"Sommet" réussi du Front de Gauche Réactions Buffet, Mélenchon, Picquet

mercredi 16 juin 2010.
 

« Une construction populaire » Marie-George Buffet Secrétaire nationale du PCF

« Notre volonté est de poursuivre 
et d’élargir le Front de gauche. 
Notre ambition commune est de construire une majorité de gauche autour d’une véritable alternative de changement politique. Sans attendre 2012, nous allons contribuer au développement de la résistance 
à la politique de Nicolas Sarkozy. Dans le même temps, nous voulons que la construction d’un programme partagé soit pleinement populaire. C’est pourquoi 
le Front de gauche s’adressera à toutes les femmes 
et les hommes de gauche, à tous les acteurs du mouvement social qui peuvent se retrouver dans cette dynamique de rassemblement. J’ai la conviction ainsi 
que l’espoir repart à gauche. »

« Un nouveau départ » Jean-Luc Mélenchon Président du Parti de gauche

« Je sors de la rencontre très confiant pour l’avenir du Front de gauche, tout en restant très attentif aux travaux du congrès du PCF. Une partie des questions soulevées au sommet sont aussi suspendues à l’accord des congressistes communistes. Le programme partagé est un événement dans la vie de la gauche dans le sens où, après celui de 1972, il va être le premier programme commun préparé entre organisations et dans le débat avec les citoyens. Notre rencontre acte un nouveau départ du Front de gauche. Il y a seulement deux ans, nous étions non pas loin les uns des autres, mais brisés les uns et les autres, humiliés par les circonstances. D’une tentative, nous sommes passés à une existence. Et nous devenons maintenant incontournables à gauche. »

« Un message 
fort à gauche » Christian Picquet Porte-parole de la Gauche unitaire

« Ce qui est très positif, c’est que tout le monde ait manifesté sa volonté de poursuivre le Front de gauche. Ainsi, nous délivrons un message fort, celui que le Front de gauche ne veut pas décevoir l’espoir qu’il a commencé à faire naître dans le pays. Pour redonner confiance en la politique, il faut être capable de fonder notre démarche commune – même si chacun de nous conserve sa propre structure politique – sur la base d’un projet politique qui dessine tout à la fois les contours de la société que nous appelons de nos vœux et réponde aux préoccupations des classes populaires. C’est ce qu’entend faire le Front de gauche avec le programme partagé. »


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