Echos des travailleurs en lutte : Continental, Pimkie, Evian, Culture, Cegelec, Fonction publique, Randstadt... (13 articles)

dimanche 17 janvier 2010.
 

1) Semaine de contestation du 11 au 16 janvier 2010

ALORS QUE Nicolas Sarkozy doit présenter vendredi prochain ses voeux aux partenaires sociaux, plusieurs mouvements de grève et de protestation vont marquer l’actualité cette semaine.

Perturbations dans l’aérien.

Des perturbations dans le trafic aérien sont à prévoir mercredi et jeudi à la suite du dépôt d’un préavis de grève par cinq syndicats de la Direction générale de l’aviation civile. Chargée de la gestion et de la sécurité du transport aérien en France, la DGAC prévoit d’ailleurs « des perturbations assez fortes » pour ces deux journées dans les différents aéroports français, à commencer par Roissy et Orly. Objet du contentieux social : la suppression dans les deux ans qui viennent de quelque 400 emplois à la DGAC, à la suite du non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux, mais aussi d’un projet de changement de statut des salariés de l’aviation civile. Le secrétaire d’Etat aux Transports, Dominique Bussereau, doit recevoir ce matin l’intersyndicale CGT-FO-CGC et Unsa pour évoquer tous ces points et tenter de désamorcer le mouvement. Nouvelles actions dans les ports et les docks. La réforme des ports et des docks privatisant la manutention a toujours du mal à passer. Dans le prolongement de la journée d’action du 4 janvier qui avait paralysé la plupart des ports français, la CGT a appelé à une nouvelle journée de grève aujourd’hui pour revoir les conditions de transfert des personnels de manutention vers le secteur privé.

Grogne chez ERDF et GRDF.

Le syndicat FO appelle demain les salariés des services de ressources humaines des deux filiales d’EDF et de GDF Suez à la grève pour protester contre le non-paiement des heures supplémentaires.

Mobilisation aux urgences.

Les personnels qui répondent ­ avec les médecins ­ aux appels téléphoniques passés sur le 15, le service des urgences médicales, participeront demain à une journée de mobilisation pour obtenir un statut plus avantageux. Un accord prévoyant notamment une revalorisation des salaires a déjà été conclu avec le ministère de la Santé, mais son application n’est pas prévue avant la fin 2011. Deux mille fonctionnaires hospitaliers sont concernés. En grève symbolique illimitée depuis le 28 décembre, ces personnels sont mobilisés par la Commission des permanenciers auxiliaires de régulation médicale, de la CGT-Santé et de SUD-Santé.

Soutien aux salariés de Clairoix rejugés.

Plusieurs syndicats, partis de gauche et le Comité de lutte des salariés de l’usine de pneumatiques Continental de Clairoix (Oise) appellent à manifester mercredi devant la cour d’appel d’Amiens (Somme), où six salariés vont tenter d’obtenir leur relaxe. Ces salariés ont été condamnés en septembre dernier à des peines allant de trois à cinq mois de prison avec sursis pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne, en avril dernier, en plein conflit contre la fermeture du site industriel.

Source Aujourd’hui en France

2) La CGT Continental avait bien préparé le procès d’Amiens en appel

Mercredi 13 janvier, devant la cour d’appel d’Amiens, le syndicat a offert une tribune d’un genre très particulier à toute la gauche en campagne. Il a appelé les principaux ténors des partis de gauche à la rescousse des six salariés de l’usine de pneus, condamnés par le tribunal correctionnel de Compiègne à des peines de 3 à 5 mois de prison avec sursis, pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne le 21 avril dernier.

Du socialiste Benoît Hamon à la communiste Marie-George Buffet, en passant par Cécile Duflot (Verts), Jean-Luc Mélenchon (Parti de Gauche), Olivier Besancenot (Nouveau Parti anticapitaliste) et Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière), les têtes d’affiches parisiennes se sont succédé à la barre en tant que témoins de moralité, cités par l’avocate des Conti, Marie-Laure Dufresne-Castets. La Ligue des droits de l’homme et le syndicat de la magistrature étaient également annoncés.

Objectif pour la CGT : obtenir la relaxe pour le délégué syndical de l’usine de Clairoix, Xavier Mathieu, et les cinq autres salariés condamnés, sympathisants ou membres du syndicat.

Baroud d’honneur « Au-delà des Conti, c’est toute la classe ouvrière, en général, qui sera visée si nous devons perdre », a résumé Didier Bernard, responsable CGT de l’usine Continental, hier, aux quelque 300 Conti rassemblés pour l’une des dernières assemblées générales. Et la classe ouvrière, vous en faites encore partie. »

L.GALDEANO

3) VIOLENCE PATRONALE ET JUSTICE D’ÉTAT : Relaxe pour les 6 de Continental ! Article NPA

Mercredi 13 janvier 2010, nouveau jugement devant la Cour d’Appel d’Amiens pour les 6 salariés de Continental, condamnés en novembre 2009 à des peines de 3 à 5 mois de prison avec sursis. Ils avaient participé, avec leurs collègues à la manifestation à la sous-préfecture de Compiègne au printemps 2009 contre la fermeture du site et la suppression de 1120 emplois. Ils risquent de voir leurs peines aggravées et être condamnés à verser de fortes sommes d’argent. C’est le retour de la loi anti-casseurs qui instituait une responsabilité individuelle pour des actions et manifestations collectives.

Ainsi l’Etat, le gouvernement, ose tenter de faire condamner des travailleurs qui, par leur mobilisation, n’ont fait que défendre leurs emplois. Ils et elles luttent contre la violence des patrons qui détruisent des emplois pour augmenter les profits, sans se soucier des conséquences : travailleurs et travailleuses au chômage, familles dans la misère. Le patronat restructure l’appareil de production pour toujours plus de profits et le gouvernement détruit les services publics tout en confiant les secteurs rentables à ses amis.

La violence est du côté de ceux qui ferment les usines, licencient plus de mille salariés par jour, organisent la précarité, écrasent les travailleurs sous les charges de travail, les poussent au suicide par le stress et le harcèlement. La violence est du côté de ceux qui organisent la traque aux immigrés et aux jeunes des banlieues, ceux-là mêmes qui subissent le plus le chômage et à l’insécurité sociale. La violence est du côté de ceux qui tolèrent que les femmes soient doublement exploitées, victimes de violences au quotidien, empêchées d’accéder librement à la contraception et à l’avortement. La violence est du côté de ceux qui organisent le pillage et la destruction des richesses naturelles de la planète.

Et pourtant, ils ne sont pas nombreux les patrons condamnés, même après un accident du travail mortel. Rares sont les policiers inquiétés après la mort d’un jeune lors d’une « intervention ». Jamais aucun ministre ou préfet n’est inquiété pour avoir renvoyé des sans papiers dans des pays où leurs vies sont en danger. Même Total responsable de 31 morts, 2 500 blessés et 2 milliards d’euros de dégâts matériels à AZF Toulouse n’a pas été condamné !

Mais, malgré la pression du chômage, des résistances se développent. Les luttes engagées dans les entreprises, les écoles, les hôpitaux, par les sans papiers, sont indissociables de la lutte contre la répression qui vise les militants, les syndicalistes, tous ceux qui luttent.

Nous sommes tous concernés par la défense des Conti. Pas seulement par solidarité mais parce que des grévistes d’Edf-Gdf/Suez à ceux de Continental en passant par IBM, La Poste, l’Education Nationale, le gouvernement et le patronat veulent nous dissuader, travailleurs, jeunes, immigrés de relever la tête, de lutter pour nos droits, nos salaires, nos conditions de travail, notre régularisation.

4) A Dreux, les Philips ont pris le contrôle de leur usine

C’EST une petite révolution qui se joue sur le site Philips de Dreux (Eure-et-Loir). L’usine spécialisée dans la fabrication de téléviseurs, menacée de fermeture, est en pleine activité. Dans trois mois, les 217 employés seront licenciés.

Mais depuis deux jours ces derniers contrôlent leur usine. Ils fabriquent des téléviseurs qu’ils stockent dans l’usine et qu’ils vendront à leur profit.

Ce sont 147 salariés sur les 217 qui ont voté favorablement cette action et toutes les catégories jouent le jeu. De l’ouvrier au chef de production en passant par des secrétaires et responsables d’achats, ils ont déjà fabriqué près de 400 téléviseurs.

« Les salariés sont dépités par la prochaine suppression du site. Là, ils démontrent qu’ils ont un savoir-faire et qu’ils respectent leur outil de travail », lâche Manu Georget, délégué CGT. « La direction évoque des pertes de un million d’euros par an avec le secteur télé, mais qu’on nous fasse faire des aspirateurs ou des cafetières, on est compétents », ajoute un autre syndicaliste.

« Depuis quatre ans on vit un véritable démantèlement. Il y a quinze ans, on était 1 200 employés, aujourd’hui on n’est plus que 217 » raconte Hélène, ouvrière dans cette usine depuis 1979. Syndicats et employés sont remontés et décidés. « Nous allons élire un conseil de communauté de lutte. Il décidera de l’avenir de ce stock de télés et des actions en justice afin de faire annuler le plan social. » Hier en fin de soirée, la direction n’avait toujours pas réagi à ce mouvement.

Source : Aujourd’hui en France

5) Victoire d’étape pour les Pimkie

Les grévistes obtiennent une indemnité de licenciement supralégale de 20 000 euros après 
dix-sept jours de grève. L’enseigne veut supprimer 190 postes au siège social et dans deux entrepôts du Nord.

Après 17 jours de grève, les salariés de Pimkie à Wasqhehal et Neuville-en-Ferrain (Nord) ont obtenu une première victoire  : les personnes licenciées dans le cadre du plan social que l’enseigne, propriété du groupe Mulliez, veut mettre en oeuvre recevront une indemnité supra-légale de 20 000 euros. « Ce n’est pas mal par rapport à ce qui se pratique, mais, à côté de la fortune des Mulliez, ce n’est rien », a relativisé Maley Upravan, déléguée syndicale centrale FO, hier après une nuit de négociations.

L’intersyndicale CFDT-FO (majoritaire), ainsi que la CGC et la CFTC ont paraphé cet accord. La CGT a décidé de s’y rallier « la mort dans l’âme », après un vote des salariés, réunis en assemblée générale à la mi-journée, qui a approuvé la reprise du travail à une large majorité. Le plan social, qui porte sur 190 suppressions d’emploi, comportera également un congé de reclassement d’une durée de six à huit mois selon l’âge des salariés, 4 000 euros de budget de formation, et 10 000 euros d’aide pour tout projet de création d’entreprise. Il reste néanmoins hypothétique, puisque son volet économique ne sera négocié qu’au cours du mois de février. « Nous n’avons pas encore répondu aux questions principales  : combien de licenciements  ? Et surtout, sont-ils fondés  ? », insiste Maley Upravan.

Lucy Bateman

6) L’action syndicale paie : Les eaux d’Évian mises sous pression par la CFDT Article du site national CFDT

Assignée par la CFDT devant le tribunal de grande instance de Thonon (Haute-Savoie), la Société des eaux d’Évian a finalement décidé d’intégrer au 1er janvier les cinq salariés de l’entreprise Rénove palettes laissés sur la touche.

Employés depuis quinze ans comme prestataires sur le site d’embouteillage d’Amphion, les plaignants avaient reçu début novembre leur lettre de licenciement. La raison : la décision de la SA Évian de dénoncer le contrat de prestation avec Rénove palettes et d’assurer elle-même l’activité sur son site. Pour la section CFDT, « cette reprise d’activité engendrait de plein droit un transfert de personnel » conformément au Code du travail. D’autant que « la société, qui emploie 80 intérimaires par jour, a largement les capacités d’accueillir ces salariés ». La SA Évian a finalement reculé devant l’appareil judiciaire en marche en intégrant les salariés en CDI. Une décision annoncée lors d’un comité d’établissement comme « une approche socialement responsable, en tant qu’employeur clé de ce bassin d’emploi ». De fait, la CFDT a levé les poursuites judiciaires.

7) Salariés de la CULTURE Site du syndicat Solidaires

Entre le 23 novembre, date du début de la grève au centre Beaubourg, et la midécembre 2009, le ministère de la Culture a connu un mouvement de grève de forte ampleur, qui s’est accompagné de nombreuses actions menées par le personnel et les organisations syndicales. Il s’agissait par cette mobilisation de s’opposer à la deuxième phase de la Révision Générale des Politiques Publiques et à ses conséquences dans les établissements : suppressions de postes, diminutions des subventions publiques, accroissement de la charge de travail, menaces sur les missions, risques d’externalisations, précarité, marchandisation de la Culture, invasion des entreprises privées...

Mais l’intransigeance du gouvernement et donc la nécessité d’inscrire le mouvement dans la durée, ont contraint à adapter les formes de celui-ci et à suspendre la grève reconductible. Pour autant, cela ne signifie en rien la fin de la lutte, ni même la mise en place d’une quelconque trêve et afin que cela soit bien clair, SUD Culture a proposé la création des Jeudis Noirs pour rappeler la situation désastreuse de la Culture et la nécessité de s’y opposer..

8) Fonction publique Janvier dans l’action ! Site FSU

Alors que la crise est toujours là, profonde, avec son lot de chômage, de précarité, de pauvreté, de souffrance sociale et que les besoins de solidarité, de justice sociale, de lutte contre les inégalités, d’investissements d’avenir se font d’autant plus prégnants, les attaques se multiplient qui mettent à mal les services publics, réduisent leurs moyens et leur champ d’intervention, développent la concurrence entre les personnels et entre les services et établissements. Les prétendues réformes de la Formation de Enseignants, celles des lycées et des LP tout comme la REATE et la RGPP dans toutes ses facettes sont à cet égard emblématiques.

Dans ce contexte les luttes sectorielles se sont multipliées : notre grève dans l’Education le 24 novembre, la grève à la Culture en sont des exemples parmi d’autres ; elles appellent des suites et surtout un élargissement. Plusieurs réunions des fédérations de fonctionnaires ont eu lieu où une partie des organisations tout en reconnaissant que les raisons d’agir existaient bien ont affirmé ne pas avoir de mandat pour décider d’une action en janvier.

Il était indispensable de sortir de cette situation et d’ouvrir de vraies perspectives. C’est pourquoi la FSU, la CGT et Solidaires ont choisi d’appeler ensemble à l’action dans la fonction publique en janvier et de faire du 21 janvier une journée de grèves et de manifestations de l’ensemble des fonctionnaires.

La FSU est résolue à faire que les revendications des personnels de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche y soient bien présentes et à articuler cette journée avec des actions spécifiques pour l’Education qui déboucheraient sur une manifestation nationale à Paris.

Avec les vœux traditionnels pour chacun , j’émets le souhait et l’espoir que ce mois de janvier soit celui d’un sursaut de mobilisation et que tous fassent en sorte que les perspectives d’un grand « tous ensemble » se concrétisent.

Gérard ASCHIERI

9) L’UNSA et le SGEN dans l’action le 21 janvier

L’Unsa éducation et le SGEN-CFDT ne sont pas opposés à la réforme des lycées. Ils ont donc souhaité se différencier de l’appel CGT, FSU, Solidaires pour la grève du 21 janvier. Ils seront pourtant dans l’action ce jour-là comme les autres syndicats. « En 2010, l’état et les services publics connaîtront leur pire année en matière budgétaire avec 30 000 suppressions d’emplois », déplorent-ils ensemble. Ils précisent, que cette année, « l’éducation sera très durement frappée, avec plus de 16 000 suppressions d’emplois ». Ils rappellent leur opposition à la réforme de la formation des maîtres et à la suppression de la carte scolaire, « qui se traduira par le renforcement des ghettos ».

10) INSPECTEURS DU PERMIS DE CONDUIRE EN GRÈVE LE 12 JANVIER 2010

La FEETS FO apporte son soutien

Le Syndicat national des Inspecteurs du Permis de Conduire Force Ouvrière ( SNICA-FO) appelle les inspecteurs et délégués au permis de conduire à la grève le mardi 12 janvier 2010. La Fédération Force Ouvrière de l’Equipement, de l’Environnement, des Transports et des Services (FEETS-FO) apporte son soutien au SNICA-FO et aux agents engagés dans l’action.

Cette action porte sur des revendications à caractère statutaire, elle concerne les rémunérations ainsi que l’organisation du travail liée à la nouvelle réforme du permis de conduire et dénonce les incohérences de l’organisation administrative liée à l’application de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP). Dans ce cadre, la FEETS FO, opposée à la RGPP, exige avec le SNICA FO que tous les bureaux de l’éducation routière soient rattachés en Direction Départementale des Territoires, seule voie pour préserver la cohérence du permis de conduire au plan national et local.

La FEETS FO sera présente au rassemblement organisé par le SNICA-FO en Ile de France :

Mardi 12 janvier 2010, à 10h30 devant le MEEDDM, 246, bld Saint Germain, 75007 Paris.

11) Cegelec, grève à Dunkerque par CGT Cegelec

Chers-es camarades,

suite à une assemblée générale concernant les Indemnités de Petits Déplacements , qui a été convoquée ce matin à 8h00 devant les locaux syndicaux de Cegelec Dunkerque, les collègues de Cegelec NPI (Dunkerque et Douvrin) ont décidé d’agir en occupant les locaux de l’agence.

Ils ont tenté en vain de joindre le DRH Brochard qui ne répond pas, et le RRH Delrue refuse toute nouvelle rencontre.

A midi, les collègues décideront de la suite à donner à cette action.

Ils demandent que tous les syndicats envoient des contributions (faites copie UN un.cgt.cegelec@cegelec.com) aux adresses mail ci dessous ainsi que des fax à l’attention de Damiens Delvaux, directeur de NPI et de Thierry Dehay, PDG de la filiale, et ce afin que de véritables négociations soient ouvertes sur ce sujet ( 2 réunions de 2H ont eu lieu en 5 mois)

Cegelec est une multinationale milliardaire qui a volé 25 000 salariés de plusieurs milliards en euro en 8 ans, et qui est en passe d’être adsorbée par le groupe Vinci, lequel entend encore réduire les acquis sociaux des salariés, d’où cette dénonciation sous couvert d’un contrôle Urssaf dont 60% sont liés aux avantages donnés aux cadres dirigeants entre 2004 et 2006... et Cegelec - Vinci, dont les grands amis se trouvent dans les hautes instances gouvernementales françaises, entendent encore spolier aux travailleurs jusqu’à 400 euros mensuels, alors que le seul salaire du directeur du pôle NPI permettrait de conserver les droits actuels pour les salariés sous sa coupe...

12) Fonction publique. Grève le 21 janvier Site du syndicat Solidaires

RGPP et suppressions d’emplois…

L’objectif essentiel de la Révision Générale des Politiques Publiques est de faciliter les suppressions massives de postes dans la Fonction publique. Pour 2010, ce seront encore 33 000 postes qui seront supprimés. C’est, pour certains ministères, 2 départs à la retraite sur 3 qui ne seront pas remplacés.

…ou l’application d’une idéologie politique désastreuse !

Ainsi, depuis 2007, plus de 100 000 postes auront été supprimés à l’Etat. Pour Solidaires il ne s’agit pas de l’application d’une logique budgétaire, chère au Ministre de la Fonction publique, visant à réduire les dépenses publiques, mais bien la mise en oeuvre d’une idéologie politique destructrice des services publics et créditrice de chômage.

La dégradation des conditions de travail…

La suppression massive d’emplois rime, à n’en pas douter, avec la dégradation des conditions de travail. Plus de travail à accomplir, plus de pressions, plus de contraintes et de rendement, ce sera, pour 2010, à n’en pas douter encore, le lot quotidien des agents.

…c’est le mépris affiché envers les agents publics !

Pour Solidaires, c’est bien la preuve que ce gouvernement se moque ouvertement des agents lorsqu’il se vante, haut et fort, de l’accord conclu en matière de santé et de sécurité au travail. L’extrait suivant est édifiant : « L’amélioration des conditions de travail, en favorisant le bien-être des agents, est un élément essentiel d’une gestion des ressources humaines moderne et dynamique ».

13) RANDSTAD France : Feu le Plan de Sauvegarde de l’Emploi. Chronique Extraordinaire d’une mort annoncée par la CGT RANDSTAD

Chronique Extraordinaire d’une mort annoncée ou le Principe de Peter** ! †

Le Plan de Sauvegarde de l’Emploi Randstad, avec à la clé prés de 500 licenciements, vient d’être ANNULÉ par la justice en date du 17 décembre 2009 !!

Nous syndicat CGT Randstad avions, il y a déjà plusieurs mois (juin09), publié un article intitulé " PSE chronique d’un désastre annoncé " ou nous dénoncions l’incohérence de ce PSE car conçu et construit sur des bases absurdes, tant sur la forme que sur le fond.

Nous syndicat CGT Randstad, nous nous sommes longtemps interrogés sur les réelles motivations de toute l’équipe dirigeante du Groupe Randstad France :

Nous n’avons toujours pas à ce jour, la moindre ébauche de réponse.

1) — Voulaient-ils passer en force en méprisant totalement les IRP et les prérogatives des Elus ? (Incompréhensible dans une démocratie)

2) — S’agissait-il d’une attitude psycho rigide de notre D.G. (le tout à l’EGO, souvenons-nous de St EX.. du fond de sa tombe marine sur le fait de s’intéresser à l’autre...)

3) — Assistions nous à des cumuls d’incompétences incommensurables, de la part du Deuxième Groupe Mondial des Ressources Humaines !!!!

Nos dirigeants vendent à la planète entière des Ressources Humaines et ils sont tout bonnement incapables de les gérer en interne !!

Et dans ce cas, faire appel à la justice : c’est un comble et un aveu d’impuissance !! Quelle image déplorable, projetée en direction des clients de l’Entreprise.

Bien évidemment pour notre P.D.G. seul le premier terme des R H, est vraiment important (Haaa les actionnaires..) Quant à « l’humain » pas le moindre échantillon sur lui.

Énoncé du principe de Peter :

- Tout employé tend à s’élever à son niveau d’incompétence (Q.P. zéro) « Je ne dis pas que ces gens sont idiots, je dis seulement que les compétences ne correspondent pas aux postes.

C’est fondamentalement différent - chaque métier, chaque poste exige des compétences particulières « 

et son corollaire :

-  » Avec le temps, tout poste sera occupé par un incompétent incapable d’en assumer la responsabilité »

Mais comme le management a évolué rapidement voici maintenant le principe de Dilbert :(principe de Peter aggravé)

"Les gens les moins compétents sont systématiquement affectés aux postes ou ils risquent de causer le moins de dégâts : l’encadrement "

Réciproquement, les employés les plus compétents ne sont en aucun cas promus, car irremplaçables à leurs postes actuels, dans une logique inverse au principe de Peter.

Bien entendu nous ne prétendons pas que ce principe Satyrique est l’origine et la cause, de ce Naufrage.

A notre avis la direction du groupe comptait furieusement sur l’appui de certaines Organisations Syndicales (jaunes) pour boucler rapidement ce PSE.(appui obtenu mais apparemment très insuffisant)

Mais La CGT et la CFDT en luttant âprement et pied à pied, ont prouvé que LES SEULS combats que l’on perd sont bien ceux que l’on ne… mène pas !

Alors aujourd’hui nous aurons, comme à l’accoutumée, la Victoire modeste d’ailleurs nos différentes communications le prouve, nous ne remuerons donc pas la plaie autour du couteau.

Mais nous sommes bien sur, extrêmement satisfaits :

- QU’AUCUN LICENCIEMENT NE PUISSE INTERVENIR DANS LE GROUPE RANDSTAD FRANCE, CAR JUGE ILLÉGITIME PAR DÉCISION DE JUSTICE !

- Nous venons de stopper l’exode de 500 familles qui, s’apprêtaient à prendre le chemin du pole emploi.

Si l’on réfléchis en termes d’énergies dépensées, de temps, de déplacements, de moyens financiers conséquent, sur plus d’un an, avec un nombre incalculable de réunions, y compris avec les cabinets d’Experts et d’Avocats (excellents d’ailleurs, enfin surtout… les nôtres..)

 : MAIS QUEL DESASTRE ! Pour toute l’entreprise et pour le Groupe Randstad

Sans vouloir jouer les Cassandre (une fois de plus) nous pouvons présumer, dans un avenir proche une réaction de la part des actionnaires et de la direction mondiale sis à Amsterdam.

Et l’expérience prouve que dans ce cas très précis, il nous faut nous préparer à la réception d’un carton d’invitation à un pot de départ (et/ou de bienvenue) dans les locaux du siège à St denis.

TOUS UNIS ET SOLIDAIRES POUR UNE SOCIETE PLUS HUMAINE

Syndicat CGT RANDSTAD - 88 Blv de la Villette - 75019 Paris -

http://www.cgtrandstad.com


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