haines personnelles de Staline, mais il avait fait preuve d’une servilité et d’une cécité dont l’histoire doit lui demander compte. » (Jacques Droz, Le Socialisme démocratique 1864-1960, Armand Colin, 1968, page 211.)

« Le mouvement d’Hitler n’a pas de sympathisants parmi les travailleurs, répliqua Dimitrov. Hitler promet tout à tout le monde. Il vole ses idées à chaque parti. Personne ne le prend au sérieux. Il n’a ni tradition, ni passé, pas même un programme. Ne vous laissez pas influencer. Le plus grand obstacle sur la route de la révolution prolétarienne est le parti social-démocrate. Notre unique tâche est de détruire son influence – après quoi nous balancerons Hitler et ses Lumpengesindel dans la poubelle de l’histoire ! » (Jean Valtin, Sans patrie ni frontière, éditions Wappler, 1947.)

« … les caractères de cette politique [communiste], la violence - pas uniquement verbale - contre les autres organisations ouvrières, […] l’emploi de vocable comme « social fascisme » pour désigner le mouvement socialiste, la politique de scission syndicale systématique et la création de syndicats « rouges », sont déterminés […] par une politique internationale du parti russe, et produisent les ravages que l’on sait notamment en Allemagne où ils contribueront à désarmer les oragnisations ouvrières face à la montée du nazisme. » (Pierre Broué, Persée.)

Faire croire au XXIe siècle que les nazis sont arrivés au pouvoir grâce à l’Église catholique, efface d’un trait la vérité concernant cette trahison communiste.

Le communisme a également largement contribué à la victoire électorale des nazis en servant de repoussoir. La révolution d’octobre en Russie avec toutes les horreurs qui ont suivi ainsi que les différents coups d’état communistes en Allemagne pour faire tomber la république ont laissé dans les esprits des marques indélébiles.

Mais les communistes ont continué leur trahison. Après avoir aider à mettre Hitler au pouvoir, ils l’ont aidé à rendre la guerre possible grâce à l’ultime trahison du pacte germano-soviétique. Sans le pacte germano-soviétique, il n’y aurait pas eu de deuxième guerre mondiale.

Réponse de Jacques Serieys :

Fascisme : contexte, responsables, définition


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