1. Les Textes Constitutifs de la Commission Internationale

Un an après son lancement, la Commission internationale (CI) du Parti de gauche (PG) présente ici les grandes lignes de son activité et quelques uns de ses textes de présentation fondateurs. Le BCI remercie les dizaines de militants du PG qui participent quotidiennement au développement de la Commission. Raquel Garrido, Céline Meneses, Christophe Ventura. 1. Les textes constitutifs de la Commission internationale

- Novembre 2008 : première déclaration internationale concernant la création du Parti de Gauche

Traduite en 6 langues (grec, portugais, espagnol, italien, anglais, russe), cette déclaration internationale pour la création du Parti de Gauche a été rédigée sous la coordination de Raquel Garrido. Elle a été la première occasion d’informer nos partenaires potentiels internationaux de notre initiative et de leur lancer un signal fort. Ce texte a également permis de mettre sur pied les prémices de notre réseau de traducteurs. "En France, vers la création d’un Parti de Gauche républicain, socialiste et internationaliste » En ce mois de novembre 2008, le Parti Socialiste (PS) français, créé en 1971, celui de la victoire de François Mitterrand en 1981 et de Lionel Jospin en 1997, devait tenir son Congrès. Dans cette perspective, les militants ont voté pour départager les motions candidates à sa direction. Le vote des militants du PS a été emporté par les orientations qui dominent la social-démocratie alors même qu’elles conduisent partout à l’échec, que ce soit en Allemagne, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Italie, en Espagne, en Amérique latine ou en Asie. Elles avalisent l’Europe néolibérale du Traité de Lisbonne, les alliances vers le centre, l’abstention face à la droite, et refusent de mettre en cause le capitalisme y compris dans ses effets les plus pervers dont les peuples subissent aujourd’hui les conséquences. La future direction du PS appliquera désormais cette orientation majoritaire de cogestion du libéralisme, et en particulier quand viendront les prochaines élections européennes de 2009. Nous pensons que les idées et les citoyens de gauche méritent d’être représentés autrement que cela.

Dans la crise du capitalisme, notre pays la France a besoin d’une autre voix à gauche. Nous voulons lui être utiles. Nous voulons reprendre l’initiative, formuler une alternative, faire reculer et battre Sarkozy, engager l’Union européenne sur une autre voie que celle du libéralisme financier et marchand. Par fidélité à nos engagements, nous avons décidé de prendre notre indépendance d’action et de quitter, pour ceux qui en étaient membres, le Parti Socialiste. Nous souhaitons porter publiquement notre conception du combat internationaliste, républicain et socialiste, sans concession face à la droite, au capitalisme et leur irresponsabilité destructrice contre la société humaine et l’écosystème. Nous souhaitons la proposer au suffrage universel. Ainsi que nous l’a montré en Allemagne Oskar Lafontaine avec Die Linke, nous voulons engager avec tous ceux qui partagent ces orientations la construction d’un nouveau parti et nous appelons à la constitution d’un front de forces de gauche pour les élections européennes de l’an prochain. C’est pourquoi nous annonçons la fondation du « Parti de Gauche ». Le soutien qui s’exprime envers notre démarche, aussi bien depuis les rangs socialistes que l’ensemble de la gauche, témoigne de l’immense énergie disponible dans notre pays pour changer la gauche, affronter la droite et ouvrir une alternative au capitalisme de notre époque. Les ralliements, les adhésions, les soutiens se multiplient de jour en jour et nous encouragent dans cette voie. Nous voulons que le « Parti de Gauche » soit un parti unitaire. Nous voulons en faire un trait d’union au service de la constitution d’un front de forces de gauche pour les élections européennes, sur une ligne claire de refus du Traité de Lisbonne et de construction d’une autre Europe. Nous serons une voix qui, au niveau international, défendra une autre conception des rapports entre les peuples et les nations, rejettera les impasses de l’Organisation Mondiale du Commerce et du Fonds Monétaire International, préparera l’adaptation concertée de nos sociétés aux chocs énergétiques et environnementaux à venir, rejetant la soumission des peuples aux conflits armés. Nous voulons aussi que le « Parti de Gauche » soit un parti gouvernemental capable, avec d’autres, d’entraîner la société au service d’un projet majoritaire pour changer la vie du plus grand nombre dans notre pays et en Europe. Le « Parti de Gauche » sera enfin un parti résolument républicain, défendant sans concession la souveraineté du peuple, la laïcité des institutions et de la société et l’intérêt général contre le productivisme face à la crise écologique. Nous serons heureux d’accueillir, lors du rassemblement de lancement du Parti de Gauche le samedi 29 novembre à Paris, les dirigeants et manifestations internationales de soutien et d’amitié. D’ores et déjà, nombre d’entre eux, dont Oskar Lafontaine, ont annoncé leur présence et leur participation."

- Avril 2009 : une première présentation des activités de la CI (circulaire n°12, extraits)

"La Commission internationale du Parti de Gauche organise ses missions autour de quatre axes :

 représentation du PG, suivi des initiatives internationales, accueil des délégations d’organisations politiques et sociales internationales,

 production d’analyses et d’informations sur les thématiques européennes et internationales,

 traduction et jumelages,

 vers la mise en place d’un cadre permanent international d’échanges et de coordination entre des forces se reconnaissant dans des combats communs.

L’internationalisme constitue une des options fondatrices du Parti de Gauche. Dès notre création, nous avons développé des contacts avec de nombreux acteurs politiques et sociaux à travers l’Europe et le monde et reçu de nombreux soutiens au-delà de notre continent - où nous entretenons une relation singulière avec Die Linke en Allemagne -, notamment d’Amérique latine (Bolivie, Brésil, Venezuela).Le retentissement de cet événement montre que la fondation du PG s’inscrit dans un mouvement mondial de réinvention de la gauche basé sur la construction de nouvelles articulations entre acteurs sociaux et politiques. Cette réalité, particulièrement avancée en Amérique Latine, est déjà visible en Europe et dans plusieurs grandes régions du monde. Notre lancement a également suscité un mouvement d’adhésions de compatriotes installés dans divers pays européens (Belgique, Espagne, Grèce, Italie, Luxembourg, etc.) et du monde (Bolivie, Brésil, Corée du Sud, Venezuela, etc.).

Un comité des français de l’étranger membres du PG est ainsi en cours de constitution. L’activité internationale du PG prend une dimension singulière dans la période qui s’ouvre, marquée par la crise du capitalisme et son caractère global. Il est temps travailler à la construction d’un nouvel espace international dans lequel les forces politiques de gauche qui partagent la même volonté de réinventer l’espoir après la double faillite du communisme d’Etat et de la social démocratie pourraient se coordonner et développer des analyses et des actions communes. Le PG se doit également d’associer tous ses membres à la réflexion et à l’action sur les questions internationales et européennes."

- Mai 2009 : une nouvelle présentation internationale actualisée

Rédigée en mai 2009 sous la coordination de Christophe Ventura, cette présentation destinée à affirmer l’identité d’un Parti de Gauche désormais structuré a été traduite en 12 langues (espagnol, anglais, portugais, russe, grec, italien, serbo - croate, néerlandais, bulgare, arabe, allemand et danois) et largement diffusée auprès de nos contacts internationaux. "Le Parti de Gauche en France Républicain, socialiste et internationaliste” Le 30 janvier 2009 est officiellement née en France une nouvelle force politique, le Parti de Gauche (PG). Républicain, socialiste, internationaliste et ouvert aux nouvelles formes d’engagements nées des mouvements sociaux, écologistes et altermondialistes, le Parti de Gauche combat le capitalisme et son modèle néolibéral qui est en train de conduire notre monde dans l’une des plus graves crises économique, sociale, démocratique et environnementale de l’histoire contemporaine. Il est en rupture avec les orientations social-libérales et eurolibérales qui dominent l’ensemble des composantes de la social-démocratie européenne.

Notre parti refuse les orientations social-libérales de la social-démocratie, alors même qu’elles conduisent partout à l’échec, que ce soit en Allemagne, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Espagne, en Amérique latine, en Asie, ainsi qu’au sein des institutions européennes à l’image du Parlement européen. Elles avalisent l’Europe néolibérale et atlantiste du traité de Lisbonne, les alliances vers le centre, l’abstention face à la droite, la régression sociale en cours, l’affaiblissement du service public, et refusent de mettre en cause le capitalisme et ses effets les plus pervers dont les peuples subissent aujourd’hui les conséquences, notamment via la dégradation irrémédiable de notre environnement. Ainsi, alors que la promotion et la défense des idées républicaines de gauche ont été peu à peu délaissées par le Parti socialiste français, converti à la cogestion du libéralisme européen, nombre de militantes et de militants venus du PS et d’ailleurs à gauche, ont décidé de proposer la création du Parti de gauche, un parti creuset, s’instruisant de toutes les tradition et de toute l’histoire des gauches, et surtout un parti populaire se voulant un outil aux mains du peuple souverain et ayant vocation à gouverner pour l’intérêt général. Bien que nouveau parti, le PG se nourrit des cultures politiques issues du socialisme historique, de l’histoire des luttes ouvrières et syndicales et des révoltes populaires, de l’apport des combats féministes, antiracistes, écologistes, laïques et altermondialistes. Mais il est surtout un parti tourné vers l’avenir, conscient de la nécessité de réinventer à gauche. Nous souhaitons porter publiquement notre conception du combat internationaliste, républicain et socialiste, sans concession face à la droite, au capitalisme et à leur irresponsabilité destructrice contre la société humaine et l’écosystème. Nous souhaitons la proposer au suffrage universel. Ainsi que nous l’a montré en Allemagne Oskar Lafontaine avec Die Linke, nous voulons engager, avec toutes celles et tous ceux qui partagent ces orientations, la construction de ce nouveau parti qui, attentif aux innovations politiques dans le monde, notamment en Amérique latine, s’appuiera sur une analyse dynamique des relations entre les mouvements sociaux et les forces politiques. Nous voulons que le Parti de Gauche soit un parti unitaire. Nous avons pour ambition d’être un trait d’union au service de la constitution d’un front de forces de gauche, sur une ligne claire de refus du traité de Lisbonne et de construction d’une autre Europe.

Nous serons une voix qui, au niveau international, défendra une autre conception des rapports entre les peuples et les nations pour bâtir un monde multipolaire. Une voix qui rejettera les impasses de l’Organisation mondiale du commerce, du Fonds monétaire international, des accords de libre-échange et préparera l’adaptation concertée de nos sociétés aux chocs énergétiques et environnementaux à venir, rejetant la soumission des peuples aux conflits armés. Une voix qui aura d’autres priorités pour le monde : le respect des normes de l’Organisation internationale du travail, la lutte contre les maladies oubliées par les multinationales pharmaceutiques, contre l’analphabétisme, ou encore une mobilisation générale pour une véritable réforme agraire et une autre agriculture, sans OGM ni pesticides, et tournée vers l’auto-suffisance alimentaire. Nous voulons aussi que le Parti de Gauche soit un parti de gouvernement capable, avec d’autres, d’entraîner, à travers une révolution démocratique, la société au service d’un projet majoritaire pour changer la vie avec pour seul souci l’intérêt général et non pas celui de quelques privilégiés dans notre pays et en Europe. Le PG propose la République Sociale fondée sur la souveraineté populaire. Il promeut une politique écologique basée sur un autre modèle économique, social, environnemental à l’opposé du modèle productiviste."

2) Le réseau de traducteurs : un point d’appui crucial pour le développement de notre activité internationale

Mis en place durant le premier semestre 2009, le réseau de traducteurs de la CI permet aujourd’hui de couvrir 14 langues (Allemand, Anglais, Arabe, Bulgare, Danois, Espagnol, Grec, italien, Néerlandais, Norvégien, Portugais, Russe, Serbo-croate, Suédois).

Les 40 camarades qui composent désormais ce réseau ont, au fil des travaux, augmenté la capacité de production de traductions du PG.

Traductions d’articles de presse, de communiqués d’organisations politiques et sociales internationales, de communiqués du Parti de Gauche, ou encore du groupe de la Gauche Unitaire Européenne au Parlement européen, sont autant de travaux réalisés quotidiennement par les camarades. Ils s’attèlent également aux tâches d’interprétariat auprès de nos invités et intervenants internationaux.

Ces documents alimentent régulièrement (plusieurs fois par semaine) les rubriques « A la Une », « Actualités », « International » du site du PG. Ils alimentent également une nouvelle rubrique animée par le BCI sous la coordination de Céline Meneses et du nouveau coordinateur à l’information internationale, Marc Harpon : « Vues d’ailleurs » (http://www.lepartidegauche.fr/edito...). Cette dernière offre une sélection de textes et de contributions proposée par le réseau de traducteurs de la Commission internationale. Ces documents ne constituent pas des positions politiques du PG (et leur contenu ne sont pas imputables au PG) mais peuvent nourrir l’intérêt de tous les internautes internationalistes.

3. Les communiqués de la CI : des positions et des analyses face aux événements internationaux

La commission se donne pour objectif de produire une information utile à l’action du PG, de suivre les grands évènements politiques de la vie internationale pour fournir des analyses et des recommandations (celles-ci pouvant se décliner sous plusieurs formes : textes, communiqués, formations, réunions dans les comités locaux, etc.) Les communiqués de la CI sont rédigés par le BCI et se nourrissent des fiches-pays et de la veille politique que réalisent les dizaines de camarades de la Commission. Ils sont disponibles sur le site : (http://www.lepartidegauche.fr/edito...).

Plusieurs grands dossiers ont particulièrement retenus l’attention du PG lors de ses premiers mois d’existence : la situation à Gaza et au Moyen-Orient, la crise du capitalisme, le G20, les élections européennes, le sommet de l’OTAN, le coup d’Etat au Honduras, le référendum irlandais, la naissance d’un Parti de Gauche au Chili, etc. Bien d’autres sujets ont été traités, notamment le suivi des élections dans les pays où sont engagés des partis amis.

4. Les articles dans A gauche et Vie de Gauche : des analyses politiques et des récits de luttes et de voyages militants

La Commission internationale participe régulièrement aux travaux de rédaction (rythme hebdomadaire) de nos deux principaux médias internes, en étroite collaboration avec leur rédactrice en chef, Christiane Chombeau.

La participation de militants du PG à la campagne du non au référendum irlandais ou leur présence en Amérique latine ont donné l’occasion de plusieurs récits de voyages militants dans Vie de Gauche.

Jean-Luc Mélenchon, François Delapierre et les membres du BCI interviennent aussi dans les médias internationaux.

Jean-Luc Mélenchon est ainsi intervenu sur TV5, François Delapierre et Céline Meneses sont intervenus à plusieurs reprises dans les médias irlandais lors de la campagne contre le Traité de Lisbonne, Raquel Garrido est intervenue sur RFI, France 24 ou encore Radio La Luna en Equateur, et Céline Meneses est intervenue sur Radio Globo, radio hondurienne, contre le coup d’Etat.

5. L’organisation de la présence de partenaires internationaux lors des événements majeurs de notre parti

Dès le lancement du PG, la CI a fait en sorte que nos amis et camarades internationaux soient présents.

Ainsi, le 29 novembre 2008, lors du rassemblement de lancement du PG, des délégations vénézuéliennes et boliviennes ainsi que du Bloco de Esquerda étaient présentes, aux côtés de notre principal invité, Oskar Lafontaine.

Lors du Congrès constituant du PG (30-31 janvier 2009), nous recevions Ariel Basteiro, député socialiste argentin, Bruno Steri (Rifondazione comunista), Carmen Hilario du Bloco des Esquerda (Portugal), une délégation bolivienne, vénézuélienne (menée par Augusto Montiel du PSUV) et sud-coréenne. Manuel Alegre (Portugal) nous adressait un message écrit.

Durant la campagne des élections européennes, la CI a fait en sorte que des intervenants internationaux soient présents aux meetings les plus importants.

Notre rentrée politique, à la fête de l’Humanité, s’est faite en présence du coordinateur de la campagne du non au Traité de Lisbonne en Irlande : Michael Youlton qui a tenu une conférence très écoutée.

Enfin, nous concluons cette année par notre Convention où nous recevons Nelson Estrada Iturri, coordinateur européen du MAS (Movimiento Al Socialismo), venu, en ce 6 décembre, jour d’élections présidentielles et législatives en Bolivie, officialiser les relations

6. Les rencontres bilatérales avec les représentants des partis de gauche à l’étranger : le renforcement d’un réseau international

Depuis ses premiers jours d’existence, le bureau de la CI tisse les liens du Parti de Gauche avec des partenaires internationaux. Plusieurs rencontres ont eu lieu :

 Rencontre avec le Parti Travailliste Démocratique (Corée) à Paris

 Rencontres avec Synaspysmos (Grèce) à Paris, Lyon, Bruxelles et Mexico

 Rencontres avec Die Linke (Allemagne), à Bruxelles, Mexico et Caracas

 Rencontres avec Izquierda Unida (Espagne) à Bruxelles et Mexico

 Rencontre avec le Bloco de Esquerda (Portugal) à Paris, Lisbonne, Bruxelles et Caracas

 Rencontres avec Rifondazione Comunista (Italie) à Bruxelles, Paris et Caracas

 Rencontre avec Déi Lenk (Luxembourg) à Luxembourg

 Rencontres avec Labour friends of Venezuela à Londres, Paris et Caracas

 Rencontre avec le Foro de Sao Paulo, à Mexico

 Rencontre avec le Parti des travailleurs (Brésil) à Belem lors du Forum social mondial 2009. Des réunions de travail entre nos deux formations sont prévues en janvier 2010 à Paris.

 Rencontres avec le Movimiento Al Socialismo (Bolivie) à Bruxelles et Montevideo

 Rencontres avec le Partido Nacionalista Peruano (Pérou) à Paris

 Rencontres avec Tierra Y Libertad (Pérou) à Bruxelles

 Rencontre avec Alianza PAIS (Equateur) à Mexico et à Quito

 Rencontre avec le PUD (Partido de la Union Democratica, Honduras) à Mexico

 Rencontres avec le FMLN (Frente Farabundo Marti para la Liberacion Nacional, El Salvador) à Mexico et à Caracas

 Rencontre avec le Partido Comunista do Brasil (Brésil) à Mexico

 Rencontres avec le Partido Comunista Cubano (Cuba) à La Havane et à Caracas

 Rencontre avec URNG (Unidad Revolucionaria Nacional Guatemalteca, Guatemala) à Mexico

 Rencontres avec le PSUV (Partido Socialista Unido Venezolano, Venezuela) à Paris et Caracas

 Rencontre avec le PDA (Polo Democratico Alternativo, Colombie) à Mexico et à Caracas, et avec les jeunes du PDA à Paris lors de leur déplacement européen en août dernier et avec la section française du PDA.

 Rencontres avec Libres del Sur (Argentine) à Buenos Aires, Montevideo et Mexico

 Rencontres avec le Partido Socialista de la Province de Buenos Aires (Argentine) à Buenos Aires

 Rencontres avec le MPP (Movimento Participacion Popular, Uruguay) à Mexico, Caracas, et Montevideo

 Rencontres avec le Partido Socialista (Uruguay) à Montevideo

 Rencontre avec le Frente Amplio (Uruguay) à Montevideo

 Rencontre avec Nueva Izquierda, ASA, MSPS, et Marco EnriquezOminami (Chili) à Santiago

 Rencontre avec PAIZ (Partido de Izquierda, Chili) à Santiago

 Rencontre avec le MAS (Movimiento Al Socialismo, Paraguay) à Caracas

 Rencontre avec le Front Polisario à Caracas

Notre activité de rencontres bilatérales a connu un fort développement en Amérique latine, notamment grâce au travail de Raquel Garrido et d’Alexis Corbière sur place.

Ainsi, fin août, Jean-Luc Mélenchon et Raquel Garrido nous ont représentés au Foro de Sao Paulo (qui regroupe une cinquantaine de partis de la gauche latino-américaine). Raquel Garrido nous a également représentés en Argentine pour une rencontre avec Ariel Basteiro (député de la province de Buenos Aires) et avec Victoria Donda, député de Libres del Sur, fille « récupérée » par les grands-mères de la place de mai et que le PG recevra à Paris en janvier 2010.

Elle travaille aussi sur le voyage de Jean Jaurès en Amérique latine en 1911 dans le but d’une prochaine publication du PG.

Au Chili, Alexis Corbière et Raquel Garrido ont accompagné la création du Partido de Izquierda (PAIZ) et rencontré les candidats à la présidence de la République au Chili (Jorge Arrate et Marco Enriquez-Ominami).

En Uruguay, ils ont tous deux suivi la campagne présidentielle et noué des contacts privilégiés avec le Frente Amplio.

Le séjour latino américain de Raquel Garrido a également été marqué par ses voyages en Equateur, au Congrès international du PSUV vénézuélien de novembre (qui a permis une rencontre avec le président de la République Bolivarienne du Venezuela, Hugo Chavez, avec le ministre des affaires étrangères du Venezuela, Nicolas Maduro et avec la présidente de l’Assemblée nationale Cilia Flores), etc. - Christophe Ventura, lui aussi, a effectué plusieurs voyages en Amérique latine.

Ces voyages ont permis différentes rencontres (Parti des travailleurs du Brésil, Sénateur Alejandro Navarro du Chili, PSUV en décembre où il vient également de rencontrer différents représentants de haut niveau du gouvernement du Venezuela, etc.) Par ailleurs, le BCI prépare : - une visite d’une délégation du PG constituée de François Delapierre et Christophe Ventura en Corée du Sud au mois de février 2010 (Congrès du Parti travailliste démocratique).

 une visite d’une délégation du PG cet été (animée par Céline Meneses) en Bolivie pour y rencontrer le MAS (Movimiento Al Socialismo) et en Equateur pour y rencontrer Alianza Pais (mouvement politique de Rafael Correa avec lequel nous sommes déjà en contact) et Pachakutik-movimiento Nuevo Pais (Parti indigène, écologiste, afroéquatorien, de gauche avec lequel nous sommes également déjà en contact).

7. Les rencontres avec des personnalités politiques internationales

Rencontre de Jean-Luc Mélenchon avec le Président de l’Equateur Rafael Correa à Bruxelles, lors de la visite de celui-ci aux autorités du royaume de Belgique.

 Rencontre de Jean-Luc Mélenchon avec Patricia Rodas, ministre des affaires étrangères du Honduras, à Panama.

 Rencontre de Jean-Luc Mélenchon avec Ollanta Humala, candidat à la présidence au Pérou pour le Parti nationaliste péruvien, lors d’une visite de ce dernier à Strasbourg organisée par Céline Meneses.

 Rencontre de Christophe Ventura avec Ollanta Humala, à Paris, au cours de ce même voyage. - Rencontre de Jean-Luc Mélenchon avec les épouses des 5 cubains emprisonnés arbitrairement aux Etats-Unis et rédaction d’une déclaration européenne à l’initiative de Jean-Luc Mélenchon .

 Rencontre de Jean-Luc Mélenchon avec Marco Arana, candidat à la présidence au Pérou pour le Parti Tierra y Libertad, lors d’une visite de celui-ci à Bruxelles.

 Participation de Jean-Luc Mélenchon aux 10 ans de Déi Lenk à Luxembourg.

 Rencontre de Jean-Luc Mélenchon et Raquel Garrido avec le président de Synaspismos, Alexis Tspiras, à Paris.

 Rencontre de Raquel Garrido avec le président de la République Bolivarienne du Venezuela, Hugo Chavez, avec le Ministre des affaires étrangères du Venezuela, Nicolas Maduro et la présidente de l’Assemblée nationale Cilia Flores.

 Rencontre de Raquel Garrido et Alexis Corbière avec les candidats à la présidence de la République au Chili, Jorge Arrate et Marco Enriquez-Ominami. - Rencontre de Raquel Garrido avec Patricia Rodas, Ministre des Affaires Etrangères du Honduras. - Rencontre de Christophe Ventura avec Allan Fajardo, conseiller spécial du président Manuel Zelaya.

 Rencontre de Jean-Luc Mélenchon et Raquel Garrido avec le président de Synaspismos, Alexis Tspiras, à Paris

 Rencontre de Céline Meneses avec Panayota Maniou, responsable internationale de Synaspismos à Strasbourg - Rencontre de Jean-Luc Mélenchon et Raquel Garrido avec toute la Direction du Foro de Sao Paulo, à Mexico.

 Rencontre de Céline Meneses avec Cayo Lara, coordinateur général de Izquierda Unida à Madrid.

8. Le PG au coeur des campagnes internationales

- En avril, le PG manifestait massivement contre le G20 à Paris. Christophe Ventura organisait, pour la CI, une rencontre internationale avec des représentants du Mouvement des sans terre (Brésil) et Aminata Traoré (Mali) sur le G 20. Raquel Garrido, en tant que candidate du PG sur la liste Ile de France du Front de gauche aux élections européennes, est intervenue.

 Raquel Garrido et Céline Meneses, aidées par Frédéric Pluchon, ont activement participé à l’organisation du contre sommet de l’OTAN en avril dernier. Raquel Garrido est intervenue au nom du Parti de Gauche dans l’un des nombreux ateliers qui se sont tenus lors de ce contre sommet où Jean-Luc Mélenchon était présent.

L’organisation de ces événements s’est faite en étroite collaboration avec Michael Youlton, Tobias Pflüger (eurodéputé Die Linke) et avec le comité PG de Strasbourg.

 Le PG a participé activement aux manifestations de soutien du peuple de Gaza l’hiver dernier. - Le PG a participé à un rassemblement à Paris pour les libertés syndicales en Iran et contre la répression, à l’appel des organisations syndicales françaises et de la Confédération Syndicale Internationale.

- Irlande : François Delapierre et Céline Meneses sont allés représenter le PG lors de deux événements majeurs organisés par le Collectif du non au Traité de Lisbonne en Irlande en octobre. La CI a également organisé la participation d’autres militants du PG à la campagne du référendum dans plusieurs villes irlandaises.

 Honduras : la CI a activement participé, sous la coordination de Joelle Ellert, à l’animation du collectif de solidarité avec le peuple hondurien et le président Manuel Zelaya. Le PG a participé à tous les rassemblements de solidarité à Paris ou encore à Lyon. Raquel Garrido, Jean-Luc Mélenchon, Christophe Ventura, Céline Meneses et Alexis Corbière sont intervenus dans ces derniers.

Le PG a été, par l’intermédiaire de Christophe Ventura, contacté par Manuel Zelaya par téléphone en juillet pour nous remercier de notre action internationaliste.

 Marc Dolez a rendu visite à Salah Hamouri en Israël le mois dernier. Des actions de solidarité organisées par le PG ont également eu lieu notamment en Essonne, à Paris et dans le Rhône.

 Sous la coordination d’Alexis Corbière, le PG a organisé en France une campagne de soutien à Jorge Arrate, candidat à la présidence du Chili et membre fondateur du Partido de Izquierda (PAIZ) chilien, avec des réunions à Montreuil, à Lille à l’IEP Paris et à Toulouse. Alexis Corbière a rédigé des articles de promotion d’Arrate dans la presse française, dont une double page dans l’Humanité et un article dans Marianne2.

9. La participation à des collectifs nationaux de solidarité internationale

Le PG a développé sa participation à plusieurs collectifs nationaux : contre l’OTAN, contre le coup d’Etat au Honduras, pour le soutien à la démocratie en Bolivie, pour le soutien à l’Alliance bolivarienne des peuples d’Amérique (ALBA), contre les bases militaires états-uniennes en Colombie, pour le soutien à la démocratie en Afrique.

Joëlle Ellert, coordinatrice aux rassemblements internationaux au sein du BCI, suit l’ensemble de ces collectifs. L’Afrique est une zone géographique sur laquelle le BCI développera ses efforts dans les prochains mois.

10. Le développement et le renforcement de l’Autre Gauche Internationale

L’émergence de partis faisant le bilan du double échec de la social-démocratie et du communisme d’état est un phénomène dans lequel s’inscrit le PG et que le PG entend renforcer. Ceci se traduit par un effort spécifique de liens envers les partis et mouvements déjà constitués comme Die Linke (Allemagne), Synaspismos (Grèce), le Bloco de Esquerda (Portugal), le MAS (Bolivie), Alianza PAIS (Equateur), le PDA (Colombie), le PSUV (Venezuela), le MPP (Uruguay), Izquierda Unida (Espagne) et le PDT (Corée), et envers les personnalités socialistes en rupture avec la social-démocratie (Ariel Basteiro en Argentine, Manuel Alegre au Portugal ou Jorge Arrate au Chili).

Cela s’est traduit également dans le soutien apporté par le PG à la fondation d’un parti de gauche aux caractéristiques similaires aux nôtres au Chili, le Partido Izquierda (PAIZ). Le PG a non seulement mis au service de PAIZ son expérience concrète à travers la présence sur place (à Santiago, à Valdivia, à Rancagua, à Talca), de Raquel Garrido, mais aussi a mobilisé les énergies d’un réseau plus large de partis amis à cette fin, en particulier Die Linke, le PSUV, le MPP et Ariel Basteiro d’Argentine.

La volonté du PG est de faciliter la mise en réseau de cette « autre gauche internationale ». Cet objectif est l’objet de réunions à tous niveaux avec nos partenaires potentiels.

Le PG travaille à la création d’un « Forum international de l’autre gauche ». Lors de sa visite à Caracas pour la rencontre internationale de partis de gauche organisée par le PSUV à la veille de son premier congrès extraordinaire, Raquel Garrido a rencontré le président Chavez. Celuici a proposé au PG de travailler ensemble à une mise en réseau mondiale des partis de gauche.

Christophe Ventura et Corinne Morel Darleux ont prolongé le suivi de cette proposition à la faveur d’un voyage au Venezuela fin novembre/début décembre pour participer à un séminaire international sur les enjeux du Sommet de Copenhague

Le projet du PG ne s’oppose pas mais ne se confond pas non plus avec celui de Vème internationale proposé par Hugo Chavez. Ce projet de Vème internationale pourrait, par ailleurs, évoluer à l’avenir à partir d’une discussion internationale élargie.

11. Le renforcement de nos liens avec l’Autre Gauche européenne et initiation du processus d’affiliation au Parti de la gauche européenne

Céline Meneses a représenté le PG lors de la refondation d’Izquierda Unida à Madrid fin novembre. Le PG était le seul parti à avoir envoyé un représentant lors de cet événement majeur pour l’autre gauche en Espagne. U

La demande d’affiliation au PGE est en cours. Les réunions bilatérales avec nos partenaires à ce sujet, aussi.

12. Le Remue méninges du PG : l’occasion de réfléchir ensemble à la coopération internationale

Lors de cet événement majeur dans la vie interne du PG, la CI a organisé et animé un atelier ouvert à tous les membres du parti qui avaient manifesté leur intérêt pour participer à ses travaux. Celui-ci a permis de renforcer le fonctionnement de la CI et d’adopter le principe d’une réunion large en janvier ou février 2010 après la Convention de décembre.

La CI a également animé un des ateliers thématiques proposés aux militants : « Comment remplacer la concurrence entre pays par la coopération entre pays ? » (Intervention de Christophe Ventura)

13. Les travaux programmatiques : "Lignes d’horizons" et le programme du parti

La CI a activement participé à la rédaction du document national du PG « Lignes d’horizons » sur les questions européennes, internationales et de défense. Pour la première fois, elle permet que soit inscrit dans un document d’orientation du PG l’objectif de créer un « Forum international de l’autre gauche ». Pour sa part, la Commission défense, animée par Isabelle Sauret, se réunit et proposera des contributions pour la préparation du Congrès du PG. La Commission internationale poursuit, quant à elle, ses travaux de rédaction pour ce même événement.