La grève des cheminots est justifiée

mardi 12 décembre 2006.
 

Depuis avant-hier soir 20h00, les agents de conduite ont cessé le travail pour que toutes leurs revendications, exposées depuis plus de six mois dans une lettre à l’attention du Directeur Général Exécutif, soient acceptées par la Direction de la SNCF.

Sans rentrer dans le détail technique de ces revendications, le grand public doit être conscient que les cheminots se battent pour que l’entreprise accepte d’appliquer la même réglementation du travail à tous les conducteurs de trains. Aujourd’hui, le refus dogmatique de l’entreprise à accepter l’évidence crée un risque patent sur la sécurité ferroviaire.

En outre, une catégorie de conducteurs exige des garanties sur le maintien de leur âge de départ à la retraite. Effectivement, la création d’un nouveau Métier de conducteur et la modification de certains grades existants devraient entraîner une modification du règlement des retraites de la SNCF. A ce jour, l’entreprise refuse d’entreprendre cette démarche ! En conséquence, cela doit être considéré comme une attaque frontale au régime des retraites de la SNCF.

Afin de ne pas amalgamer le conflit national et les mouvements de grève locaux, la Fédération Force Ouvrière des Cheminots a demandé à la Direction de la Traction de solutionner au plus vite les problèmes liés au changement de service et, seulement ensuite, de convier toutes les organisations syndicales à une table ronde de négociations sur les revendications globales des agents de conduite.


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