France-Soir. Vous attendiez-vous à être licencié de France Inter ?
Didier Porte. Pas du tout, d’autant que Stéphane Bern m’avait garanti que je ferais partie de l’équipe du Fou du roi à la rentrée prochaine. Je trouve cela injuste. Ça me révolte. Je travaille depuis dix ans sur cette station et on me traite comme un moins que rien.
F.-S. Comment avez vous appris votre éviction ?
D. P. Par lettre recommandée, hier matin. La raison ? La refonte totale de la grille des programmes. Je pense qu’on me fait payer le fait d’être trop engagé politiquement. La liberté d’expression n’est plus à l’ordre du jour sur cette station.
F.-S. Si c’était à refaire, rediriez-vous à l’antenne « j’enc… Sarkozy » ?
D. P. Je regrette cette chronique. Je ne le referais pas, parce que comme tout le monde j’ai besoin de bosser.
F.-S. Comment envisagez-vous l’avenir ?
D. P. Je vais aller aux prud’hommes. Mon contrat s’arrête vendredi. Je serai donc à l’antenne aujourd’hui. A moins qu’on me demande de rester chez moi.
de Nadia Le Brun
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