L’affaire de la ville de Paris et du procès de Jacques Chirac : la position du PG sera celle de ses élus parisiens Alexis Corbière et Danielle Simonnet

lundi 6 septembre 2010.
 

L’affaire de la ville de Paris et du procès de Jacques Chirac, m’embête bien compte tenu de l’écho donné à mon propos sur le sujet. Je sortais de la conférence de presse, au Remue Méninges à Grenoble, quand la journaliste de France Inter m’a posé la question sur l’affaire « Delanoë-Chirac ». Elle faisait son boulot. Moi, comme ce n’était pas mon sujet, et que je n’avais consulté aucun de mes camarades parisiens, ni nos élus du conseil de Paris sur le sujet à ce moment là, j’ai répondu sur la forme de la question. Pour moi ce n’est pas juste de mettre Bertrand Delanoë sur le même plan que Jacques Chirac dans cette histoire d’emplois fictifs.

De cela on a fait un soutien à telle ou telle procédure. Il n’en n’est rien. Le seul mot qui comptera en la matière ce sera celui des élus au Conseil de Paris, Alexis Corbière et Danielle Simonnet. Pour que l’on n’évalue pas mon propos autrement que je l’ai formulé, je reprends à mon compte ce qu’en a dit l’AFP et que rapporte le journal « La Croix ». J’ai choisi « La Croix » parce que c’est en quelque sorte parole d’évangile. Bien sur. A la rentrée je suis d’humeur facétieuse comme on le voit. « Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) a défendu ce week-end la position du maire PS de Paris Bertrand Delanoë à propos du projet d’accord pour que l’UMP et Jacques Chirac remboursent à la ville de Paris la facture d’emplois fictifs remontant aux années 90. "Je crois que la ville est rentrée dans ses sous, non, c’était quand même le plus urgent de récupérer ce qui avait été pris, après on ne peut pas reprocher à la ville de Paris d’avoir cherché à aboutir", a déclaré le président-fondateur du PG, interrogé par France Inter.

Alors que le protocole d’accord a été critiqué par Eva Joly (Europe Ecologie), les Verts de Paris et le député PS Arnaud Montebourg, M. Mélenchon a affirmé que "le problème ce n’est pas un problème Delanoë, le problème c’est un problème Chirac, ce n’est pas pareil". "Le voleur c’est pas Delanoë. Delanoë il a ramené les sous à la maison, il a bien fait", a-t-il ajouté. Selon M. Mélenchon, la question est de savoir "comment se fait-il qu’il suffit d’acquitter ce qu’on a pris après s’être fait serrer pour qu’il n’y ait plus aucun problème (…) Allez dire cela à un voleur de mobylette !".

Pour lui, "le problème c’est de savoir pourquoi certaines personnes sont au-dessus des lois". M. Mélenchon a ajouté qu’il n’était pas "enchanté", "comme beaucoup de Français", à "l’idée de voir un président de la République dans un prétoire". Jacques Chirac doit comparaître fin 2010 ou début 2011 avec neuf autres prévenus devant le tribunal correctionnel de Paris. Il est poursuivi pour 21 emplois de complaisance présumés payés entre octobre 1992 et mai 1995 par le cabinet du maire de Paris, fauteuil qu’il occupait alors. Selon un projet d’accord révélé il y a quelques jours, la facture de ces emplois estimée à 2,2 Millions d’euros sera remboursée aux trois-quarts par l’UMP et pour un quart par l’ancien chef de l’Etat. Avec ce règlement à l’amiable avant le procès, la Ville retirerait sa constitution de partie civile. »

2) Mélenchon défend Delanoë sur le projet d’accord sur les emplois fictifs

AFP

Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) a défendu ce week-end la position du maire PS de Paris Bertrand Delanoë à propos du projet d’accord pour que l’UMP et Jacques Chirac remboursent à la ville de Paris la facture d’emplois fictifs remontant aux années 90.

"Je crois que la ville est rentrée dans ses sous, non, c’était quand même le plus urgent de récupérer ce qui avait été pris, après on peut pas reprocher à la ville de Paris d’avoir cherché à aboutir", a déclaré le président-fondateur du PG, interrogé par France Inter.

Alors que le protocole d’accord a été critiqué par Eva Joly (Europe Ecologie), les Verts de Paris et le député PS Arnaud Montebourg, M. Mélenchon a affirmé que "le problème c’est pas un problème Delanoë, le problème c’est un problème Chirac, c’est pas pareil".

"Le voleur c’est pas Delanoë. Delanoë il a ramené les sous à la maison, il a bien fait", a-t-il ajouté.

Selon M. Mélenchon, la question est de savoir "comment se fait-il qu’il suffit d’acquitter ce qu’on a pris après s’être fait serrer pour qu’il n y ait plus aucun problème (...) Allez dire cela à un voleur de mobylette !".

Pour lui, "le problème c’est de savoir pourquoi certaines personnes sont au-dessus des lois".

M. Mélenchon a ajouté qu’il n’était pas "enchanté", "comme beaucoup de Français", à "l’idée de voir un président de la République dans un prétoire".

Jacques Chirac doit comparaître fin 2010 ou début 2011 avec neuf autres prévenus devant le tribunal correctionnel de Paris. Il est poursuivi pour 21 emplois de complaisance présumés payés entre octobre 1992 et mai 1995 par le cabinet du maire de Paris, fauteuil qu’il occupait alors.

Selon un projet d’accord révélé il y a quelques jours, la facture de ces emplois estimée à 2,2 M EUR sera remboursée aux trois-quarts par l’UMP et pour un quart par l’ancien chef de l’Etat. Avec ce règlement à l’amiable avant le procès, la Ville retirerait sa constitution de partie civile.


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